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Tom Clancy’s The Division 2 : Une suite plus dense, variée et addictive
On attend le suivi

NOTE DE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
C'est seulement 3 ans après le premier opus que The Division 2 débarque. Disons-le tout de suite : même si le premier The Division nous a fortement plu grâce à son mélange TPS/RPG jouable à plusieurs, ce second volet, bien qu'il dispose de moins de surprises, est encore meilleur que son prédécesseur.

Le parcours du premier The Division a pu faire grincer des dents à ses débuts. Il faut dire que malgré les nombreuses qualités du titre décrites dans notre test, et qui plaident en sa faveur, il manquait quelque chose. Refaire les missions en difficulté supérieure pour XP/Looter n’était pas suffisant, de même que les missions secondaires se ressemblant trop sur le fond, alors Ubisoft et ses équipes ont naturellement effectué un suivi du soft, et au fil du temps il s’est bien amélioré, comme beaucoup de jeux disposant aussi d’un suivi d’ailleurs. Mais le titre n’a toutefois pas su se corriger entièrement notamment sur ses bugs récurrents ou de serveurs qui obligent à recommencer la mission.

C’est donc avec tous ces éléments en main que l’on attendait ce second épisode de The Division de pied ferme, en espérant ne pas avoir de bugs et de nouvelles expérimentations, plutôt que de rester sur ses acquis. Et on peut d’ores et déjà dire que de ce côté-là, le contrat est rempli.

Washington a besoin de vous !

Avant de partir à l’assaut de Washington, il est indispensable de passer par une phase de personnalisation du personnage. Bien entendu, on ne peut pas transférer son avatar issu du premier The Division mais s’en créer un de toutes pièces. Plus complet et poussé que dans ce dernier, on peut choisir le sexe de son personnage, modifier sa coupe de cheveux, la couleur, la tête, les apparences du visage avec notamment la longueur du nez, le contour des yeux, le menton,… Ainsi qu’un ou plusieurs signes distinctifs tels qu’un tatouage au cou et/ou au mollet, une cicatrice, etc…

Après New York totalement enneigé comme « premier terrain de jeu », place désormais à Washington D.C. Sept mois se sont écoulés depuis l’apparition du virus mortel, la Variole Chimera plus communément appelé le Poison Vert. En tant qu’Agent de la Division, vous êtes l’un(e) des seul(e)s à pouvoir empêcher la propagation de malfrats réunis en plusieurs factions distinctes, cherchant semble-t-il d’après les rumeurs à préparer un coup d’Etat. Vous allez donc devoir les repousser, mais aussi reprendre et garder la ville sous contrôle.

On reprend donc toutes les bases déjà installées dans le premier épisode. Mais même si les missions principales et secondaires ont une approche narrative mieux mise en scène, le/la héro(ïne)s étant muet(te) comme dans le premier opus, cela n’aide pas forcément à l’immersion. En l’état la trame n’est pas révolutionnaire, elle est dans le patriotisme et l’approche reste finalement anecdotique. Néanmoins, contrairement au premier volet, la population survivante s’organise pour la survie grâce notamment à la culture, là où dans The Division 1, la nourriture venait à manquer. Et bien entendu comme pour son prédécesseur, de nombreux collectibles sont à récupérer pour en apprendre davantage sur les événements. On termine pour vous signaler que non, il n’est pas nécessaire d’avoir fait The Division premier du nom pour saisir les enjeux du scénario.

Un gameplay toujours aussi technique

Pour ce second opus, l’hiver et ses événements climatiques associés ne sont plus présents mais laissent place à une saison plus chaude dans une toute nouvelle ville, Washington D.C. On retrouve des environnements variés toujours sur du post-apocalyptique, sauf que cette fois on y voit plus de nature. Les couleurs sont plus vives, la brume s’invite, les effets de lumière sont encore plus présents et même les animaux sauvages comme les cerfs, sont de sortie. La ville n’hésite pas à jouer sur la coexistence entre des ruelles où les ordures se chevauchent et une végétation apportant de beaux paysages.

Si vous avez déjà mis la main sur le premier The Division ou si vous avez passé de très nombreuses heures dessus, vous ne serez en aucun cas dépaysé par le gameplay et la prise en main, vous allez reprendre rapidement vos marques.

