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Sélection MaXoël de Tof : Switch, Zelda, Star Wars, Bruno Major, Batman, Velvet



C’est donc mon tour de proposer une sélection de cadeaux de Noël. Evidemment, je prends dans mes domaines de prédilection : musique, comics et jeux vidéo. Mais je vous propose aussi un ou deux autres petits trucs.

Jeux Vidéo 

Une année riche en jeux de toutes sortes, voici une petite sélection à mettre sous le sapin. La vraie vedette de cette année, c’est sans conteste, de mon point de vue, la Switch. La petite console déjà critiquée avant même de sortir a trouvé son public et ses éditeurs. Beaucoup de jeux sortent sous sa bannière, y compris des grosses productions réservées au trio Xbox One – PS4 – PC habituellement. Elle est pour moi assez idéale, entre salon et nomadisme. Et puis il y a eu Zelda, la claque vidéoludique de l’année. 

Breath Of The Wild (03/03/2017 – Aventure – Switch – Nintendo) a révolutionné la saga. Son monde ouvert est juste hallucinant. La conclusion de notre test : « Adieu vie sociale. Quand vous entrez dans le monde de Zelda, vous ne savez jamais quand vous en ressortirez. Le monde est bourré de choses à faire, de missions à accomplir, de trucs à ramasser. Les énigmes sont délicieuses et surtout elles sont très nombreuses. Et puis cette carte mais regardez-moi cette carte ! On se balade pour le plaisir, à pied ou à cheval. On cherche à tout voir, à visiter chaque recoin, à parler avec chaque habitant. Côté combats, on a un vrai challenge avec des ennemis coriaces et retors. Vous passerez aussi des heures à vider chaque poste avancé, pour le plaisir, à activer toutes les tours, à accomplir chaque quête. Bref, un nouvel étalon dans le domaine de l’aventure/action en monde ouvert. Nintendo revient en grande forme, on adore ça. La Switch peut dire merci à ce Zelda.« 

Restons chez Nintendo pour Splatoon 2 (21/07/2017 – Action/Multi – Switch – Nintendo). Le multi façon Nintendo fait toujours mouche. La conclusion de notre test : « Même si la campagne a parfois du mal à nous accrocher, elle ne manque pas de petites nouveautés rigolotes. Mais ce qui fait l’essence du jeu c’est le multi, indéniablement. Cela fonctionne toujours aussi bien, les parties sont enivrantes et les nouveaux modes et nouvelles cartes vont vous dépayser un peu. La réalisation est sans faille comme d’habitude. En bref, une suite qui pourrait faire grogner par son manque de nouveautés mais, nous on y voit surtout un très beau moyen de s’amuser. En tout cas, si vous n’avez jamais joué à Splatoon, vous adorerez ! Et puis, comme d’habitude, on nous promet de nombreuses et régulières mises à jour.« 

Plus sombre, Injustice 2 (18/05/2017 – Combats – PS4, Xbox One – Warner Bros). La licence avec du DC dedans est revenue pour animer nos soirées de baston. La conclusion de notre test : « Pfiouuu. Ils ont encore fait mieux. Le gameplay est aux petits oignons, à la fois accessible et très technique. Le roster de combattants est parfait et le mode Histoire nous tient en haleine avec un scénario bien peaufiné. Alors oui, les puristes vont peut-être préférer un Street Fighter ou KOF par leur technicité plus grande mais ce titre offre beaucoup de finesse. Que dire de plus ? Rien, à part qu’il mérite de gagner le prix du festival pour les jeux de combat.« 

Et puis il y a aussi Battlefront 2 (17/11/2017 – PS4, Xbox One, PC – FPS – EA). Certes le jeu a un peu crispé le public avec ses micro-transactions mais tout cela est du passé. C’est un bon jeu multi avec une campagne solo très agréable. La conclusion de notre test : « Oh oui on a bien fait d’attendre. Le jeu a été assez critiqué lors de sa sortie et ceci sur deux points principaux : une campagne un peu courte (même si c’est un peu le lieu commun pour ce type de jeu) et les micro-transactions qui transformaient le titre en un affreux Pay-To-Win. Aujourd’hui, c’est assez différent. Les micro-transactions ont disparu et le jeu s’est un peu étoffé avec deux nouvelles maps et un bout de campagne supplémentaire grâce à une mise à jour gratuite. D’ailleurs EA s’était engagé à ne faire que des updates non payants. Du coup, nous voilà face à un soft qui raconte une histoire cohérente avec l’univers, qui offre des modes en ligne tout à fait conséquents et qui est beau. Je crois que le contrat est rempli !« 

