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Super Mario Odyssey : Lune-mi-neux !
Des myriades de secrets !

NOTE DE MaXoE
9Sélection Best Of MaXoE
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
La Nintendo Switch n'a pas encore fêté sa première année que Mario redéboule déjà, trop pressé sans doute de nous faire découvrir son nouvel ami Cappy. Super Mario Odyssey est donc la nouvelle aventure de l'ex-plombier moustachu, dans un jeu de plate-forme qui mise beaucoup sur l'exploration.

Un mariage forcé

L’aventure commence alors que Bowser (ayant revêtit ses plus beaux vêtements) enlève encore une fois la Princesse Peach dans un but bien précis : célébrer leur mariage ! Alors soit la Princesse le fait vraiment exprès d’être en danger, soit elle lance un message subliminal à l’élu de son coeur. Quoi qu’il en soit, Mario va devoir encore une fois la sauver mais Bowser a plus d’une casquette dans son sac, et réduit en lambeaux celle de Mario. Et Mario sans sa casquette, ce n’est plus Mario. Mais qu’à cela ne tienne, très vite il rencontre Cappy, un chapiforme (sorte de chapeau transformable et recelant un pouvoir) qui est à la recherche de sa soeur Tiara, enlevée elle aussi par l’infâme Bowser. Les deux nouveaux alliés partent donc pour une odyssée à bord d’un vaisseau nommé Odyssée.

Secrets bien gardés

Avant d’aller plus loin, parlons un peu de la base de ce nouvel épisode, bien sûr nous éviterons le spoil au maximum. Accompagné de Cappy, le but de Mario est de sauver la Princesse Peach des griffes de Bowser. Pour cela, nos deux compères doivent voyager de pays en pays (mondes), et plutôt que d’y aller à pied, ils vont se servir d’un vaisseau volant nommé Odyssée. Mais comme pour tout vaisseau, il lui faut du carburant pour se déplacer et ce sont des Lunes dispersées çà et là dans les différents mondes du jeu. Bien entendu, un seuil de Lunes minimum est requis pour changer de monde.

Comme à l’accoutumée dans un épisode Mario, il faut se débarrasser de l’affreux (boss) d’un monde afin de progresser dans l’aventure. Au niveau des Lunes, on vous rassure tout de suite, il y en a suffisamment à dénicher pour vous permettre de continuer votre progression sans contrainte.

Si l’on peut opter pour une progression linéaire, comprenez par là que l’on effectue uniquement les actions pour changer de monde, on peut aussi prendre son temps et essayer de dénicher le maximum de Lunes accessibles avant de changer de pays, une liberté très appréciable. Et si l’on opte pour cette seconde option, l’exploration prend une place prépondérante dans ce Super Mario Odyssey. Chacune des Lunes présente dans chaque monde peut s’obtenir de différentes manières : par le biais de différents mini-jeux, de séquences de recherche via photo, de retour en 2D, de transformations, de façon classique, et bien d’autres,… Il y a vraiment une large palette de possibilités.

Le tout dans des environnements ouverts qui apportent des contributions à la recherche. Tout ou presque peut receler un secret bien caché nous amenant à une nouvelle Lune et les mondes du soft de Nintendo regorge de secrets bien gardés. Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas joué à un soft extrêmement fourni de ce côté-là.

Mais les Lunes ne sont pas les seules collectibles à pouvoir être récupérés. On peut également partir à la
recherche de pièces violettes qui sont disséminées çà et là, apportant une monnaie locale à chaque monde pour acheter des collectibles ou des cosmétiques utiles. Les pièces traditionnelles sont également de la partie, servant aussi de monnaie utilisable partout. Par contre les pièces rouges ont disparu des radars…

Si l’on peut vous conseiller sur la façon de jouer à ce Mario, c’est de jouer en ligne droite puisque la fin de l’aventure n’est que le début et apporte encore plus de choses à faire et à découvrir : on peut citer de nouveaux lieux et de nouvelles façons d’obtenir des lunes, mais nous n’irons pas plus loin pour ne pas gâcher la surprise.

Ce qui fait énormément plaisir, c’est la fibre nostalgique que l’on découvre au travers de ce Super Mario Odyssey. Nintendo a ajouté bons nombres de références aux titres de sa licence Mario, et le tout dans des séquences jouables. Sans trop vous spoiler, on peut vous dire que l’on a pris un énorme plaisir à retrouver les fondements 2D de Mario, mais pas que !

Une large palette créative

Maintenant que nous avons fait un tour d’horizon, parlons du pouvoir de Cappy et de la maniabilité du titre. Comme vous le savez déjà, la console de Nintendo permet de jouer de différentes manières : Joy-Con attaché au grip, Pro Controller, mode portable, ou Joy-Con détaché. Bien que chacun de ces types de jeu permette une approche identique, les Joy-Con détachés donnent davantage de possibilités que nous allons aborder. Comme nous l’avons dit, Cappy dispose d’un pouvoir spécial, en plus de servir de chapeau de substitution, il intègre parfaitement le gameplay notamment grâce à une feature de capture.

