On retourne dans la série Universal Monsters avec une créature bien connue de la pop culture : Frankenstein.

Frankenstein
Voici donc un nouvel opus de la série Universal Monsters qui est développée dans le cadre de la collection Grand Format, vous savez, ce sont des BD aux dimensions plus conséquentes que celles des comics habituels. Je vous ai proposé déjà une chronique sur d’autres albums de cette série : Dracula et L’Étrange Créature du lac noir vit toujours. Cette fois on s’attaque à un autre mythe du genre : Frankenstein. L’histoire commence dans un cimetière, un enfant est agenouillé sur une tombe, celle de son père. Il lui parle dans la pénombre de la nuit. Des bruits éloignent l’enfant, il se cache derrière une sépulture et il espionne deux hommes qui sont venus déterrer la dépouille de son père. L’enfant arrive à se cacher dans le charriot utilisé par les hommes, cela le mène directement dans un château donc les pièces sont pleines d’équipements scientifiques. Ces murs voient se dérouler des expériences hors-normes…
Cette énième revisite du mythe ne manque pas de saveur. L’auteur met l’accent sur la folie du professeur Frankenstein et c’est bien là tout l’intérêt de ces pages. On y voit une famille divisée, un amour contrarié et tout cela baigne dans l’aveuglement d’un fantasme scientifique. L’enfant nous sert de témoin tout au long de ce récit, nous permettant de mieux entrevoir toutes les ficelles de ce drame. Par contre, le personnage de la créature aurait mérité d’être plus creusé pour être plus original mais c’est sûrement le choix de l’auteur d’en faire un personnage qui est un passager clandestin cristallisant toutes les folies. Le dessin est très intéressant, il retranscrit bien l’obscurité du propos. En bref, une BD plaisante mais qui ne révolutionne pas le mythe de Frankenstein.
Contenu vo : Frankenstein #1-4
Scénario : Michael Walsh – Dessins : Michael Walsh – Urban Comics – Grand Format Urban – 120 pages – octobre 2025 – prix 20,5 €