« Bâton Rouge » est une histoire de fantôme. Comme Le Horla de Maupassant mais sur fond de Louisiane, une présence hante les nuits d’un homme.

De plus en plus tangible elle l’entraine en trois actes au coeur des marécages et le plonge au fond des eaux sombres du bayou, à moins qu’il ne s’y jète lui même…

Baton Rouge c’est aussi la lenteur, une lenteur toute reptilienne et menaçante, soulignée par un long plan séquence et des mouvements lents de caméra jusqu’a l’immobilité finale. Pour Vincent Ehrhart Devay, chanteur de Palatine et dessinateur de métier, l’écriture d’une chanson s’accompagne invariablement de sa traduction graphique.

Des carnets à dessin remplis de croquis et illustrations reprenant les paroles de ses chansons, qu’elle traduisent seulement une idée, un sentiment ou toute une histoire. A partir de ces idées accumulées depuis deux ans que la chanson existe, Vincent a donné vie aux images qu’il avait en tête et réalisé seul chez lui le clip de Baton Rouge entre Août et Septembre 2016 en mélangeant techniques d’animation traditionnelle et digitale (AfterEffects, Flash,Photoshop).

A découvrir ci-dessous le premier extrait de l’EP « Baton Rouge » à paraître le 28 Octobre 2016…