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The Division 2 – Warlords of New York : Un retour moins glacial



Le terme « nouveau » n’est pas tout à fait exact puisque l’on peut aller, et donc retourner à New York, terrain de jeu du premier opus, là où avait commencé la contamination des billets de banque par le virus mortel, la Variole Chimera, plus communément appelé le Poison Vert. Seulement la neige qui recouvrait les lieux à l’occasion du Black Friday n’est plus, c’est donc l’occasion de voir New York sous une nouvelle facette durant les beaux jours.

Avant de continuer cette partie, il y a tout de même deux choses importantes à connaître. Tout d’abord, ce DLC Warlords of New York n’est pas un stand-alone, The Division 2 est requis pour le faire fonctionner. Ensuite, il y a plusieurs méthodes pour se le procurer. Si vous possédez déjà le jeu de base The Division 2, vous aurez besoin d’acheter la version numérique de ce DLC intitulé Warlords of New York Expansion.

Si en revanche vous n’avez pas la mouture The Division 2, deux possibilités s’offrent à vous. Soit vous pouvez vous procurer directement Warlords of New York Édition comprenant le jeu The Division 2 + ce DLC Warlords of New York et le Tactical Response Pack. Soit opter pour la version « supérieure » Warlords of New York – Ultimate Édition qui contient, en plus de TD2, ce DLC Warlords of New York, le Tactical Response Pack ainsi que des contenus bonus (pack Ultimate + Pass de l’année 1).

Maintenant que vous êtes en possession de ces éléments, nous allons nous intéresser pleinement au contenu de Warlords of New York, n’hésitez pas, si nécessaire, à relire notre test du jeu initial afin de vous rafraîchir la mémoire sur les différentes mécaniques du titre.

Retour à New York

Avant toute chose, il faut savoir que cette extension s’adresse à un personnage de niveau 30 possédant un équipement World Tier 5. Et comme les choses sont bien faites, Ubisoft a pensé, à l’instar d’un Destiny, à intégrer un effet boost permettant d’atteindre directement le Level recommandé : 30, en sachant que DLC permet d’aller jusqu’au Level 40, ce dernier étant nécessaire pour réaliser la dernière mission scénarisée principale. Dernière précision, en vous lançant à l’assaut de New York, il est impossible de revenir à Washington DC avant de compléter la trame principale de ce DLC.

D’un point de vu scénaristique, cette extension nous ramène à New York, lieu de départ de la prolifération du virus de la Variole Chimera (ou Poison Vert), dans une parcelle différente du premier opus. Il est question de traquer une nouvelle fois Aaron Keener, l’agent renégat de la Division devenu rebelle, et surtout le vaincre. Pour cela il faut d’abord connaître sa position, ce qui nous amène à anéantir plusieurs de ses lieutenants, quatre plus précisément dans tout autant de nouveaux quartiers à libérer et dans l’ordre de son choix à l’instar d’autres productions de l’éditeur (comme Far Cry 5 pour ne pas tous les citer).

Il y a le hackeur Theo Parnell adepte des drones, James Dragov, expert des armes lourdes à la tête de l’iconique faction des Rikers, l’ancien Black-Ops assoiffé de vengeance Javier Kajika et la chimiste Vivian Conley, experte en explosif à la tête des Nettoyeurs. Six à huit heures sont nécessaires pour venir à bout de ce supplément, qui ne concerne -soulignons-le- que cet axe scénaristique. À propos, même si cette trame est assez convenue, on apprécie de retrouver quelques visages connus du premier opus mais aussi les factions des Rikers et des Nettoyeurs.

Un gameplay efficace et plus tactique

Redécouvrir la ville de New York est appréciable, même si fatalement un air de déjà vu s’installe mais avec la couche de neige en moins. On découvre alors des environnements dévastés avec des rues jonchées d’ordures, de nombreuses carcasses de véhicules et de la végétation reprenant ses droits, comme dans TD2 en somme. Quatre nouveaux quartiers ayant chacun leur ambiance et leur atmosphère, sont visitables : Battery Park, Two Bridges, Civic Center ainsi que Financial District. Chaque lieu, toujours aussi bien conçu, permet de récupérer comme à son habitude, des armes, des composants ou encore des caches SHD, le tout en vadrouillant dans les rues et sur les toits des buildings mais aussi en affrontant les ennemis, Rikers, et autres Nettoyeurs.

Le gameplay général est toujours aussi efficace en restant à quasi identique à TD2 sauf que cette fois on sent que les adversaires sont encore un peu plus agressifs pour de belles joutes, même si l’on retient surtout les affrontements contre les lieutenants plus difficiles à abattre. Encore une fois, la dimension tactique est de mise et il faut se mouvoir régulièrement en fonction des événements, surtout avec le retour des Nettoyeurs en possession de lance-flamme, ils étaient déjà ennuyants dans TD1, là ils le sont encore plus. On regrettera juste encore une fois l’aspect Sac à PV prenant la même dimension. Une fois que l’un des lieutenants de Keener passe l’arme à gauche, on récupère un nouveau gadget (quatre au programme donc), histoire de varier les plaisirs mais on le précise, aucun n’a l’ascendant sur un boss en particulier.

Retouche : Gear 2.0, DZ, Loot et apparition de Saisons

Grosse nouveauté si l’on peut dire, l’inventaire, et donc la gestion de l’équipement, a été revu dans un système Gear 2.0. Si l’on avait un peu de mal à se repérer dans TD2 avant d’en prendre l’habitude après de longues heures de jeu, ici le système a été simplifié, peut-être un peu trop d’ailleurs mais il demeure donc aussi plus facile à assimiler. Pour faire simple, les attributs de chaque équipement ont été révisés, cette révision est absolument imposée à tous, les joueurs(euses) anciens comme nouveaux(elles) dans l’aventure et qu’ils possèdent ou non cette extension. Forcément, vous allez pester si vous avez longuement farmé pour faire votre build ultime…

En plus de l’aventure scénarisée et des missions secondaires, le contenu End Game permet l’obtention de SHD, un système de progression différent. Ainsi à chaque fois que l’on obtient de l’expérience puis des Levels SHD, on gagne des points à répartir dans quatre branches permettant d’améliorer sa défense (santé, résistance, etc…), sa stabilité ou même ses capacités, ce qui amène de la complémentarité au nouveau système Gear 2.0. De même, il y a aussi des optimisations sur la DZ (Dark Zone), la quantité de loot obtenue, le craft et bien d’autres.

En complément de tout cela, c’est l’apparition des Saisons sur une durée de trois mois qui fera plus ou moins rester les joueurs(euses) dans le jeu selon leur persévérance. Concrètement, le déroulement se base sur les missions scénarisées, c’est-à-dire qu’il faut abattre plusieurs lieutenants avant d’accéder à leur chef mais que d’autres activités sont aussi présentes. Un contenu qui est donc sur la durée pour permettre une rejouabilité quasi infinie en renouvelant l’expérience, même si comme nous l’avons dit, tout dépendra de sa persévérance et de la lassitude de chacun sur la durée.

Testé sur Xbox One X