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Brèves de Cannes : Vendredi 24 mai 2013



Festival de CannesÉchantillon représentatif – s’agissant de la nationalité – des deux tiers de la Sélection Cannoise pour ce qui est de la compétition (ce qui est certainement l’un des principaux reproches que l’on peut adresser à ce Festival), voici les deux films présentés aujourd’hui : français pour l’un, américain pour l’autre…

Michael Kohlhaas, d’Arnaud des Pallières. Il s’agit de son quatrième long-métrage (après de nombreux courts), le premier présenté à Cannes. Ici, il propose l’adaptation d’une nouvelle de l’allemand Heinrich Von Kleist sur la vendetta d’un vendeur de chevaux vivant dans les Cévennes du XVIe siècle. Pour incarner le vengeur, il a fait appel à l’acteur danois Mads Mikkelsen, consacré l’année dernière sur la Croisette par le Prix d’interprétation masculine pour La Chasse, réalisé par Thomas Vinterberg.

The Immigrant, de James Gray. Dont vous obtiendrez de plus amples informations en suivant ce lien vers La Bande-Annonce du Jour signée tof. A noter tout de même que ce film signe la quatrième collaboration entre le réalisateur et scénariste américain et son acteur fétiche – Joaquin Phoenix – après The Yards, La Nuit nous appartient et Two Lovers ; tous présentés à Cannes respectivement en 2000, 2007 et 2008. Dernière chose, James Gray est également le co-scénariste avec Guillaume Canet de son dernier film – Blood Ties – présenté à Cannes hors compétition et dont tof vous a également offert la bande-annonce il y a quelques jours.

 

Enfin, petit détour auprès du rendez-vous Un Certain Regard pour signaler que dans le milieu du 7ème Art, tout n’est pas toujours tout rose.

En effet, était projeté aujourd’hui dans le cadre de cette sélection un film iranien arrivé clandestinement à Cannes quarante-huit heures avant la clôture de la Sélection Officielle. Il s’agit de Dast-Neveshtehaa Nemisoosand (Les Manuscrits ne brûlent pas), sixième long métrage de Mohammad Rasoulof et qui traite de l’épopée de deux tueurs à gages qui doivent maquiller un assassinat en suicide. Et où rien ne se passe comme prévu.

Le réalisateur revient (enfin, pas physiquement) sur la Croisette deux ans après y avoir présenté Bé Mid 2 Didar (Au Revoir), pour lequel il avait obtenu – déjà dans Un Certain Regard – le Prix de la mise en scène. Film lui aussi parvenu clandestinement, son auteur se trouvant déjà en prison à l’époque car soupçonné à ce moment-là de préparer un film hostile au gouvernement, après la réélection contestée de Mahmoud Ahmadinejad. Et ce tout comme un autre cinéaste iranien, Jafar Panahi, lui aussi déjà présent sur le Festival par le biais de ses films. Emprisonnés depuis 2010, les deux artistes ont fait appel de leur condamnation et en attendent encore le verdict…

 

Ah, et info de toute dernière minute : le palmarès de la 16ème édition de la Cinéfondation est tombé il y a peu. Vous pouvez trouver la dépêche qui en parle sur le site officiel du Festival de Cannes en cliquant ici.