- Article publié sur MaXoE.com -


Le Clic de MaXoE : Opera




Le problème. Actuellement sur le net, il y a un nombre incroyable de navigateurs, certains plus connus que d’autres. Il existe pour l’instant deux grandes écoles, dira-t-on: les pros Internet Explorer, navigateur de la société Microsoft, et les pros Firefox, logiciel gratuit de Mozilla. L’un comme l’autre, ils présentent des qualités et des défauts, impliquant un débat incessant sur le navigateur à utiliser. Aussi, d’autres logiciels de navigation internet ont fait leur apparition, tel Google Chrome. A force, on s’y perd, c’est indéniable. Quel navigateur choisir ? Avant tout, les utilisateurs cherchent un navigateur qui saura répondre à leurs besoins, à leurs envies et surtout qui sera rapide et fluide, ne ralentissant pas l’ordinateur de trop. Si l’on cherche un tant soit peu, on finit toujours par retomber sur les mêmes noms et donc, sur les plus connus. Les parts de marché sont donc toujours redirigées vers les mêmes pionniers. Que faire dans le cas où aucun de ces logiciels les plus connus ne vous convient pas ?

La solution. Un nom finit par sortir du lot, après quelques recherches peaufinées. Ce nom, c’est Opera, de la société Opera Software ASA. Avant toute chose, il faut noter que ce logiciel possède un panel très impressionnant de systèmes d’exploitations compatibles. D’entrée, Opera tient un argument de taille et qui plaira à beaucoup d’utilisateurs ne souhaitant plus entendre parler du système d’exploitation de Microsoft. En guise de rapide liste, voici quelques noms d’O/S sous lesquels le navigateur est disponible: Windows, Mac OS X, Linux (de multiples distributions, ainsi que d’architectures matérielles prisent en compte), FreeBSD et Solaris. Voici donc une liste bien garnie, puisque si l’on s’attarde sur les différentes distributions Linux supportant le navigateur, on y retrouvera Ubuntu, Fedora, Mandriva, et j’en passe. Il s’agit donc ici d’un énorme clin d’œil aux utilisateurs linuxiens.

Au-delà de sa panoplie immense d’architectures systèmes supportées, Opera fait bonne figure, possédant un design attirant et agréable à l’œil. Loin d’être brute, il possède des outils classiques désormais, tels que le système d’onglets, en vue simple ou en vue aperçu, une barre latérale avec les historiques, les téléchargements effectués et les signets (pages sauvegardées en favoris). Parlant de signet, il est intéressant, pour ceux qui cherchent à migrer d’un autre navigateur, qu’il est possible d’importer les favoris de plusieurs autres concurrents, à savoir Internet Explorer, Firefox et Konqueror. Ce n’est donc pas la peine de s’inquiéter pour ses favoris chéris, ils pourront vous suivre sans le moindre problème.

Un outil de navigation rapide est d’ailleurs inséré dans Opera, le Speed Dial, bien similaire à ce que l’on retrouvera sous Google Chrome. Le nombre de sites liés au Speed Dial peut varier, en allant le configurer au préalable, ce qui vous permettra de passer de 4 liens à 25. Petit détail purement esthétique: il est possible d’insérer un fond sur la page de navigation rapide, question d’embellir le tout. Sur cette même page, vous pouvez aussi effectuer une recherche avec le moteur de recherche par défaut. Tout à donc été pensé afin de rendre votre utilisation quotidienne rapide, intuitive et surtout: simple.

Parmi les autres outils d’Opera, on retrouvera un endroit fort sympathique où des notes rapides pourront être prises, plus pratique que d’ouvrir le Bloc-Notes et d’enregistrer le fichier. Il s’agit donc d’une économie de temps, mais aussi de ressources et d’espace. Le client de messagerie est aussi un plus, pour tous ceux qui ont pour habitude de recevoir des messages de divers boîtes de messagerie. Un peu comme Outlook, de Microsoft, ou Thunderbird, de Mozilla, Opera pourra vous offrir vos mails à portée de clics. Encore là, il s’agit d’une économie de ressources considérable, puisque vous n’utilisez qu’un logiciel au lieu de deux.

Bien entendu, ce navigateur n’offre pas ces simples possibilités, à la portée de n’importe lequel autre logiciel. Les Widgets, des add-ons disponibles sur une page communautaire, vous permettront de rendre votre expérience plus agréable et plus étendue, alors que le système Unite vous permettra de partager vos envies avec vos proches (musique, photos, fichiers, etc.). Il vous suffira d’installer les suppléments qui vous conviennent, qui vous tentent le plus, et le tour sera joué.

Le hic. Même si Opera bénéficie d’une interface fluide et rapide, vous pourrez être surpris par les ressources qu’il utilise. Mais après tout, avec tous les différents services qu’il propose, il serait hypocrite de lui imposer une faible consommation, bien qu’elle pourrait être appréciée.

Le Clic de MaXoE: Télécharger Opera

Avant de vous laisser sur cette conclusion, j’aimerais simplement ajouter quelques petites choses concernant Opera. Avant tout un navigateur pour les ordinateurs, il s’agit aussi d’un logiciel développé pour les téléphones mobiles, ainsi que pour la Wii. En effet, les développeurs d’Opera ont aussi pensés aux portables et à la console de salon. Gratuit sur mobiles, il sera cependant payant pour la console de Nintendo (500 points Wii, soit 5 euros).

L’interface d’Opera, avec le Speed Dial et le panneau latéral: très agréable au niveau esthétique.

A l’oeuvre, avec la page d’accueil de MaXoE.

Vous trouverez de nombreux Widgets pour faire votre bonheur.