Tout comme son prédécesseur, le soft nous fait incarner un personnage que l’on peut faire évoluer jusqu’au Level 30 grâce à l’XP acquis durant de nombreuses missions, éliminations, etc… On a également la possibilité d’utiliser deux armes principales (sniper, fusil d’assaut, mitraillette,…) et une arme de poing, mais aussi ce que l’on appelle deux gadgets. Pour ces derniers, on retrouve ce qui a fait le succès du premier opus, comme la tourelle ou les mines par exemple, mais cette fois ces gadgets sont au nombre de huit sans compter les variations possibles.

Autrement dit, si l’on pouvait déjà utiliser une variante d’une tourelle pour « assommer » les ennemis, ici c’est pareil mais avec des effets différents. Parmi ces gadgets, on en compte également de nouveaux en la présence de drones ou encore de lucioles. Véritables atouts pour les missions, ces divers gadgets peuvent être débloqués comme bon nous semble, à nous donc de choisir celui que l’on préfère, oubien  effectuer des expérimentations au préalable. Comme pour le premier soft, ces petits joujoux se révèlent indispensables tant ils peuvent nous sauver la mise sur des missions à hauts risques, ou lors de certains combats.

D’ailleurs à ce propos, on retrouve la même approche que pour le premier The Division, c’est-à-dire que les affrontements contre les différentes factions sont très tactiques. Il faut se mettre à couvert pour recharger, se soigner, changer de planque lorsqu’une grenade est lancée, utiliser ses aptitudes (les gadgets) et même être technique dans l’ordre d’élimination des ennemis. Eliminer des cibles comme des médecins ou des ingénieurs en premier lieu pour éviter des réapparitions d’ennemis et de tourelles enlève une sacrée épine du pied lorsque l’on est face à un groupe d’ennemis redoutables. Inutile de dire que l’on apprécie toujours autant ce gameplay sur la tactique et la technicité.

La bonne idée du blindage mais…

Concernant l’IA des ennemis, on remarque que d’un côté celle-ci a évolué dans le bon sens, nos adversaires n’hésitant pas à nous encercler et nous envoyer des grenades, changer de position, etc… Mais de l’autre il y a encore quelques lacunes : si certains d’entre eux nous foncent toujours dessus pour tenter de nous déloger de notre cachette (logique), d’autres courent simplement dans tous les sens pour rien en attendant d’être achevés, ou alors se mettent à découvert les uns derrière les autres attendant d’être canardés…

Pour un aspect plus tactique et pour sans doute effacer une partie de ces défauts d’IA, un changement « significatif » entre guillemets a été apporté et se trouve désormais via l’ajout d’un système d’armure. Concrètement, si toucher la tête plusieurs fois permet toujours d’effectuer de lourds dégâts (même si l’aspect roleplay « réaliste » en prend un coup mais c’est l’aspect du loot qui veut cela), les adversaires élite ont maintenant des morceaux d’armure qui les protègent. On peut donc aussi bien se focaliser sur les faiblesses visibles de l’ennemi que sur son blindage afin de le faire voler en éclat et ainsi découvrir une nouvelle faiblesse plus accessible.

Si cette feature est intéressante en soi, on déplore tout de même le besoin d’une quantité astronomique de balles sur le blindage avant de le détruire, du coup on essaie de se focaliser uniquement sur les parties visibles et c’est dommage parce que l’idée est bonne, il manque juste un petit équilibrage entre les parties visibles et non visibles pour que cela fonctionne bien. Au rayon des déceptions, on note toutefois de bien plus gros problèmes, assez rageant pour ne pas dire frustrant : en effet on retrouve le même type de plantage que dans le premier The Division.

Si une partie de notre expérience s’est passée sans encombre, on a tout de même rencontré des soucis de serveur, par exemple les ennemis ne bougent absolument pas même si on tire dessus, de même une grenade lancée n’explose pas pour qu’ensuite tout reprenne en décalage, avec notre personnage qui est sur le point de passer l’arme à gauche et juste au  moment où l’on essaie de se soigner, on reçoit une erreur de serveur puis une déconnexion… Bien entendu, à la réapparition après la recharge de la partie, on est mort…

Forteresses et petites nouveautés

Dans cet opus, toujours séparé par quartier et tranche de Level conseillé, il existe des Forteresses. Pour y accéder et déloger les ennemis, il suffit simplement de remplir les conditions prérequises comme un Level prédéfini (26 par exemple) ou réaliser certaines missions. On retrouve aussi toutes sortes d’activités entre missions principales, annexes, capturer des avant-postes, aider les refuges à mettre au point leurs projets, et bien entendu moult collectibles à ramasser.

