On continue la saga Solo. Cette fois-ci le monde est véritablement en train de changer. Legatus a laissé une trace indélébile dans les esprits.
Solo T5, Marcher Sans Soulever de Poussière
Non c’est n’est pas la première fois que je vous parle du travail d’Oscar Martin. Vous pouvez relire mes chroniques des tomes 1, 2, 3 et 4 et du spin-off qui a suivi. Nous voilà donc au tome 5. Dans celui-ci, on nous conte l’histoire d’un monde en pleine transformation. Tout commence par une scène malheureusement banale, un sanglier chasse un humain et lui loge une balle en pleine tête. Tout d’un coup le tueur se retrouve sous une avalanche de projectiles et quand il cherche à en connaître l’origine, il tombe sur une forêt, paysage bien curieux dans ce monde dévasté et désertique. Cela l’effraie au point de prendre ses jambes à son cou. Autre lieu, une réunion mouvementée au sein d’une congrégation d’êtres humains. Ils s’inquiètent d’une nouvelle mouvance : de par le monde, des races différentes s’allient, au mépris des conflits du passé, pour changer le monde …
C’est toujours aussi bien. Ce monde est devenu familier, on s’y sent chez soi même s’il est inhospitalier. L’auteur soulève des thèmes importants : l’écologie, la paix entre les peuples, le pardon. Il y a aussi la bêtise, la jalousie et l’appât du gain. Bref, une société bien classique mais l’espoir est au bout du tunnel. La poésie est un peu moins présente que dans mon tome préféré (le 2) mais le ton est toujours aussi fin et intelligent. La série continue donc de plus belle.
Scénario : Oscar Martin – Dessins : Oscar Martin – Delcourt – Contrebande – 88 pages – janvier 2021 – prix 14,95 €