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Zombie Story : une trilogie zombiesque



Tadam vous a parlé, dans le cadre de sa rubrique, de la série Zombie Story. Elle se décline en 3 livres que nous vous décrivons dans cette rubrique. Avec une nette préférence pour le premier  opus. 

 

Zombie Island 

Auteur : David Wellington

Editeur : Milady

Genre : fantastique

Nombre de page : 413

Année de sortie : 2010

ISBN : 978-2-8112-0347-4

Histoire, notre avis : une catastrophe mondiale. Des zombies qui ont déferlé partout. En Somalie, la résistance armée s’est organisée. Une caste de combattantes, des amazones modernes, musulmanes, dirigées par Mama Halima, une bête de guerre mais aussi une grande âme. Delkab est un ancien ponte des Nations Unies. De son bureau new yorkais, il dirigeait des missions de désarmement et de médiation politique. Au début de l’épidémie, il recueille Sarah, une jeune Kenyane dont la mère a succombé au virus. Il décide d’aller en Somalie pour y trouver refuge. Sur place, il découvre une Halima atteinte du SIDA, en grave besoin de traitements idoines. Celle-ci l’envoie alors à New York, au siège des Nations Unies pour y chercher les médicaments nécessaires à sa survie. Vous suivez donc la progression d’un commando de jeunes filles, terribles combattantes au sang froid jamais démenti, et d’un homme dont l’issue de la mission conditionne le retour auprès de sa fille. Evidemment sur place, les zombies sont pléthores et ils suivent les ordres d’un certain Gary. Celui-ci, étudiant en médecine, a réussi, quand l’épidémie se propageait, à se donner la mort tout en préservant son cerveau. Cela fait de lui une Liche : un mort qui a gardé ses facultés intellectuelles et qui bénéficie de certains pouvoirs. Gary peut commander les morts, pratique non ? Mais il n’est pas seul, une autre entité a des pouvoirs bien plus grands encore et on ne vous parle pas des momies millénaires …

L’oppression, l’angoisse, les moments de bravoure font la force de ce livre. On suit l’avancée de Delkab avec passion et l’auteur nous place aussi dans l’esprit torturé de Gary. Idéal pour se rendre compte de ce que c’est d’être un Zombie ! Avec un rythme d’enfer, des introspections suffisantes, David Wellington a trouvé le juste milieu pour ce type de roman. Le suspense et les retournements de situation sont présents tout au long de l’ouvrage et l’auteur n’oublie pas de se poser des questions sur l’inanité latente de l’espèce humaine. Indispensable pour tous les aficionados du genre. 

 Appréciation : 5

 

 

Zombie Nation

Auteur : David Wellington

Editeur : Milady

Genre : fantastique

Nombre de page : 411

Année de sortie : 2010

ISBN : 978-2-8112-0364-1

Histoire, notre avis : retour en arrière au moment de la propagation du virus. Cette fois on suit Bannerman Clark, un capitaine de la garde nationale chargé de découvrir l’origine de l’épidémie pour l’éradiquer bien entendu. On suit aussi Nilla (décidément l’auteur aime les livres multi-héros), une liche qui ne se souvient pas de sa vie antérieure. Il semblerait qu’elle détienne la clé du mystère du virus. Elle se retrouve ainsi être l’objet de la convoitise de Clark et de Mael, le druide zombie, qui semble tirer toutes les ficelles depuis le premier tome. 

Le livre est un road movie angoissant. La belle Nilla se pose toutes les questions du monde, Clark s’accroche au monde rationnel qu’il a connu et Mael continue d’échafauder ses plans. On a du mal d’ailleurs à le cerner. Est-il véritablement mauvais ? Et puis quelle est cette source dont tout le monde parle, celle-là même que les zombies ne peuvent approcher à part … Nilla bien sûr. On s’attache à elle, on aime son parcours, elle est le chainon manquant entre l’ancienne humanité et la nouvelle ère. 

Même si l’effet de surprise n’est plus vraiment là, l’écriture est toujours aussi efficace et la fin vaut vraiment le coup d’oeil. 

 Appréciation : 4

 

 

Zombie Planet

Auteur : David Wellington

Editeur : Milady

Genre : fantastique

Nombre de page : 438

Année de sortie : 2010

ISBN : 978-2-8112-0380-1

Histoire, notre avis : l’auteur nous replace dans la période post-catastrophe. Gary est mort, enfin c’est ce que l’on pense, Delkab est mort, enfin peut-être, bref, c’est pas clair. C’est de plus en plus le chaos sur notre belle planète et une seule organisation subsiste, celle dirigée par une autre liche : le tsarévitch. Celui-ci souhaite un meilleur monde empli de zombies et d’humains à leur service. Bon ok, on peut discuter de cela. Il arrive en tout cas à rallier toutes les forces zombies pour atteindre la source, seul moyen d’arriver à ses fins. 

Mais c’est sans compter sur Mael qui souhaite l’extinction totale de la race humaine, de Nilla qui semble jouer un double jeu, de Gary aussi (ben oui il n’est pas vraiment mort). Au milieu de tout cela, Sarah, la fille de Delkab continue de résister avec une poignée de Somaliennes et l’aide inopinée du pharaon Ptolémée.

Tous les chemins se croisent dans cet opus, les plans s’entre-mêlent et la fin du monde semble inéluctable. La belle Sarah a bien du mal à garder le cap au milieu des liches, goules et autres momies. L’auteur entretient encore l’ambiguité dans notre conscience : vaut-il mieux que l’humanité disparaisse, faut-il un nouveau départ avec quelques survivants, … Certains alliés d’hier feront le choix de la mort d’ailleurs et certaines liches sauront aussi se sacrifier pour le genre humain.

Ce dernier opus clôture la trilogie de manière chaotique, parfois. L’auteur en fait un peu trop sur la fin mais le livre se lit d’une traite, sans reprendre son souffle. On ne peut rester indifférent au destin de tous ces personnages qu’on a fini par aimer, humains ou zombies. 

 Appréciation : 4

 

Le bilan ? C’est simple, si vous aimez les zombies, vous devez lire cette saga. Un point c’est tout !