Les six druides et la puissance dominatrice est le 3ème volume de la saga des druides (lire notre dossier consacré aux précédents tomes) imaginée par Vincent F. B. Et ce 3ème tome attaque fort, mais pas directement dans le vif du sujet. La fin du 2ème tome nous a déjà donné le fil conducteur de celui-là, et le résumé nous donne pas mal d’éléments de l’histoire. Trop même. Je vais donc essayer de ne pas faire comme lui et de ne pas trop vous en dévoiler. Je dis bien essayer.
Nous ne retrouvons pas tout de suite les six druides de la prophétie, le grand druide et sa barbe verte et l’Elu. Enfin… On attaque directement sur un passage qui nous met l’eau à la bouche mais dont on comprendra la signification plus tard. L’affrontement entre le bien et le mal se prépare et tout se met en place. La première partie de ce livre est consacrée à cette mise en place. Les attaques, trahisons et recrutements fusent. Le Seigneur des Ténèbres prépare bien son coup et c’est prenant. De plus, l’auteur en profite pour nous inventer à foison des mondes, des planètes et des peuples très originaux.
En découvrant le premier peuple, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à Mr Patate, ce qui ne collait pas trop avec ces petits personnages particulièrement forts dont l’armure les empêche de se retrouver dans une position gênante (et amusante). Mais passons. L’auteur a toujours autant d’imagination et j’adore. Il nous abreuve de ses petites créations sans jamais nous submerger et bien que je ne me souvienne pas des noms de ces planètes et de ces habitants, je me souviens de tous ces peuples et de leurs particularités.
Puis on découvre l’Elu et l’école dans laquelle il va faire son apprentissage. Toutes ces années d’apprentissage servent aussi à l’auteur pour nous parler plus en détail du druidisme, son fonctionnement, ses principes. Tout est plus développé que dans les précédents volumes grâce aux cours que suit l’Elu, mais jamais toute cette théorie ne devient barbante. Et puis il n’y a pas que cela. Le mélange du druidisme et de la sorcellerie et même l’apparition des Dieux de l’Olympe, tout cela ne détonne pas. L’auteur arrive à mélanger tous ces mythes et mythologies sans me déranger.
Et pourtant, je n’aime pas spécialement ces mélanges (ma mère étant une passionnée de mythologies, elle m’a éduquée très jeune), mais là l’auteur s’est tout approprié avec brio (et non maman, je ne te prêterai pas les livres, et pourtant tu les aimerais :b). Et puis tous ces personnages aux noms mythiques sont comme des clins d’œil aux personnages source. Même si personnellement, je n’irai jamais prénommer mon enfant Perceval. Ni Lancelot d’ailleurs. :b
Le style de l’auteur est toujours aussi agréable à lire. Léger mais plus construit que dans les 2 premiers volumes il me semble. Cette fois-ci, j’étais tellement absorbée par l’histoire que j’en ai oublié les mots. Quoiqu’il en soit, ce 3ème tome est encore plus agréable à lire et plus prenant que les deux précédents. Mais il y a un point sur lequel j’aurai voulu des éclaircissements : Marcus a des enfants ? Avec elle ? Et on n’a pas plus de détails que ça ? Crotte… Strop pas juste.
Et puis la fin… Que dire si ce n’est qu’elle m’a plus que surprise. J’étais tellement prise dans l’histoire, tellement entrainée dans tout ce qui s’enchainait qu’il ne m’était pas venue à l’idée qu’autre chose pouvait se produire.
Donc voilà, un 3ème tome que j’ai beaucoup aimé et j’ai réussi à ne pas trop vous en dire. Du moins je l’espère. Je finirai seulement en faisant allusion à un passage qui m’a beaucoup fait rire : c’est quand les deux compagnons de l’Elu lui font découvrir et aimer le foot. J’ai adoré. :b Stoo !