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Persona 5 Royal : Une version New-Gen ultime !



Persona 5 Royal ne sera pas le seul titre de la saga à débarquer sur Xbox. Eh oui, si vous êtes passés à côté de l’information, Atlus a annoncé que les réputés Persona 3 Portable et Persona 4 Golden débarqueront en simultané le 19 janvier 2023 sur les machines de Microsoft, en même temps que sur Nintendo Switch, PS4 et PC. L’occasion de se rattraper en bonne et due forme, d’autant que ces moutures profiteront d’un sous-titrage français pour la première fois !

P5R reste un must-have, rappelons que depuis la disponibilité de la version Royal sur PS4, le soft est sous-titré dans la langue de Molière ! Vous ayant déjà proposé un test de la mouture initiale et de sa version « Royal », toutes deux sur PS4, comme à l’accoutumée nous n’allons pas revenir sur toutes les fonctionnalités du titre dont vous trouverez quelques extraits ci-dessous, mais nous intéresser principalement aux améliorations de cette mouture Xbox Series X dans un paragraphe dédié en fin de ce test.

– Informations Persona 5 Royal (PS4) –

Les Masques tombent
L’histoire de Persona 5 débute lorsque le héros est en plein casse du siècle dans un casino. Au gré de détours et de faufilement, il arrive facilement à sortir du bâtiment. Mais dehors, il tombe nez à nez avec la police locale, et il se fait attraper. Menotté et transféré à la gendarmerie, il subit tout l’arsenal de l’interrogatoire, coups et blessures compris. Puis on découvre le passé de cet Arsène Lupin en herbe. Lycéen taciturne sans histoire, un soir il a simplement voulu aider une femme en détresse face à un politicien insistant mais aussi très saoul. La police débarque, et évidemment ce n’est pas le politicien que l’on accuse mais notre lycéen, et cela implique bien-sûr toutes les complications qui vont avec. Il se fait renvoyer de son lycée et dispose désormais d’un casier judiciaire. On l’envoie donc en réinsertion dans un autre établissement scolaire, il est de surcroît placé sous la tutelle d’un patron de café qui lui suggère de ne pas s’attirer d’ennuis où il le vire de chez lui. Mais les ennuis ne vont pas tarder à arriver… Nous n’allons pas nous impliquer davantage dans le scénario, mais celui-ci est bien ficelé, il aborde de nombreux thèmes graves actuels comme le harcèlement, le meurtre,… Mais il sait aussi se montrer sous un ton plus léger avec différentes mises en scène entre les protagonistes.Les bases riche d’un JRPG
Persona 5 est un JRPG et contient tout ce qui le caractérise : un scénario intéressant et très présent, des combats classiques et dynamiques au tour par tour, de l’exploration, des quêtes annexes à réaliser et des donjons à explorer. Mais aussi des affinités sociales à tisser entre personnes du groupe et PNJs, des mini-jeux, des améliorations de caractéristiques selon les activités, des Persona à acquérir et fusionner,[… ]Sans oublier un calendrier à date butoir ! Concilier sa vie entre travail et vie privée/sociale n’est jamais une chose facile, et sur ce point Persona 5 le démontre bien. Dans une journée dans la vie d’un étudiant tokyoïte, on suit son rythme mais on va aussi lui imposer le nôtre. C’est ainsi qu’il va falloir apprendre à gérer son emploi du temps tout au long de la journée.
Tout d’abord il y a les cours, notre professeur n’hésite pas à nous questionner. En répondant juste, on se démarque en faisant évoluer la statistique d’intelligence. Oui, oui, vous avez bien lu, mais ce n’est pas tout.
Il va falloir se faire des ami(e)s dans ce nouveau lycée. Lors de discussions avec les étudiants, ceux-ci attendent parfois une réponse de notre part. Et si nos relations évoluent dans le bon sens, il se passe des choses bénéfiques pour nous, comme acquérir de nouvelles compétences par exemple.[…]En dehors de la vie d’étudiant
Comme traditionnellement dans les épisodes Persona, l’après-cours est également propice à la découverte de donjons dans un monde parallèle. Pour cet épisode, on évolue dans des « Palaces » ou plus exactement dans l’esprit d’interlocuteurs de Tokyo. Chacun de ces esprits révèle les pensées les plus malsaines de son interlocuteur dans l’optique d’aborder des thèmes dont nous parlions plus haut. Mais ce qui fait le sel de ces Palaces, outre les diverses ambiances qui s’y dégagent, c’est la manière dont il est possible de les aborder.[…]Un Hold-Up qui tourne mal
Revenons à ces deux phases de jeu : si l’on opte pour l’infiltration, on peut surprendre les ennemis et avoir certains avantages en combat. C’est à ce moment propice que les combats JRPG au tour par tour prennent le relais. Assez classique et dynamique dans son approche, le système utilise l’association d’une touche différente pour chaque action. Si l’on souhaite attaquer, il suffit d’appuyer sur la touche d’attaque, on peut également dégainer un pistolet, se défendre, utiliser un objet et se servir de compétences (ici, ce sont des Personas). Ces compétences liées aux Persona incluent différents types d’attaques élémentaires (certaines puisant dans les PV, d’autres dans la magie) […]Une version vraiment ++ !
Sans rien dévoiler sur les nouvelles séquences et cinématiques en anime, tous les ajouts ont été parfaitement intégrés avec le reste du contenu initial, ce qui fait que l’on se retrouve avec une partie scénaristique encore plus étoffée et cohérente. […]Lire l’intégralité du test.

Que vaut cette version Xbox Series X ?

Après ce récapitulatif, parlons plus en détail de cette version Xbox Series X. En premier lieu, version Royal oblige, tout le contenu conséquent (les éléments de gameplay ajoutés par la mouture PS4 Royal) est bien présent. A savoir, sans tous les citer, de nouveaux pans de scénario, un semestre supplémentaire, des confidents, un grappin ou encore des ajouts sur les combats.

Si certains DLCs manquaient à l’appel sur la mouture Royal PS4, et demandaient un passage à la caisse, ce qui à vrai dire était l’un de nos petits reproches lors de notre test PS4 dédié, aujourd’hui ce n’est plus le cas. Tous ces DLCs sont maintenant inclus sur Xbox Series X comme les costumes provenant des softs « Dancing » ou de « Q2 » par exemple. Ce qui représente tout de même environ quarante-cinq « extensions ».

Vous l’aurez déjà peut-être compris à la lecture de ces quelques lignes, notre coup de cœur de l’époque n’a pas changé, et est même rapidement de retour grâce également aux petits ajustements techniques opérés !

Testée sur Xbox Series X, cette version profite comme son homologue, d’une palette graphique en « 4K ». Néanmoins en comparaison de la PS4 Pro, même via la rétrocompatibilité PS5, nous avons remarqué un grain encore plus net, des teintes de couleurs encore plus chatoyantes qu’auparavant, et en plus il y a l’intégration du 60FPS. Ce dernier apporte une meilleure plus-value par une fluidité accrue. Rappelons qu’à l’époque, la mouture PS4 Pro subissait une limitation à 30 FPS.

Testé sur Xbox Series X