Voici donc la nouvelle mouture de WRC. Si vous vous intéressez à l’un des précédents opus, lisez notre test ici. Allez, comme d’habitude, faisons le tour des modes. Il y a le mode Carrière bien entendu. C’est très complet et bien foutu. Vous aurez ainsi l’opportunité de faire vos preuves sur plusieurs saisons. A vous la gestion des mécènes, de vos voitures mais aussi de votre staff. Et puis il y a le traditionnel calendrier permettant de bien englober l’ensemble. Il y a trois niveaux possibles Junior WRC, WRC 2 ou WRC. Si vous ne vous sentez pas de faire toute une carrière, le mode Championnat vous permettra de faire une saison complète et c’est déjà pas mal. Dans Moments vous allez pouvoir vous projeter dans le temps pour choisir une course donnée dans une une période donnée. J’ai adoré ce mode, je me suis vraiment fait plaisir à conduire une cooper 5 dans les années 60 ou une 205 GTI dans les années 80. Il y a de quoi s’amuser dans ce mode qui est décliné en plusieurs saisons. Vous pouvez aussi opter pour le mode Partie Rapide qui vous donne l’opportunité de construire le championnat comme bon vous semble, en gérant tous les paramètres.
Poursuivons avec le mode Editeur qui est vraiment réussi lui aussi. Vous pouvez construire votre voiture de Rallye de A à Z, tout est modifiable, c’est assez simple à faire d’ailleurs. Bref, c’est marrant. L’Ecole de Rallye vous propose des didacticiels accessibles mais assez peu fouillés malheureusement. Enfin, il y a même un mode online vous permettant de confronter vos résultats aux autres joueurs du monde entier.
Toujours aussi exigeant
Qui dit WRC dit exigence. Le titre ne vous fera pas de cadeaux, il faut savoir parfaitement doser les accélérations et les freinages et être habiles sur le stick pour ne pas se vautrer à la moindre courbe. Evidemment vous avez le système d’aides qui vous permettra d’aborder le jeu quel que soit votre niveau de départ mais cela ne suffit pas, il faut du talent et surtout il faut s’adapter aux véhicules et au terrain.
Justement, la physique est bien foutue, on ressent des sensations claires en fonction du terrain mais aussi de la voiture que vous avez choisie. Le système d’EA est appelé le Système de Conduite Dynamique. Difficile d’objectiver ce qu’il apporte vraiment mais dans la pratique j’ai trouvé que les voitures se comportaient très bien et donnaient suffisamment de fil à retordre pour rendre le jeu intéressant. Le système de copilote est très bien foutu aussi. Mais, encore une fois, cela pourrait ne pas suffire, il faut être concentré à tout moment. Les spéciales de nuit, sous la pluie, sont particulièrement éreintantes et donc passionnantes.
La gestion visuelle des dégâts est bien présente. Si vous sortez un peu trop souvent de la piste, vous allez voir votre véhicule changer de visage.
Entre chaque spéciale, vous devrez effectuer, enfin sûrement, des réparations. Celles-ci sont chronométrées et vous coûteront des sous, parfois vous ne pourrez pas les faire car vous êtes à sec. Si vous dépassez le temps d’assistance, cela vous coûtera une pénalité pour la course suivante. Sympathique ce système ! Vous pourrez aussi régler votre voiture, cela concerne l’alignement, le freinage, les différentiels, les rapports, les amortisseurs et les ressorts. Bref, il y a de quoi s’amuser pour tous les orfèvres de la mécanique.
Complet et beau
Au niveau contenu, on a toutes les courses officielles dans tous les pays possibles, 17 sites sont disponibles pour plus de 200 spéciales. Et puis il y a environ 80 véhicules ! Il y a des heures et des heures de jeu en perspective. La météo changeante vous oblige à vous adapter et ajoute encore au plaisir du coup. Plaisir renforcé par les graphismes soignés que vous apprécierez encore plus dans les vues habitacle ! C’est vrai qu’on pourrait râler après des textures un peu brouillonnes mais dans le feu de l’action le jeu rend plutôt bien.
La Dual Sense est bien exploitée avec une belle adaptation en fonction du terrain traversé. On ressent ainsi bien le terrain mais aussi les vibrations du moteur, j’ai bien aimé. Ce que j’ai moins aimé c’est de devoir attendre la fin d’une course pour pouvoir utiliser le mode photo.
Testé sur PS5 avec une version éditeur