Nous avons l’habitude de vous proposer des tests de la licence motoGP. Vous pouvez ainsi relire notre test de la version 2021. La série est sérieuse, toujours, et plutôt bien foutue. D’ailleurs, avant d’attaquer les nouveautés de cet opus, rappelons quelques principes généraux. Le titre est un titre orienté simulation, c’est à dire que vous pourrez régler comme il se doit votre moto mais aussi gérer votre écurie entre deux courses. Le pilotage peut s’avérer exigeant si vous vous débarrassez de toutes les aides au pilotage. A l’inverse, si vous les activez toutes, vous pourrez vous initier gentiment au plaisir de la vitesse sur deux roues. Côtés licences, c’est le jeu officiel du championnat MotoGP donc vous avez tous les circuits, pilotes et bécanes. Du plaisir pour tous donc ! Les sensations sont donc excellentes et elles sont renforcées par la manette de la PS5 qui fait vraiment le job. Passons aux nouveautés maintenant.
Un passage par le passé ?
La grosse nouveautés et un mode appelé Nine Saison 2009. Ici, on nous livre d’abord une vidéo expliquant la concurrence dans le championnat GP de l’époque. Valentino Rossi dominait le monde mais ses concurrents étaient nombreux et talentueux. Vous allez être servis en vidéos de l’époque entrecoupées de séances de jeu, vous permettant de vous immerger dans la peau des pilotes de 2009. Pourquoi 2009 ? Selon les spécialistes, ce fut une saison d’exception. J’étais un peu sceptique à l’annonce de ce mode mais je dois avouer que je suis carrément agréablement surpris. Je me suis laissé aller à plonger la tête la première dans cette histoire qui s’avère effectivement passionnante. Et puis il y a du contenu car NINE Saison 2009 reproduit les 17 grands prix de la saison, organisés en chapitres pour un total de 39 défis à relever.
Il y a d’autres petites nouveautés. Ainsi le didacticiel a été amélioré. Il permet d’apprendre facilement les bases du jeu sur tout ce qui est gestion de l’électronique, usure des pneus, … Il y a aussi l’Académie MotoGP qui est très bien faite pour vous apprendre le pilotage et l’optimisation de celui-ci. Il y a également un système d’analyse de pilotage qui vous donnera des conseils pour vous améliorer. Il peut ainsi vous proposer de faire tel ou tel didacticiel mais aussi d’activer certaines aides au pilotage. Côté Carrière, c’est encore plus fin, vous pouvez désormais créer votre propre écurie ou en créer une autre mais il y a aussi pas mal de nouveautés, comme la cellule R&D, rendant la gestion de l’écurie plus intéressante je trouve. Cela dit, c’est encore un peu fade par moments. Pour finir, sachez qu’on peut désormais jouer en écran partagé, ça c’est une bonne nouvelle ! L’IA continue de s’améliorer aussi, avec des comportements moins bourrins dans les courbes.
Graphiquement, c’est la même partition sur l’opus précédent. C’est propre, c’est sérieux, c’est rapide et le framerate est irréprochable. On attend simplement la claque graphique de la next-gen, qui tarde à venir. Côté sons, c’est toujours aussi plaisant, les moteurs, les musiques d’ambiance, j’ai apprécié le tout.
Testé sur PS5.