Eh oui, Cappy n’est pas qu’un simple « chapeau vivant », il a la possibilité de prendre le contrôle de pratiquement toutes les bestioles rencontrées. Pour ce faire, Mario n’a qu’à l’envoyer « couvrir le crâne » d’un ennemi, et c’est là comme nous le disions, que la maniabilité des Joy-Con détachés fait des merveilles. Il suffit – à la manière des Wiimotes – de faire un mouvement de lancer pour envoyer valser Cappy. C’est ainsi que si l’on fait un mouvement vers le haut, Cappy est projeté dans cette direction, idéal pour récupérer certaines pièces, etc…

De même, avec un mouvement circulaire, Cappy va l’effectuer en jeu pour faire éclore des fleurs ou attaquer des ennemis par exemple. Une rotation régulière du stick permet d’effectuer une toupie sur soi-même. On peut également via les Joy-Con lancer Cappy droit devant soi et maintenir sa position avant d’effectuer un saut plongeon sur lui pour atteindre de nouvelles plates-formes. Et on ne vous parle pas des vibrations HD précises qui intègrent le gameplay pour plus de sensations et de mécaniques.

La firme de Kyoto nous avait habitué à deux générations de mouvements avec la Wiimote, mais on peut dire qu’avec les Joy-Con, un grand pas a été effectué, avec une plus large palette de mouvements innovante, créative et ingénieuse.

Ingénieuse et créative parce qu’à chaque capture d’ennemi, une nouvelle maniabilité s’offre à nous. Envie
d’aller voir à plusieurs mètres du sol ? Optez pour une grenouille et secouez les Joy-Con pour gagner encore plus de hauteur. Envie de se prendre pour une échelle afin de décrocher une Lune ? Empilez des Goombas grâce au saut des Joy-Con. Comptez une bonne cinquantaine de possibilités et vous avez là un système de gameplay bien complet et pêchu.

Et là nous ne venons de citer qu’une partie de l’utilité de Cappy, combinez toute cette palette de mouvements à ceux de Mario, et là c’est la folie. Car Mario n’est pas en reste, comme à son habitude il peut réaliser divers sauts, c’est-à-dire qu’il peut effectuer des sauts de plate-forme en plate-forme, une charge au sol pour activer des mécanismes ou briser des caisses, un saut un longueur pour accéder à des plates-formes éloignées, un saut mural, un saut de côté,…

On termine par un petit mot sur le mode « duo », jouable comme son nom l’indique à deux joueurs, ce qui fait toujours plaisir. Un joueur contrôle Mario (et par extension Cappy si besoin), tandis que le second joueur contrôle Cappy de manière indépendante mais avec une restriction de ne pas trop s’éloigner. Un mode agréable à jouer, surtout lorsqu’il s’agit d’initier de jeunes joueurs.

Nostalgie quand tu nous tiens

Ce Mario n’est pas que plaisant à jouer, il l’est aussi visuellement même si on dénote quelques petits bugs graphiques sans gravité, un peu d’aliasing et de clipping par endroit. Les environnements variés vont du traditionnel monde de la Glace en passant par des nouveautés comme le pays des Gratte-Ciel, les décors sont bien maîtrisés et on voit que les développeurs se sont amusés pour cacher de nombreux secrets. C’est coloré, fluide, et on retrouve toutes les petites touches d’un Mario classique : tuyaux, bestiaire,… Les thèmes musicaux accompagnant nos exploits sont pour certains issus d’anciens épisodes de Mario pour une touche de nostalgie, et les nouveaux thèmes s’accordent plutôt bien, surtout avec les morceaux en 8 bits.

NOTE MaXoE
9Sélection Best Of MaXoE
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

On l'attendait avec impatience ce nouvel épisode de Mario, et on peut dire sans faire trop de suspense qu'il ne nous a pas déçu. On retrouve l'esprit de Mario avec énormément de créativité, à se demander où les pontes de Nintendo sont allé chercher toutes ces idées. Comme on l'a dit plus haut, on ne va pas vous spoiler pour vous laisser découvrir par vous-même ce nouveau plateformer made in Nintendo. Peut-être juste de dire que l'exploration prend une part plus importante dans cet épisode. Dire que la Nintendo Switch n'a pas encore fêté sa première année, et accumule encore une fois un nouveau hit en puissance et incontournable du catalogue de Nintendo. Le cadeau idéal pour les fêtes de fin d'année.
ON A AIMÉ !
- Les possibilités de Cappy
- Les nombreux secrets
- Beaucoup de contenu à débloquer
- Les chapimorphoses
- Les "références" jouables
- Environnements variés
- Belle Ost
ON A MOINS AIMÉ...
- Quelques légers soucis techniques
- Peut devenir répétitif sur le long terme pour décrocher toutes les Lunes
Super Mario Odyssey : Lune-mi-neux !
Super Mario Odyssey
Editeur : Nintendo
Développeur : Nintendo
Genre : Action, Aventure, Plate-Forme
Support(s) : Switch
Nombre de Joueur(s) : 1 à 2
Sortie France : 27/10/2017

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