L’année a été riche, encore une fois. Je vous conseille donc aussi Fortnite (25/07/2017 –  PS4, Xbox One, PC – TPS – Epic Games). Certes le jeu manque un peu d’originalité mais il est mis à jour fréquemment et j’ai beaucoup aimé son ambiance. Relisez notre testArms (16/06/2017 – Switch – Combat – Nintendo) nous a surpris aussi par la finesse insoupçonnée de son gameplay. Très très bon pour les parties à plusieurs, le fun est forcément présent. Notre test est . Et puis dans un autre genre il y a Les Piliers de la Terre (15/08/2017 – PC, PS4, Xbox One – Point’n click – Daedalic Entertainment).  L’adaptation est belle et l’ambiance est au rendez-vous. Bref, on a aimé comme vous pouvez le voir dans notre test.

 

Musique

Encore une année riche en jolies choses. Difficile de vous conseiller ici tel ou tel album. Mais tout de même voici un mélange qui se veut éclectique. 

Commençons par Bruno Major avec son album A Song For Every Moon (Jazz/pop – Pias – août 2017). Voici notre chronique : « Velours. Douceur et précision. Très belle galette que nous offre Bruno Major. Si on écoute d’une seule oreille, on pourrait se dire qu’il s’agit d’un énième album un peu crooner, un peu jazz. Mais entrons un peu dans les détails, car cette musique s’apprécie pleinement dans ce contexte. Les instruments sont mesurées, souvent effleurés même. Et puis l’artiste a une voix incroyable. Terriblement sensuelle, presque parfaite. Ce que j’aime aussi, ce sont les accords jazz, ces légères dissonances qui font la différence. Son passé de guitariste de jazz se sent à chaque piste, il maîtrise totalement le genre qu’il mêle allègrement à une forme de pop. Le tout crée une ambiance réellement particulière. Prenez There’s Little Left par exemple. Un rythme langoureux, la voix cristalline de l’artiste et, au milieu, une guitare qui sort un son brut de décoffrage, sans chichis. J’adore« . 

Si vous préférez le blue, écoutez le dernier album de Jonny Lang. Il s’appelle Signs (Blues/Rock – Provogue – août 2017). Notre chronique : « Cela fait bientôt 10 ans que Chapelier Fou nous propose sa musique électronique. Une musique plutôt douce, plutôt introspective, en délicatesse. On retrouve cette patte sur cette galette. Il a invité quelques musiciens (violon, alto, clarinette, guitare) histoire de sortir un peu de ses machines. Le mariage est très réussi, franchement captivant. Ainsi qu’il soit seul avec son électronique ou en groupe, Chapelier Fou est un orfèvre de la musique électro. C’est fouillé, travaillé, flirtant souvent avec le classique. Mais surtout, il arrive à nous surprendre très fréquemment. Je pense ainsi à Guillotine. C’est une pure réussite. Les cordes se mêlent à des sonorités dont lui seul a le secret. Le voyage est hypnotique. Et que dire de Temps Utile, ce morceau joue sur l’originalité sans jamais tomber dans le bizarre car notre artiste est toujours en recherche de la mélodie, ce qui est appréciable. Si la musique électro a besoin d’un chef d’orchestre, Chapelier Fou est clairement sur les rangs.« 

J’ai aussi beaucoup aimé la dernière galette de Starsailor. Elle s’appelle All This Life (Rock, pop – Cooking Vinyl – septembre 2017). Voici un extrait de ma chronique : « Le rock comme on l’aime. Suffisamment rugueux pour nous accrocher, suffisamment inspiré pour nous interpeller. Les mélodies sont habiles, vraiment, la voix survole l’ensemble avec une aisance admirable.  Ecoutez Take A Little Time. Une tuerie absolue. Inspiré en tous points. L’intro est basée sur des choeurs qui ont un petit côté vintage, le lead vocal débarque alors et la magie opère. Blood est une autre perle de cet album. Tout en délicatesse, une voix, des arpèges à la guitare et on se laisse emporter ailleurs au moment où la batterie entre dans le jeu. Et puis ces guitares qui finissent le travail !« . 

Et puis il y a eu d’autres petites choses comme Debout Sur le Zinc (notre article), Nord (notre article) ou Cabadzi (notre article)Bref, une très jolie année. Et puis pour d’autres choses encore, vous avez notre rendez-vous La Playlist

Comics 

L’année fut riche aussi du côté des comics. Voilà une petite sélection, toujours pour mettre sous le sapin. 

