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La Playlist de MaXoE : La Classe, Deschannel, Slugabed



hautclasseUne nouvelle playlist en cette période de fêtes avec cette fois de la french pop et de l’électro !  

 

classjaqTitre Album : La classe

Artiste : La classe

Distributeur : Tricatel

Label : Tricatel

Genre : pop jazzy 

Date de sortie : 26 décembre 2011

Web : http://www.noomiz.com/LaClasse

Notre avis : voici le retour de Bezu sur le devant de la scène avec cette fois un titre phare appelé « A la queue leu leu encore ». Ce petit moment d’horreur vous était offert pas MaXoE afin d’introduire bien maladroitement l’EP d’un groupe tout à fait rafraîchissant qui s’appelle La Classe. Nous profiterons peut-être d’une future interview pour leur demander si l’émission cu(cu)ltissime les a inspirés. En attendant voici une galette de 3 titres originaux avec en bonus 2 remixes, soit 5 pistes qui s’écoutent avec un plaisir rare. Du haut de leur jeunesse arrogante (simple jalousie de quadra) ce groupe brouille les cartes de la pop made in France. Dès les premières notes, ce savant mélange de pop et de jazz vient titiller nos esgourdes avec des mélodies bien senties et une voix très cristalline. Ces jeunes là savent jouer en plus, les morceaux sont terriblement en place, les structures sont variées et la réalisation est fine.  Les 3 morceaux proposés sont savoureux et pétillants. Nous avons une petite préférence pour Hey Captain qui est un hit en puissance. Et puis les deux remixes se laissent écouter en nous faisant presque oublier les originaux. On en redemande, cet EP est trop court, c’est honteux de faire saliver les gens comme cela sans leur en donner plus. Au boulot et sortez nous un album. Vite ! 

Appréciation : 4

 


slugabedTitre Album : Sun too bright turn it off

Artiste : Slugabed

Distributeur : Pias

Label : Ninja Tune

Genre : Bass Music, 8-bit

Date de sortie : 24 octobre 2011

Web : http://ninjatune.net/artist/slugabed

Notre avis : Slugabed fait dans la Bass Music et le 8-bit. L’EP qu’il nous propose ici le démontre en force. L’artiste donne tout ce qu’il a dans le bide et cela passe plutôt bien même si c’est inégal. Sun Too Bright Turn It Off nous emmène pour un voyage sonore original et envoûtant. Bass Music et 8-bit se mélangent à merveille pour enfanter d’un titre à la mélodie accrocheuse. Depth Perception est plus introspectif, moins clinquant, mais on aime aussi cette démarche intimiste. On préférera par contre passer notre chemin sur Whirlpool qui abuse jusqu’à l’écoeurement des sons 8-bit : on y perd notre latin et nos oreilles sont aux abois. Seuls les explorateurs de sons en tout genre oseront s’aventurer sur ces routes étranges. Dragon Drums, quant à lui, nous propose une balade plus convenue sur un tapis de percussions qui se laissent parcourir sur le dos de notes haut-placées. Alors que l’on aime ou pas le style, cet EP nous a titillé, interrogé mais aussi agacé et une certaine monotonie peut s’installer par moment. Les plus spécialistes du genre me diront que c’est aussi l’âme du genre, mais on demande à en voir plus sur un album XL.

 Appréciation : 2

 

 

deschannelTitre Album : Modern ≠ Progres

Artiste : Deschannel

Distributeur : La Baleine/Believe Digital/CD1D

Labels : 6am/Osorno/We are Unique !

Genre : électro rétro planante

Date de sortie : 5 octobre 2011

Web : http://www.myspace.com/deschannel

Notre avis : Deschannel est un groupe stéphanois créé en 1999 par Anthony Goncalves (Tragic Vilnius, H-Trance) qui a depuis 2007 été rejoint par Laurent Holdrinet qui complète leurs concerts par des vidéos jouées en direct. Le créneau du groupe, c’est l’électro planante surfant sur des sons un peu oldies. Certains passages auraient pu servir de BOF pour New York 1997 et c’est un compliment ! The Worst Thing of All est hypnotisante à souhait : on se laisse embarquer pour un improbable voyage et si vous fermez les yeux vous pourrez peut-être imaginer être le héros de Tron. Scanners est plus élitiste, plus dissonant, mais intéressant. L’ensemble de la galette joue sur cette déclinaison de l’électronique mais 2 titres viennent nous bousculer à la fin de l’album comme pour nous annoncer un futur virage du groupe. Ainsi Modern Progress est plus énervé, plus tripant et du coup encore plus jouissif. Enfin, Nothing nous dit beaucoup plus que rien avec sa mélodie ciselée sur les touches d’un piano qui nous débarque en douceur de ce beau voyage musical.

Appréciation : 3