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Destruction du Monde et Jeux Vidéo (Partie 1) : The Last Of Us, Bioshock, …



Dans ce premier dossier du Fil rouge ‘Destruction du monde’ du MaXoE Festival, nous vous proposons une première sélection de jeux mettant en scène des mondes détruits ou des villes détruites. Par ici la visite, mais avant de commencer, je vous donne la règle à respecter absolument : dans les zones peuplées par les morts-vivants, il est interdit de donner à manger aux zombies. 

Commençons pas une licence de très grande qualité. Je parle ici de The Last Of Us. On est sur du AAA made in Naughty Dog en exclusivité sur les consoles de Sony. Nous vous avons proposé des tests pour l’épisode 1, le 2 et un spin-off. C’est un monde à base de monstres et de zombies mais ce qui fait la valeur du titre, ce sont bien ses héros, ses personnages qui nous offrent des moments très émouvants, le tout est couplé à un gameplay mêlant TPS, aventure et survie. Voici un extrait de notre test de l’épisode 2 : « Pour tout vous dire, je partais tout de même avec un peu de méfiance. J’ai adoré le premier opus et j’ai craint que ce deuxième volet n’en soit qu’une prolongation. C’est un peu le cas mais quelle belle prolongation. La narration est sans failles, l’exploration est savoureuse et les combats sont haletants. Vous devez faire preuve de stratégie, d’instinct de survie. Et quelle ambiance mais quelle ambiance ! Ajoutez à cela des graphismes somptueux et vous aurez compris que c’est un hit incontournable. Alors oui, ceux qui ont joué au premier volet ne lui auraient peut-être pas mis la note de 10 mais il faut prendre le jeu avec un oeil neuf, il apporte du stress et de l’émotion construite sur des personnages très attachants. ». 

 

 

Continuons avec une de mes séries préférées : Bioshock. On nous propose d’évoluer dans des sociétés aux allures utopiques mais qui ont mal tourné. Ainsi, pour le premier opus, vous vous retrouvez dans une cité sous-marine dirigée par des fous qui décident de laisser toute liberté à tout et n’importe quoi, au risque de voir des personnes transformer leur art en outil de mort par exemple. Et justement, quand vous arrivez dans cette ville sous-marine, elle est presque totalement détruite. Vous pouvez en apprendre plus, ici dans notre dossier récap. Un petit extrait de notre test :  « On a beau chercher, on ne trouve pas de défaut à ce Bioshock, à moins bien sûr d’être complètement réfractaire aux FPS… Les autres seront tour à tour captivés et enchantés par la richesse de cette aventure. Ils y retrouveront des thèmes chers aux auteurs d’anticipation (progrès génétiques, cité utopique, nouvelle répartition des pouvoirs…), des personnages hauts en couleur (à l’instar d’anciens médecins nazis) et des décors fourmillant de détails, le tout dans l’esprit « années 50 ». Par certains aspects, Bioshock fait aussi penser aux films Dune ou Brazil, les fans apprécieront. Et puis, loin d’être linéaire, l’aventure vous laisse tout loisir d’explorer les niveaux à votre guise, donnant une véritable impression de liberté et poussant la durée de vie vers la vingtaine d’heures de jeu, ce qui là encore n’est pas si courant pour un FPS. Enfin, Bioshock est résolument adulte, avec ses thèmes graves (cette histoire de petite soeur est un trait de génie), ses scènes angoissantes et sa folie omniprésente : une expérience mature et atypique à vivre sans modération ! »

 

Poursuivons avec un titre Spec Ops The Line. Vous êtes à la tête d’un commando des forces spéciales, on vous a envoyé à Dubai pour aller récupérer des soldats que l’on croyait disparus. Dubai n’est plus que l’ombre d’elle-même suite à la recrudescence des tempêtes de sable dans la région. La ville a été abandonnée, elle est désormais un no man’s land. Enfin presque. Il reste quelques centaines d’habitants qui ont refusé de partir et le 33ème régiment d’infanterie, qui était censé aider à l’évacuation. Donc ici pas de destruction de monde, mais celle d’une ville et les conséquences de la destruction : des micro-sociétés, du danger, de la misère sociale. Un extrait de notre test : « Voilà un TPS qui nous a surpris. En dehors du mode campagne, le multi en ligne vous permet de participer à des batailles nerveuses. Les modes sont classiques mais le gameplay ne souffre d’aucun ralentissement et les adversaires sont nombreux en ligne. C’est donc la cerise sur le gâteau. » 

 

Finissons pour le dossier du jour avec la série The Division. Encore une fois, ici il ne s’agit pas d’un monde dévasté mais de deux villes dévastées : New York et Washington D.C. Le jeu propose un gameplay de type TPS avec couverture. Il est orienté multi-joueurs dans le sens où les missions peuvent être appréhendées seul ou en compagnie d’autres joueurs. Il y a pas mal de loot et de customisation et ce qu’il faut de missions principales et secondaires. Voici un extrait du test du deuxième opus : « Logiquement, The Division 2 est plus abouti que son prédécesseur, il en reprend la majeure partie et y apporte des améliorations succinctes. De cette manière, le soft des équipes d’Ubisoft est plus intéressant grâce à du contenu beaucoup plus dense et des améliorations apportées ici et là qui sont assez nombreuses pour que l’on reste accroché. Mais si The Division 2 a toujours son côté addictif grâce à son gameplay nerveux et sa multitude de choses à faire, de l’autre côté on trouve que Washington manque d’âme, dispose d’une interface moins claire qu’avant. On a aussi une forte impression de déjà-vu et l’IA peut aussi bien être géniale que totalement à côté de la plaque. Sans être révolutionnaire, The Division 2 est un bon jeu qui a su évoluer dans le bon sens, et qui conviendra aux amateurs(trices) de looters/shooters en quête de contenu dense et varié. On attend maintenant de voir les évolutions apportées par le suivi. ». Et voici le lien du test du premier opus.