- Article publié sur MaXoE.com -


Robben Ford en concert : groove baby groove !



Nous avons eu la chance d’assister à un concert de la dernière tournée du grand monsieur qu’est Robben Ford. Première expérience pour MaXoE, expérience de feu ! 

RobbenFord-haut

 

C’est à la Rodia, salle de concert de Besançon que nous avons pu assister à ce concert. Notre ami Robben après un album sorti en février 2013 ne fait aucune pause musicale. C’est en effet une toute nouvelle galette, Day In Nashville, qui va débarquer dans les étals, le 17 février exactement. Du coup, le guitariste a décidé de faire une tournée européenne avec un tour en France avant l’Italie, l’Allemagne, puis le Royaume-Uni. 

La première partie était assurée par l’enfant du Blues du pays, j’ai nommé Rod Barthet. Sympathique mise en bouche, l’artiste nous prouve encore une fois son amour du blues. Ses influences multiples donnent une belle teinte à l’ensemble. 

Il le dit lui-même, Robben Ford est un grand monsieur, et cela s’entend dès la première note. Le bonhomme a une présence incroyable sur scène. Il faut dire que sa guitare a toujours ce son aussi caractéristique, rond, clair, entre rock et blues. Il nous a proposé une formation minimaliste : guitare, clavier, basse, batterie. Ses petits camarades de jeu sont Brian Allen à la basse, Ricky Peterson au clavier et Wes Little à la batterie. Le premier morceau pose immédiatement les étais du concert : le groupe imprime un groove terrible. Brian alterne contrebasse et basse électrique pour une ligne propice aux solos admirablement exécutés par Robben et Ricky. Wes n’est pas en reste. Son jeu à la batterie nous a réellement impressionné. Mélange élaboré de finesse et de puissance, il est clairement la pierre angulaire de ce groove. 

La salle de la Rodia nous a offert une acoustique particulièrement fine il faut bien le dire. La voix de Robben était haute et claire, suffisamment en avant, totalement dans le style du chanteur. En une heure et demi, on a pu goûter à du blues, parfois à la frontière du rock, mais le jazz s’est aussi invité à la danse. Les fans de guitare ont pu apprécier la virtuosité de Ford sur sa six cordes mais, au-delà de la technique, c’est aussi la sensibilité de l’homme qui fait plaisir à entendre. Il reste au service de l’ensemble, sans jamais tirer à la couverture à lui. Un magnifique moment de musique ! 

Rod avait raison. Un grand monsieur, vraiment !