
Comme son nom l’indique, Ghostrunner 2 est la suite de… Tenez-vous bien… Ghostrunner, dont vous trouverez le test ici. Pour ceux qui veulent juste une réponse à leur question et surtout pas de spoilers (dont je suis la spécialiste) : oui, il est aussi bien que le premier !
Tout comme son prédécesseur, Ghostrunner 2 mise tout sur la vitesse. Le jeu est nerveux et il faut avoir de bons réflexes et bien avoir intégré le gameplay pour performer. Ce n’est pas ici que vous survivrez en appuyant sur toutes les touches en espérant que le hasard fasse bien les choses. En fait, je pourrai copier/coller certaines parties de mon premier test (mais je ne vais pas le faire parce que je vais encore me faire incendier par Maxime lors de notre prochaine réunion- et maintenant vous pouvez parier qu’elle va relire mon premier test pour être sûre que je n’ai pas triché). Blague à part, la vitesse, ce n’est pas mon truc, alors je galère à mort sur ce jeu que j’adore pourtant. Il est génial à jouer. Et j’ai toujours droit à la petite euphorie quand je réussi un passage difficile au bout de la 10e fois. Parce que oui. On meurt souvent. C’est même un peu dans le principe du jeu : Die & Retry. C’est un peu obligatoire parce que quand vous foncez, vous n’avez pas forcément les réflexes de contrer/tuer un assaillant qui vous attend derrière un mur, ou le deuxième qui était juste en face de lui, ou le quatrième… Et ajoutez en plus la petite difficulté que quand vous revivez, il arrive parfois que l’un d’entre eux ait une position légèrement différente. Et cette légère différence est suffisante malheureusement pour vous tuer. Encore.

Mais en fait j’ai attaqué le jeu en parlant directement du gameplay. Je fais les choses à l’envers ! Donc pour la petite histoire, vous incarnez une sorte de Ninja cyberpunk, le même que le premier, oui Monsieur. Votre héros a survécu et s’en est bien sorti. Vous avez d’ailleurs la possibilité de voir un résumé du premier jeu dans le menu. C’est une très bonne idée je trouve. Et le style graphique de ce résumé est un peu différent du jeu. Plus stylisé. Très beau aussi. Quoiqu’il en soit, revenons à Jack dont le boulot n’est pas fini puisque vous jouez la suite. L’histoire est un peu longue à se mettre en place mais elle est une suite directe du premier. Et pour une fois, je ne vais rien spoiler sur l’histoire donc je m’arrête là.

Pour autant, le jeu n’est pas une copie conforme du premier avec juste un changement de l’histoire. Il y a quelques nouveautés. La première est qu’on peut craner avec notre sabre en prenant de belles pauses. La deuxième concerne quelques nouveautés dans le gameplay. On peut maintenant sauter sur des petites plateformes qui se déplacent une fois qu’on est dessus. Et je peux vous dire qu’il n’est pas forcément facile de les repérer car lorsque vous n’êtes pas dessus, elles sont immobiles. Et elles ne sont pas grosses. Donc j’avoue que oui, je suis tombée plusieurs fois le temps de chercher cette foutue plate-forme. Et oui, parfois, je ne savais pas où il fallait sauter après. Donc peut-être qu’en fait le jeu est un chouia plus dur que le premier. Ou c’est moi qui devient vieille et j’ai la vue qui baisse…
Quoiqu’il en soit, je prends toujours autant de plaisir à courir sur les murs et trancher les ennemis. Moins à sauter sur ces petites plateformes trop discrètes. Ralentir le temps en l’air et faire des rush m’est quasi indispensable parce que j’ai le don pour sauter là où sont cachés les ennemis (et pour info, j’ai ce même problème dans Dead by Daylight). Et ce n’est pas tout pour les nouveautés ! Vous en découvrirez d’autres au cours du jeu.
Les « arènes » à nettoyer proposent un peu plus de possibilités d’entrée, ce qui est un bon point. Parce que dans le premier, si je me souviens bien, on n’avait que 2 possibilités max. Une hyper dure et une dure. Là, on en a plus. Toutes difficiles avec une ou deux plus dures que les autres. Ça permet de varier un peu au niveau de la frustration et de tenir plus longtemps avant de faire la pause (pour ma santé mentale).

Vous avez la possibilité d’ajouter des améliorations à votre personnage comme tirer plus de shurikens, aller plus vite (oui, ils ont osé) et d’autres trucs encore plus sympa que je ne vais pas vous spoiler. Mais le nombre d’améliorations que votre personnage peut porter est limité (comme pour le premier d’ailleurs). Heureusement qu’il est facile d’en changer dans le menu pause, une fois que vous êtes bien à l’abri de possibles attaques (ou de chutes intempestives dues à ma maladresse).

Le jeu est toujours aussi beau ! Les décors cyberpunk sont très bien faits et l’abondance de néons met dans l’ambiance. Et bien-sûr, comme dans le premier, il y a les passages dans le cyber univers, les passages qui ressemblent un peu à Tron ou la matrice de Matrix dont je ne raffole absolument pas. Et un petit mot pour la bande son qui est parfaite pour le jeu, comme vous pouvez le constater plus bas dans le trailer. Je ne suis pas fan de ce genre de musique à la base, mais elle colle tellement bien au jeu et à l’ambiance, elle donne tellement envie d’aller plus vite que je l’aime, elle aussi.
En conclusion, ce type de jeu n’est absolument pas mon domaine. Alors oui, je galère à mort. Et pourtant j’ai adoré le premier. Ce qui explique que j’ai joué au deuxième. Que j’ai aussi adoré.
Testé sur Xbox Series X