Le soft est donc plus diversifié qu’avant et c’est une excellente chose pour varier les plaisirs puisque les environnements cassent une partie de monotonie et de répétitivité qui peut s’installer. On a aussi les activités dites End Game ayant plus d’intérêt grâce à la nouvelle faction des Black Tusks. Ce sont des ennemis qui sont plus dangereux, certains d’entre eux ayant même des gadgets comme notre personnage, la stratégie est donc encore plus présente. Mais plutôt que de tout vous expliquer, on va vous laisser voir cela par vous-même.

Qui dit The Division dit aussi Dark Zone et ça tombe très bien car les amateurs(trices) seront ravis de retrouver la DZ dans The Division 2. On a dit « la » DZ ? Rectification il n’y a plus une mais désormais trois Dark Zone, ces dernières étant également réparties par tranches de Level afin que les néophytes de la DZ puissent jouer sans être fatalement tués par un Haut Level. Chacune des DZ permet de varier les approches de jeu, l’une d’elles est plus confinée mais aussi plus dangereuse car la vision est limitée, alors qu’une autre met en place un environnement beaucoup plus vaste avec une visibilité optimale pour vous frotter aux autres joueurs. Oui, la DZ constitue le PVP du jeu où vous pouvez avoir des alliés comme des ennemis, pour plus de détails sur la DZ vous pouvez relire notre test du premier opus. Il faut savoir aussi que la DZ n’est pas le seul point PVP du jeu. En effet on retrouve également le mode Escarmouche et Domination que l’on a déjà connus auparavant.

Une dimension RPG très complète avec quelques modifications

A l’instar du premier The Division, le début nous emmène sécuriser un point fort de la ville, un lieu stratégique qui sert de base des opérations. Ici, il s’agit carrément de la Maison-Blanche mais plutôt que d’améliorer les différentes ailes afin de consolider les trois secteurs de la base (cf The Division 1), dans The Division 2 cela se passe différemment. En effet, plutôt que de tout avoir sur un « plateau », les différents secteurs que l’on a déjà connus, comme le Poste de Fabrication, sont à débloquer au fur et à mesure de nos pérégrinations, et cela grâce à des personnages spécifiques se trouvant dans des refuges. Ces refuges jouent un rôle très important dans la suite des opérations.

Concrètement, on se rend dans un refuge, un lieu déjà plus accueillant et vivant que les planques du premier The Division. Au lieu de se diriger vers le chef de patrouille et le panneau de renseignement sur les missions, c’est auprès du chef de secteur que l’on se rend pour effectuer/accepter des missions, mais aussi auprès des habitants pouvant faire partie (ou non) des personnages-clés nécessaires à l’amélioration de la base de la Maison-Blanche.

On peut par exemple élaborer des projets, c’est-à-dire que pour que la base évolue avec divers éléments il faut des prérequis spécifiques comme la réalisation de certaines quêtes annexes, principales ou personnages importants travaillant à la Maison-Blanche. Ainsi si l’on retrouve le genre typique de missions comme abattre tel ennemi, réaliser des activités, sauver des otages ou encore récupérer des ravitaillements, de nouvelles missions existent et pour en réaliser certaines, il faut simplement disposer de matériaux, équipements, etc… et les donner au donneur de quêtes correspondant afin de faire évoluer ledit refuge.

Une fois de retour à la Maison-Blanche, on peut avoir accès à divers services en fonction de ce que l’on a débloqué au fil du jeu. On a donc logiquement accès à un Marchand pour les achats, un Poste de Fabrication servant à fabriquer de l’équipement et armement, ainsi que des Mods grâce aux divers matériaux trouvés sur le terrain et les schémas correspondant. Ou encore à la Plateforme de Compétence auprès de l’intendant, pour ne citer qu’eux.

Pour en revenir à la Plateforme de Compétence, comme son nom l’indique on peut y débloquer plusieurs types de compétences : bonus actif, passif et des gadgets. Ainsi à l’aide de PCs (points de compétence) obtenus à la fin de la quête principale, on peut débloquer l’un des gadgets disponibles comme les drones, tourelles, lucioles ou encore des mines. Une fois débloqué, on s’en équipe pour pouvoir s’en servir, mais ce n’est pas tout. Comme pour le premier soft, des variantes sont à débloquer, prenons comme exemple la tourelle qui peut être incendiaire, type sniper élite ou assaut sauf qu’à contrario de The Division (1) pour avoir accès à l’une de ces variantes, cela ne se passe plus par les améliorations d’une aile mais par des points de Technologies SHD.

