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Les Schtroumpfs – L’Épopée des Rêves : Schtroumpfement amusant !



Ce dernier opus en date des Schtroumpfs a donc été réalisé par Ocellus Studios. Présent dans le paysage de l’industrie vidéoludique depuis leur création il y a une bonne décennie, l’équipe a non seulement aidé d’autres studios par le biais de codéveloppement, création artistique/cinématique (Tom Splash Force, Supercell,…), que par leurs propres réalisations.

On leur doit ainsi le Platformer en side-scrolling Marsupilami – Le Secret du Sarcophage, une expérience agréable bien qu’assez courte sur la durée. Cette fois Ocellus Studios s’est donc attelé à un nouveau Platformer utilisant à la fois des Stages en 3D ainsi que de la 2D (et 2,5D) situé dans le fidèle univers des Schtroumpfs.

Les rêves des Schtroumpfs

L’aventure, agréable et facile à suivre pour tous, commence alors que l’infâme Gargamel empoisonne les baies de la forêt. Insouciant, le Schtroumpf Gourmand les récupère et réalise un grand festin. Malheureusement en mangeant ce repas, les Schtroumpfs s’endorment un à un, Gargamel a donc réussi son plan visant à « attraper leurs rêves ». Fort heureusement, le grand Schtroumpf, rescapé, prépare un antidote et c’est à nous (Schtroumpf masculin/féminin) de nous rendre dans les rêves de nos compères Schtroumpfs -via un coussin magique- afin de les en extirper.

Des situations variées et des thématiques schtroumpfesqueS

Comme son nom l’indique, cette épopée des rêves se déroule dans les rêves des Schtroumpfs endormis. Pour s’y rendre, outre le passage obligé par le village des Schtroumps faisant office de HUB -mais manquant d’interactions et de services au passage (malgré des tenues à débloquer/acheter), on passe par la carte astrale servant de World Map menant aux différents Stages du titre. Certaines restrictions apparaissent à l’instar d’autres Platformers, ici pour suivre l’aventure scénaristique, il faut libérer (ou plutôt réveiller) un nombre minimal de Schtroumps requis. Idem pour accéder à des missions annexes, il faut collecter les collectibles (champignons) des différents niveaux, de quoi allier l’utile à l’agréable.

Une fois un « monde/rêve » sélectionné, on s’y embarque seul(e) ou à deux, le soft étant jouable en coop’ local, nous transportant dans différents environnements colorés avec des thèmes s’explorant en 3D, 2D et même 2,5D, le but final étant d’arriver à un portail magique ou encore d’affronter des boss.

Chacun de ces endroits, plus ou moins grands, se compose de différentes « zones », comprenez par là des portions à la sauce Super Mario Galaxy, Super Mario Odyssey, entre autres. La balade permet de saluer nos confrères, de découvrir des collectibles parfois bien cachés, de réaliser des sauts simples et planés (tel Yoshi) pour progresser en verticalité, éliminer des opposants ou encore éviter des pièges. On peut aussi attraper/lancer des objets, ou encore de se servir d’un pouvoir magique afin d’interagir avec des interrupteurs et des plates-formes à matérialiser.

Sans en dévoiler outre mesure afin de vous laisser des surprises, l’aventure se terminant en six/sept heures voire un peu plus pour les 100%, les développeurs ont réussi à proposer des thématiques différentes avec une belle variation de situations (Stages miroirs, « collant »,…) et quelques « épreuves », c’est-à-dire des sortes d’arènes fermées où il faut vaincre des opposants, ou encore capturer des zones précises.

Même si ces épreuves se répètent dans le temps, on a grandement apprécié la diversité globale des Stages qui raviront petits et grands. Car même si les plus jeunes peuvent facilement se prendre au jeu et s’amuser, il y a tout de même du challenge et l’aide d’un plus grand fera la différence. En tout cas, Ocellus Studios démontre son savoir-faire et leur évolution dans les Platformers depuis leur jeu Marsupilami – Le Secret du Sarcophage.

Coloré et bien vivant

Visuellement parlant, le soft abonde de couleurs, c’est chatoyant, coloré comme il faut, très propre sans aucune bavure avec des teintes de brillance. Et les rêves profitent même de thèmes dédiés correspondant la plupart du temps à la particularité du Schtroumpf en question, avec par exemple la représentation de la gourmandise du Schtroumpf Gourmand. On trouve juste un peu dommage que tous ne profitent pas de ce même traitement de faveur. Musicalement les compositions accompagnent vraiment bien l’aventure. Enfin, les différentes indications sont disponibles en français.

Testé sur Xbox Series X avec un code fourni par l’éditeur