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Chroniques Fantastiques : Dans la Paume du Diable – Tome 1 – L’Usine à Rêves



Chroniques Fantastiques

 

Dans la Paume du Diable – Tome 1 – L’Usine à Rêves

Scénario : Mathieu MARIOLLE, Dessin : Kyko DUARTE, Couleurs : Claudia BOCCATO

Editions GLENAT

ISBN 978-2-7493-0658-2

Nb pages 48

183707_cLos Angeles, 1946, William revient chez lui, dans sa ville, avec comme objectif la production et le tournage d’un film. En réalité, il a été formé par le FBI pour infiltrer le milieu du cinéma hollywoodien. Le Bureau Fédéral espère bien profiter du nom et de l’empire fondé par le père de William pour le faire pénétrer au coeur de la mafia locale qui rackette les producteurs et réalisateurs à chaque sortie de film. Le FBI voit en William un novice insoupçonnable. La cible : Siegel et ses sbires.

Le retour du fils prodigue ne passe pas inaperçu et aussitôt arrivé il bénéficie du soutient de ses anciens amis tout comme des premières intimidations.

L’inspecteur Meltzer et l’inspecteur Owen enquêtent sur le meurtre d’un agent artistique. Leur enquête va les conduire sur un deuxième meurtre, celui de la dernière conquête de William. William est arrêté, interrogé mais n’est pas inculpé, il sera désormais surveillé de près.

Le scénario est trouvé grâce à Max, un vieil ami. William commence les casting et recrute son équipe. Les premiers acteurs défilent ainsi qu’une jeune actrice dont William va tomber sous le charme.

Dans cette Amérique d’après guerre, le FBI tente d’enrayer le crime organisé et le mal qui ronge l’industrie du cinéma. Intimidations, violences, meurtres, tous les moyens sont bons pour la pègre pour racketter le moindre dollar. En échange pour le réalisateur, la garantie de ne pas avoir de grèves de figurants ou de techniciens ou bien encore d’accidents de tournage.

Pour retrouver nos chroniques précédentes sur les deux auteurs, cliquer sur le titre de leur album : Mathieu Mariolle avec « La Voie du Sabre » et Kyko Duarte avec « Elfes« . Le style de l’album n’est pas désagréable mais n’en fait pas un indispensable et l’on préférera le style des deux auteurs dans leurs autres travaux, mieux réussis et plus aboutis. Bref si vous n’aimez pas l’Amérique et ses travers, les beaux costumes-cravates, les liasses de billets vert et tout ce qui va avec : passez votre chemin !