Il y a Juste Un Peu de Cendres (octobre 2017 – Glénat). Une ambiance à part. Notre chronique : « Curieuse cette BD. Si on la lit au premier dégré, c’est un road-movie classique. Nos héros traversent les US à la recherche de réponses. L’esthétique est réussie. Je n’aime pas trop, habituellement, ces graphismes un peu trop travaillés mais là, il y a un petit quelque chose de différent, ce travail sur les contrastes, sur cet aspect de cendre. Et puis si on lit un peu entre les lignes, on voit bien la critique de la société humaine. Ces « monstres » sont les rejetés de la société, fruits d’une haine et d’une indifférence ancestrales. Ils ne peuvent continuer à perturber cette société bien pensante. Malheureusement, les seuls qui les voient décident de les éliminer…« 

Côté super-héros, j’ai beaucoup aimé Detective Comics T1 (Juillet 2017 – Urban Comics). Lisez  : « Vraie jolie surprise que cet opus. Non pas que le scénario soit génial mais cette bande hétéroclite est assez savoureuse. Batwoman montre un caractère de feu et on aime beaucoup cela. Elle tient même tête à Batman. Les auteurs ont su aussi créer de vrais liens entre nos héros, l’affrontement n’a que peu d’importance, ce qui compte, c’est la construction du groupe. Mais avouons tout de même que les combats sont très efficaces. Un comics comme on les aime en quelque sorte.« 

 

Finissons avec Velvet T3 (juin 2017 – Delcourt). La belle espionne nous charme toujours autant. Notre chronique : « Quel plaisir de retrouver notre espionne. Elle déborde de charme, elle est intelligente et belle au possible. Oui ok je suis tombé sous le charme mais je n’y peux rien. On retrouve toujours cette patte de polar classique mais ce classicisme n’empêche en rien le plaisir, absolument pas. On suit notre héroïne avec une belle ferveur et on essaie de comprendre les différentes machinations cachées au fond de chaque tiroir. Le dénouement ne manque pas de saveur en tout cas. Le trait n’est pas pour rien dans l’intérêt de l’ouvrage. Il souligne les contrastes, il ajoute une dimension tragique à l’ensemble. Cette trilogie est un beau cadeau pour qui aime le genre polar en BD. »

 

Il y a plein d’autres choses que vous pouvez retrouver dans notre rendez-vous Comics en Vrac.

 

Et puis Star Wars …

J’ai pu essayer les drones Star Wars et franchement ce sont de magnifiques jouets : « La finition et la maniabilité sont deux arguments phares de ces drones. Les fans vont craquer, c’est sûr. Du côté des affrontements, la techno utilisée est diablement efficace. On peut leur reprocher un poids trop faible ce qui les rend sensibles au vent en extérieur mais ce poids est aussi un atout dans leur mobilité. Bref, du tout bon« . Vous pouvez relire notre article ici

Toujours dans le monde Star Wars, j’ai beaucoup aimé le dernier opus. Voilà ce que j’en dis dans la double critique que nous avons publiée : « Le réalisateur prend le temps de nous les présenter, sous toutes les coutures, dans leur intimité la plus protégée. Il insiste ainsi sur les relations que chacun peut avoir avec le bien et le mal qui n’ont jamais été aussi proches l’un de l’autre. Il se focalise aussi sur le lien très spécial qui existe entre Rey et Kylo Ren. Là encore, il atténue les notions de bien et de mal, se concentrant plus sur les motivations des uns et des autres, sur le référentiel que chacun a pu construire sur les blessures du passé. Et puis il y a un personnage que tout le monde attendait au tournant, c’est Luke évidemment. Les fans, dont je fais partie, voulaient le retour du puissant Jedi. Là encore, la surprise est de mise. Oui c’est un très grand Jedi mais il le montre autrement que le sabre à la main et, finalement, on adore ça. » 

Et puis quelque chose qui n’a pas fait l’objet d’une chronique, c’est Star Wars Les Plus Belles Illustrations (novembre 2017 – Huginn & Muninn). Ce livre est très très peu verbeux, il met l’accent sur les images, enfin surtout les dessins. Et le travail est impressionnant, il y a des choses magnifiques et le livre, de grande dimension, rend totalement hommage à ce travail. 

 

Voilà quelques idées pour Noël. Ce que j’aime moi. J’aurais pu vous parler aussi de quelques livres que j’ai repérés et des films qui me font bien envie mais il faut savoir faire une liste raisonnable au Père Noël ! Bonnes fêtes de fin d’année à tous !