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Sorties DVD : Philomena, Les Brasiers de la Colère



Deux drames cette semaine. Si le premier est tout en subtilité et a beaucoup plus, le second – plus musclé – a des avis plus mitigés. C’est pourquoi Tof, qui a quant à lui beaucoup aimé, vient livrer ses impressions.

Les Brasiers de la Colère Une

 

Mercredi 14 mai

Philomena

Philomena AfficheRéalisation : Stephen Fears

Scénario : Steve Coogan et Jeff Pope, d’après The Lost Child of Philomena Lee de Martin Sixsmith

Casting : Judi Dench, Steve Coogan, Sophie Kennedy Clark, …

Genre : Drame

Durée : 1h 38min

Sortie en salle : 8 janvier 2014

Support : DVD & Blu-Ray

Synopsis officiel Irlande, 1952. Philomena Lee, encore adolescente, tombe enceinte. Rejetée par sa famille, elle est envoyée au couvent de Roscrea. En compensation des soins prodigués par les religieuses avant et pendant la naissance, elle travaille à la blanchisserie, et n’est autorisée à voir son fils, Anthony, qu’une heure par jour. À l’âge de trois ans, il lui est arraché pour être adopté par des Américains. Pendant des années, Philomena essaiera de le retrouver.
Quand, cinquante ans plus tard, elle rencontre Martin Sixmith, journaliste désabusé, elle lui raconte son histoire, et ce dernier la persuade de l’accompagner aux États-Unis à la recherche d’Anthony.

Critiques de la presse : Une histoire splendide pour cette femme à la fois ordinaire et hors du commun. Une histoire splendide également dans la manière dont elle est raconté par son réalisateur Stephen Fears. Sans verser dans le pathos, le cinéaste réussit à offrir au spectateur un beau cocktail d’émotions fortes et contradictoires. Steve Coogan et Judi Dench forment un duo exceptionnel. Du vrai cinéma ! Qui empoigne, touche et va au cœur.

 

Jeudi 15 mai

Les Brasiers de la Colère

Les Brasiers de la Colère AfficheRéalisation : Scott Cooper

Scénario : Scott Cooper et Brad Ingelsby

Casting Christian Bale, Woody Harrelson, Casey Affleck, Forest Whitaker, Willem Dafoe, Zoë Saldaña, …

Genre : Drame

Durée : 1h 57min

Sortie en salle : 15 janvier 2014

Support : DVD & Blu-Ray

Synopsis officiel À Braddock, une banlieue ouvrière américaine, la seule chose dont on hérite de ses parents, c’est la misère. Comme son père, Russell Baze travaille à l’usine, mais son jeune frère Rodney a préféré s’engager dans l’armée, en espérant s’en sortir mieux. Pourtant, après quatre missions difficiles en Irak, Rodney revient brisé émotionnellement et physiquement. Lorsqu’un sale coup envoie Russell en prison, son frère cadet tente de survivre en pariant aux courses et en se vendant dans des combats de boxe. Endetté jusqu’au cou, Rodney se retrouve mêlé aux activités douteuses d’Harlan DeGroat, un caïd local sociopathe et vicieux. Peu après la libération de Russell, Rodney disparaît. Pour tenter de le sauver, Russell va devoir affronter DeGroat et sa bande. Il n’a pas peur. Il sait quoi faire. Et il va le faire, par amour pour son frère, pour sa famille, parce que c’est juste. Et tant pis si cela peut lui coûter la vie.

Critiques de la presse : Avis mitigés autant sur la réalisation de ce film que sur la performance de ses acteurs. Pour les uns, Les Brasiers de la Colère est un film sans originalité, profondément académique et dont l’ambition vire rapidement à la prétention. Pour d’autres, il est emprunt d’une véritable atmosphère, d’une grande noirceur. Et lorsque certains saluent la puissance du casting, et notamment d’un Christian Bale exceptionnel (trouvant peut-être même ici son meilleur rôle), d’autres ont l’impression d’y retrouver exactement le même jeu que dans tous ses autres films. Sans grande surprise donc. Le mieux reste, dans ce cas, de se faire son propre avis.

Les Brasiers de la Colère Deux

L’avis de Tof

Oui j’ai aimé ce film et cela pour plusieurs raisons. La première d’entre elles, c’est cette tension permanente qui vous tient à la gorge du début à la fin du film. A chaque moment on pense que les choses vont basculer dans l’horreur et puis le réalisateur prend le contre-pied, à chaque fois. Il joue avec nous et on aime ça. Les images sont belles aussi, j’aime ce cinéma qui prend le temps de l’image, qui donne un grain à sa caméra. Le réalisateur dépeint cette cité ouvrière avec une belle sensibilité. Ces destins verrouillés depuis le début ne peuvent laisser indifférent. Enfin, Bale. Une gueule, une conviction. Suffisant pour crever l’écran.