A l’heure d’une Europe en panne d’amour, l’histoire de cette voix enchanteresse venue d’Ecosse prouve que l’Europe de la musique est bien vivante.

Il aura fallu un quatrième album à cet orfèvre du folk moderne pour enfin se décider à confier sa musique à un label. Comme quoi la beauté est aussi une affaire de temps. Fraser Anderson est un artiste ému qui aime être ému.

Quiconque a déjà entendu Fraser Anderson donner vie à sa guitare et à sa voix ne pourra le démentir. Les titres de son dernier album s’affranchissent sans effort des contraintes du temps et de l’espace pour nous embarquer dans un instant unique et suspendu, comme ont su le faire avant lui, à des époques différentes, Leonard Cohen, Nick Drake, Dave Van Ronk ou encore Ray Lamontagne.

Ce poète barbu, qui supporta entre autres Chuck Berry le temps d’une tournée en 2002, a l’oreille exigeante et c’est pour cela qu’il a voulu inviter pour cet album autobiographique des musiciens exceptionnels : le bassiste Danny Thompson (John Martyn, Nick Drake), le trompettiste Dick Pearce (Ronnie Scott Quintet), le percussionniste Martin Ditcham (Sade) et le joueur de Rhodes Max Middleton (Jeff Beck, John Martyn).

A découvrir ci-dessous, Fraser Anderson en « Paris Session« …