La saga Monstress se poursuit. Et cette fois, on apprend plein de choses sur le passé de Maïka.
monstress T4, L’élue
Et nous voilà déjà à l’opus 4 de Monstress. Si vous lisez un peu mes chroniques comics, vous savez que c’est une série que j’adore. D’ailleurs, tiens, si vous alliez relire les chroniques du 1, 2 et 3. On retrouve donc ce monde magique et mystérieux, avec ses anciens, ses créatures mystiques d’un autre temps, ses arcaniques, mélange d’anciens et d’humains, parfois à l’allure humaine, parfois non, ses humains, ses anciens dieux et même son peuple intelligent des chats. Et surtout nous continuons à suivre le périple de Maïka, l’arcanique, qui est accompagnée de Corvin. Les deux compagnons sont sur la piste de Kippa qui a été enlevée par un groupe de guerriers commandités pas le docteur : un personnage mystérieux et très dangereux. Ce périple est l’occasion pour Maïka d’en apprendre un peu plus sur ses origines et sur le monde qui l’entoure. De son côté Kippa fait une rencontre très particulière.
C’est vraiment surprenant. Comment font-ils pour ne pas perdre en rythme, pour ne pas perdre en intérêt. C’est toujours aussi bien. Vraiment. Pourquoi ? Car le monde qui est décrit ici est passionnant, car il nous propose des thèmes terriblement modernes : les luttes de pouvoir, la manipulation des foules, la peur de la différence, … On se plonge dans cet univers avec une délectation non feinte. Et cela est du aussi à l’ambiance distillée par le dessin. Le Japon n’est pas très loin dans ce trait qui n’est pas sans rappeler le style des aquarelles. Bon ben voilà, c’est du tout bon depuis le début.
Scénario : Marjorie Liu – Dessins : Sana Takeda – Delcourt – Contrebande – 176 pages – novembre 2019 – prix 16,50 €