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Jérusalem, un soir au détour d’une rue, Sarah, la servante d’ Ephraïm et d’Akila est attaquée par un homme masqué, l’Ange de la Mort. Elle est ligotée et doit indiquer à l’homme dans quelle maison vivent le rabbin et la petite fille de treize ans. Lui indiquant la mauvaise maison, elle en profite pour s’échapper et pour rejoindre le rabbin et Akila. Ils courent chercher refuge dans les quartiers du Capitaine de Jérusalem : le Capitaine Rohard qui avait été recommandé au rabbin par Milon de Plancy avant de mourir. Rohard les cache dans ses sous-sols et part enquêter sur ce mystérieux Ange de la Mort.

A Damas, Baudoin IV et Saladin se rencontrent au sujet du cinquième évangile. Saladin s’est bien cultivé au sujet de la religion chrétienne. Il cherche une faille afin de prouver que la religion chrétienne est basée sur le mensonge dans le but de reprendre Jerusalem après avoir ébranler la foi chrétienne. Le cinquième évangile en apporterait la preuve. Cet évangile aurait été écrit par Judas, non pas Judas Iscarote mais Judas fils de Jésus de Nazareth. Baudoin et Saladin s’apprécient et se respectent. Saladin est impressionné par la sagesse du jeune roi atteint de la lèpre qui sait sa mort proche et inéluctable. A la fin de cet entretien, Baudoin lui fait la promesse et retrouver et de lui ramener sa jeune fille Akila. Lors de cet entretien, Saladin lui recommande d’aller consulter Kemal Ibn Ahmed au sujet de la descendance de Jesus-Christ. Ce dernier doit les mener vers une preuve irréfutable.

Sombre et magnifique, ce troisième tome retransmet parfaitement des décors éclairés à la torche et à la bougie. Le désert et la ville sont également sublimes. Le caractère historique véritable de la lutte entre monde chrétien et musulman et entre Baudoin IV et Saladin renforce le succès de cette série. De plus, que ce soit il y a 1000 ans ou encore aujourd’hui, le doute sur l’humanité de Jésus-Christ reste entier.