Concrètement ces points peuvent s’obtenir de diverses manières : via le Level Up du personnage, des caches ou encore en accomplissant des missions. Une fois en possession de ces points, on débloque alors la spécialisation du gadget de son choix ou alors on décide d’acquérir d’autres types de bonus. Car oui, les points SHD ne servent pas uniquement pour les gadgets mais également pour acquérir des attributs passifs et actifs très intéressants avec la possibilité de transporter davantage de Kit de Soin, avoir accès à la seconde arme principale, agrandir la taille maximale de l’inventaire, etc… etc… Attention toutefois, certains attributs nécessitent quelques prérequis pour être débloqués, comme un palier de Level pour le personnage à atteindre.

Avec ce système on ne peut plus complet, on retrouve aussi toute la gestion possible de l’inventaire pour notre personnage. Ainsi pour s’équiper d’un nouvel équipement, il suffit de l’acheter, de le créer ou de l’amasser sur l’ennemi, puis on l’équipe naturellement en ayant le Level requis en choisissant bien-sûr ce qui nous correspond le mieux pour se défendre et combattre. Inutile de préciser que plusieurs combinaisons sont possibles : plutôt orienté sniper uniquement ou encore un mix sniper, fusil d’assaut ? A vous de faire les bons choix.

N’oublions pas non plus que le butin est toujours répertorié en diverses couleurs symbolisant son niveau de qualité, sa rareté et donc des caractéristiques potentiellement différentes. Sur ce point le système de loot est toujours aussi bien calibré, avec un bon dosage entre communs et raretés, n’amenant ainsi aucune frustration. Récupérer une nouvelle arme aux très bons attributs incite à continuer à jouer plus. Une sorte d’addiction survient comme on pouvait déjà le ressentir dans d’autres looters/shooters.

Plus vivant

Nous vous en avons déjà parlé plus haut, Washington D.C apporte un nouveau contexte environnemental, si celui-ci reste très agréable pour la rétine avec notamment de nombreux détails et effets visuels plus percutants, on ne va pas se mentir, l’identité de The Division 2 devient « lambda ». Pourquoi ? Et bien parce qu’un monde post-apocalyptique en plein printemps/été, c’est assez commun. On ne dit pas que le jeu n’est pas beau, surtout avec les effets d’explosions vraiment saisissants : la lumière flash des snipers, les couleurs plus vives et chaudes, des environnements différents, amplifiés par du 4K, HDR sur Xbox One X… Mais il manque à The Division 2 ce supplément d’âme qu’avait le premier opus lors de sa découverte. L’ambiance sonore de son côté reste dans le ton pour bien nous immerger. Dernier petit mot pour les amateurs(trices) ayant l’équipement adéquat, le soft est compatible Dolby Atmos.

Testé sur Xbox One X

NOTE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Logiquement, The Division 2 est plus abouti que son prédécesseur, il en reprend la majeure partie et y apporte des améliorations succinctes. De cette manière, le soft des équipes d'Ubisoft est plus intéressant grâce à du contenu beaucoup plus dense et des améliorations apportées ici et là qui sont assez nombreuses pour que l'on reste accroché. Mais si The Division 2 a toujours son côté addictif grâce à son gameplay nerveux et sa multitude de choses à faire, de l'autre côté on trouve que Washington manque d'âme, dispose d'une interface moins claire qu'avant. On a aussi une forte impression de déjà-vu et l'IA peut aussi bien être géniale que totalement à côté de la plaque. Sans être révolutionnaire, The Division 2 est un bon jeu qui a su évoluer dans le bon sens, et qui conviendra aux amateurs(trices) de looters/shooters en quête de contenu dense et varié. On attend maintenant de voir les évolutions apportées par le suivi.
ON A AIMÉ !
- Gameplay toujours aussi technique et nerveux
- Les gadgets
- Des environnements détaillés
- Un contenu très varié...
- ....et ce même en End Game
- Les effets pyrotechniques
- La personnalisation
ON A MOINS AIMÉ...
- Manque d'âme
- Des bugs du premier opus encore présents
- Héros(ïne) muet(te)
- Certains y trouveront beaucoup trop de ressemblances avec son prédécesseur
- L'interface moins claire qu'avant
Tom Clancy’s The Division 2 : Une suite plus dense, variée et addictive
Tom Clancy's The Division 2
Editeur : Ubisoft
Développeur : Massive Entertainment, Red Storm Entertainment, Ubisoft (Reflections, Annecy, Leamington, Sofia)
Genre : TPS, Action, RPG
Support(s) : PC, PS4, Xbox One
Nombre de Joueur(s) : 1 / 1 à 8 / 1 à 12
Sortie France : 15/03/2019

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