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Max Linder en Cine-Concert à la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé du 20 février au 6 mars 2018



Pendant les vacances de février, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé propose un cycle dédié à l’œuvre passionnante de Max Linder.

Petits et grands pourront ainsi découvrir ce maître du burlesque dans les conditions de l’époque. Fidèle à sa vocation, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé offre en effet à son public, un Ciné-Concert pour chacun de ces petits bijoux du septième art.

Véritable star planétaire du début du XXème siècle, Max Linder a beaucoup collaboré avec Pathé avant de partir à Hollywood. Embauché par la firme du coq de 1905 à 1914, il tourne et écrit au cours de cette période près de 250 films courts et rencontre une renommée internationale avec son personnage de Max.

Beau et élégant, il est le dandy 1900 avec son chapeau haut-de-forme, ses costumes et sa petite moustache. Son jeu est simple, mesuré et raffiné. Amateur d’une vie de luxe, son caractère de séducteur l’entraîne sans cesse dans des aventures loufoques dont il parvient toujours à se sortir après avoir enchaîné des gags bon enfant. Max Linder contraste avec les autres comiques français de l’époque. Hissé au rang de « roi du rire », il devient le héros d’une série de courts métrages applaudie par le public.

C’est la guerre qui interrompra sa carrière en France. Gazé au front, il est réformé et s’envole pour les Etats-Unis en 1916. Outre Atlantique, il signe avec les Studios Essanay un contrat prévoyant de tourner une douzaine de films mais son état de santé ne lui permet d’en tourner que trois dont Max wants a divorce et Max in a Taxi.

Rentré en France, il repart pourtant aux Etats-Unis au tournant des années 20. C’est ainsi qu’il écrit, produit, met en scène et interprète coup sur coup trois de ses plus grands films : Sept ans de malheur, comportant la fameuse scène du miroir reprise par les Marx Brothers dans la Soupe aux canards en 1933, Soyez ma femme et l’Etroit Mousquetaire, parodie du célèbre film de Fred Niblo avec Douglas Fairbanks.

Cette œuvre fascinante qui abonde de chefs-d’œuvre sera célébrée à la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé du 20 février au 6 mars 2018. L’occasion de rendre hommage à ce pionnier du cinéma dont l’élégance et l’inventivité a influencé le genre comique au-delà des frontières françaises.

Toutes les séances seront accompagnées au piano par les élèves de la classe d’improvisation de Jean-François Zygel, en partenariat avec le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris.