Twin Peaks, ils sont jeunes, ils débordent de talent et n’ont rien à voir avec l’univers étrange et irréel de la série de David Lynch.

Si on devait résumer Twin Peaks à ses influences, cela ressemblerait plutôt à une compilation Nuggets moderne, avec Ty Segall, Black Lips et Thee Oh Sees aux manettes au lieu de Lenny Kaye.

L’esprit de ces demi-dieux du garage est en effet bel et bien présent, sans oublier également quelques clins d’œil subtils à un peu tout des Pixies et Tame Impala jusqu’aux parrains de la pop guitarisée, comme les Beatles, les Rolling Stones et autres Beach Boys. Pour un groupe de gamins de 20 ans, c’est plutôt pas mal.

L’histoire de Twin Peaks — qui réunit le leader Cadien Lake James, le guitariste Clay Frankel, le bassiste Jack Dolan et le batteur Connor Brodner — remonte à l’école primaire, c’est dire s’ils ont une longue expérience. C’est pourquoi Wild Onion, leur deuxième album, révèle une étonnante maturité au-delà des envolées de solos , des rythmes hétéroclites et des voix époustouflantes de ses trois auteurs-compositeurs-interprètes.

Twin Peaks en concert

– 13.02.15 : Le Silencio, Paris
– 14.02.15 : Festival Génériq, Dijon
– 15.02.15 : Festival Fireworks, Paris

Ci-dessous, le clip « Flavor« …