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MaXoE Festival 2018 – Les gagnants Catégorie Musique



Le festival touche à sa fin. Et voici le palmarès côté musique. Comme d’habitude les votes ont été serrés.

Avant de débuter, voici la page avec les résultats des votes et celle qui résume les gagnants dans toutes les catégories. 

 

Chanson / Folk

Les Matins Mauves – OAKS

Un extrait de notre chronique : « Cette fois, ils nous proposent une galette en français. Ecoutez Toujours Sourire pour voir. Une basse omniprésente, des choeurs obsédants, des guitares aériennes. Voilà ce qu’on aime, cette jolie complexité. Oui on est loin de la variété si souvent associée au genre. J’ai beaucoup aimé aussi Mon Insoumise avec sa rythmique profonde, lancinante, propre à nous hypnotiser. Et puis les voix sont magnifiques. J’ai beaucoup apprécié la place faite aux instruments, les arrangements sont équilibrés mais ils savent aussi sortir de l’ombre pour une petite bravade mélodique. Allez hop, dans la musithèque ! « . La bataille a été serrée avec Fergessen ! 

 

Electro/Funk/Hip Hop

Fashion Drunk – Otis Stacks

Un extrait de notre chronique : « Sa première qualité, c’est ce groove présent sur toutes les pistes. Les rythmes s’inspirent du côté cool de la soul tout en y ajoutant une touche moderne de Hip Hop. C’est particulièrement sensible sur It’s Not Real. The Game est aussi une preuve du mariage réussi. Le tempo nous fait danser alors que la mélodie, redoutable, nous fait chanter tout en douceur. La réalisation n’est pas en reste, les choses sont équilibrées, la voix suave d’Elias est bien mise en avant et les instruments viennent s’inviter sans heurts. Je pense notamment aux incursions réussies des claviers qui ne manquent pas de donner quelques intonations jazz à l’ensemble ». Voilà une jolie victoire pour un album qui propose des choses très originales. 

 

Pop/Rock

Les Insus – L?ve

Un extrait de notre chronique : « deux CDs pour 21 morceaux puisés dans leur répertoire. On y retrouve les classiques bien sûr mais aucune lassitude car ce concert apporte un éclairage net et sans bavure : celui du rock sans chichis. Oui c’est ça qui fonctionne, cette recette basique mais efficace : deux guitares, une basse, une batterie. On déroule les morceaux et c’est un vrai plaisir que de les entendre en live, bruts de décoffrage. Aujourd’hui ce rock paraît bien sage par rapport à la production française actuelle mais à l’époque il était pas forcément courant d’entendre des guitares comme ça. Elles ont d’ailleurs un petit goût de blues pas désagréable du tout. ». Le bulldozer Téléphone est passé par là. 

 

Jazz/World/Soul/Blues

The Source – Tony Allen

Un extrait de notre chronique : « le jazz dans son expression la plus pure. Certains pourraient dire le jazz à l’ancienne. Une contrebasse, une batterie, des cuivres, et roule ! Un piano ou une guitare s’invitent de temps en temps. En bref, on a la composition classique des premiers quartet, quintet et autre « tet » du genre. Oui on pourrait parler de classicisme, voire de déjà-entendu, mais ce serait se tromper lourdement. Les constructions sont originales et les instruments volent librement. Pas besoin d’ajouter de l’électro pour être moderne, ici les compositions se font plaisir et elles désarçonnent ». Le jazz dans sa formé épurée vous a charmé.