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La Playlist : Grasscut, Jeremiah Jae, Pilöt



 
Cette semaine, une belle surprise pop électro et une grande déception rap. On gagne pas à tous les coups …
 
 
Unearth
 
Artiste : Grasscut

Genre : électro/pop

Label : Ninja Tune

Date de sortie : 16 juillet 2012

Web : http://www.myspace.com/grasscutmusic

Notre avis : électro, pop, dream, difficile de faire entrer cette galette dans une case bien balisée du monde de la musique. Les artistes s’en donnent à coeur joie pour nous transporter dans un monde liquoreux et tendre. Les claviers se laissent porter par une basse et une batterie plus que discrètes, les voix restent en retrait pour mieux créer l’ambiance, ne pas sortir du lot. Stone Lions en est l’exemple flagrant. Perché sur une mélodie efficace, bien que classique, le morceau nous a véritablement conquis. We Fold Ourselves surfe sur la même vague avec sa boite à rythme délicieusement dépassée. On se laisse porter à chaque morceau. Bon, il est vrai que la recette marche mieux si on a l’esprit vagabond, prêt à flotter au gré du ressac des notes aériennes de GrassCut. Si on jouait au jeu des comparaisons, on se projetterait dans les 70’ies les plus psyché, un certain groupe de 4 nous a déjà servi ce genre de met. Mais il n’y a aucun plagiat, non une véritable patte se dégage de toutes ces pistes. 

Appréciation : 5   

 

 

Raw Money Raps

Artiste : Jeremiah Jae

Genre : rap

Label : brainfeeder

Date de sortie : 23 juillet 2012

Web : http://www.myspace.com/yellowmask

Notre avis : l’écoute de ce CD a été très compliquée pour nous. Les 4 ou 5 premiers morceaux mettent à mal notre sens de l’ouverture. On ne sait pas bien si l’artiste a cherché a faire du hip hop élitiste, en tout cas c’est l’impression que l’on a. Ces morceaux proposent des voix un peu en retrait, des airs flirtant avec les fausses notes, volontairement. Cat Fight est l’exception qui confirme la règle. L’artiste y dévoile une belle sensibilité et une démarche plus conventionnelle. The Great Escape ne manque pas de charme non plus, toujours en finesse. Par contre, prenez Ignorant Mask ft. K Embry et vous aurez un aperçu du rendu global de l’album. Le rap a du mal à nous convaincre et la musique joue sur les dissonances pour mieux créer une ambiance. Seul hic, on ne plonge jamais. On a juste du mal à ne pas zapper, la galette nous a paru très indigeste car elle ne réussit jamais vraiment à planter un univers cohérent. En bref, le coeur n’y est pas, ce LP trouvera certainement un public mais nous n’en faisons pas partie. 

Appréciation : 2   

 

 

Vidéo de la semaine

Cette semaine, un clip qui est tout sauf conventionnel…