On retourne du côté de Panini avec les Eternels !
Les Eternels T1, Seule La Mort Est Eternelle
La machine, c’est cette entité divine qui permet aux éternels de ressusciter. Ikaris sort de sa léthargie mortelle justement et, à peine réveillé, on lui confie la mission de libérer Sprite, cette dernière s’est retrouvée emprisonnée suite à des faits extrêmement graves. Les éternels ont voté : elle peut être libérée mais avec une restauration sur une sauvegarde sûre (oui les éternels ont des sauvegardes d’eux-mêmes). Elle est imprévisible mais bien sympathique, du coup elle colle Ikaris où qu’il aille ce qui n’est pas sans l’agacer. Mais un nouvel événement survient : Zuras a été assassiné et la machine semble hors service…
Je ne connais pas bien les éternels ce qui a rendu la lecture de cette BD un peu compliquée, je vous conseille donc de vous rencarder un peu sur ces héros pour avoir au moins le contexte global. Une fois cultivé, vous allez apprécier ces pages comme je les ai appréciées. Oui le ton est assez profond pour un comics de super-héros. Ikaris se pose beaucoup de questions sur la place des éternels dans le monde et sur la morale de tout cela. Tous ces éternels, Thanos y compris, sont hauts en couleur, ils ont un caractère en acier trempé, j’adore ça. Et puis le dessin lorgne vers l’aquarelle, c’est magnifique. En bref, une réussite totale.
Scénario : Kieron Gillen – Dessins : Esad Ribić – Panini Comics – 152 pages – novembre 2021 – prix 20 €
Visuels ©Marvel 2021