- Article publié sur MaXoE.com -


Le Bonheur, ciné-concert d’après le film d’Alexandre Medvedkine



Le Bonheur est un ciné-concert d’après le film d’Alexandre Medvedkine qui sera présenté le 29 février prochain à 20h30 à l’Université Rennes 2. Les musiciens proposent une nouvelle forme spectaculaire, entre ciné-concert et tour de chant : un ciné-oratorio surréaliste.

Les situations fantasques du film sont renforcées par des musiques émotionnelles, tantôt bruitistes, tantôt détonantes aux accents rock. Les chansons fouillent le thème du bonheur, sa quête, sa réalisation, son utopie, pour offrir une lecture parallèle et évoquer l’universalité d’un leitmotiv…vital autant qu’inaccessible

Il s’agit d’une coproduction collectif Arfi / collectif Inouï, en partenariat avec l’AJMI et le cinéma Utopia. Avec le soutien de l’ADAMI et du CNV. Présentation par Guigou Chenevier (collectif Inouï) & Patrick Charbonnier (collectif Arfi) !

« Le Bonheur d’Alexandre Medvedkine, chef d’œuvre du cinéma muet soviétique, est une remarquable peinture sociale en même temps qu’une comédie acerbe sur la socié0;té russe. En 1932, Medvedkine, met au point le ciné-train, une unité mobile de productions qui lui permet de sillonner toute l’URSS. Avec sa caméra, il entreprend alors un véritable travail sociologique auprès des ouvriers et des paysans, mais aussi une œuvre artistique d’une force étonnante. Cette démarche entre création et documentaire, témoignage et performance cinématographique, est si révolutionnaire, novatrice et pertinente qu’elle influença pendant longtemps de nombreux cinéastes engagés. La création d’un ciné-concert sur « Le Bonheur » est une aventure passionnante à plus d’un titre. D’abord et surtout, artistiquement : par le fait de revisiter musicalement toute l’inventivité et la modernité d’un film hors du commun. « Le Bonheur » nous pose aussi la question des frontières entre engagement artistique et politique, entre militantisme et créativité. Des sillons qu’ont commencé à creuser avant nous, Medvekine, Chris Maker et bien d’autres, et qu’il nous semble aujourd’hui important de prolonger. La création du « Bonheur » sera enfin l’occasion d’une première : la rencontre entre deux équipes et six musiciens issus des deux collectifs parmi les plus productifs en matière de projets musicaux hors normes. » 

Arfi
Olivier Bost – guitare préparée
Eric Brochard – contrebasse, basse élec.
Patrick Charbonnier – daxophone, disp. électroacoustique, trombone

Inouï
Guigou Chenevier – batterie, objets sonores
Manu Gillot : création sonore

Et la participation de
Ted Milton – textes, voix, saxophone