Valérian est la série de science-fiction qui a marqué toute une génération. J’ai été tout particulièrement marqué par cette série dont j’ai lu mon premier album vingt ans après sa sortie. Un ovni, un monstre sacré, voilà comment j’ai toujours vu cette série dont le premier album est paru en 1970.

C’est avec beaucoup de nostalgie que je me suis rué sur cet album et quelle n’a pas été ma déception en le lisant. Mézières et Christin avait clôturé la série en 2010 avec l’Ouvre Temps. Je m’attendais donc à une nouvelle histoire ou un retour en arrière. Et pour un retour en arrière, j’ai été bien servi.

Ce vingt-deuxième album n’est pas un album en soi mais une rétrospective des aventures de Valérian et Laureline des huit premiers tomes de la série. Les auteurs se sont contentés de six à huit planches par album pour rappeler la rencontre des différents personnages de la série avec Valérian et Laureline. Bref, cet album n’est pas ce que l’on peut considérer comme un album mais plutôt un hors-série. Je vous confirme que la série Valérian s’arrête au vingt et unième album.

Cela m’amène à me poser la question suivante : pourquoi nous avoir infligé cela ? Nos deux auteurs qui ont chacun 75 ans ont sans doute besoin d’agrémenter leur petite retraite mais je considère que les lecteurs et les fans ne sont pas respectés. Il en aurait été tout autrement si cet album avait été un hors-série et non un vingt-deuxième tome. 

En conclusion, une grande déception et presque le sentiment d’avoir été arnaqué. Un album à feuilleter mais pas à acheter à moins de le considérer comme indispensable, ce qui, vous l’aurez compris n’est pas mon cas…