Festival Cinéma Espagnol et Latino-Américain : Présentation de 'Libertad' et 'Las Ninas' (Cinéma / DVD)

Libertad de Clara Roquet (Espagne/Belgique)

Le scénario: Espagne, Costa Brava. Nora, adolescente introvertie issue d’une famille bourgeoise, vient passer l’été en
compagnie de sa mère, de sa petite sœur de sa grand-mère dans une villa où vit également Rosana, une domestique colombienne. La fille de cette dernière, Libertad, va faire irruption et bousculer le calme habituel de ses vacances en famille. Ces deux jeunes filles que tout oppose noueront une amitié profonde qui marquera leur entrée dans l’adolescence.

Autour du film : Libertad, roman d’apprentissage sur le passage à l’âge adulte, capture les émois d’une adolescente en pleine découverte et de son émancipation. Le fi lm est aussi la peinture subtile des fissures et des contradictions d’une famille bourgeoise en constante représentation dont les sourires et les apparences dissimulent mal les préjugés sociaux. Présenté à la Semaine Internationale de la Critique 2021, un film totalement maîtrisé qui promet à sa réalisatrice une belle carrière derrière la caméra. Meilleur premier film et Meilleur second rôle féminin aux Goya 2022.

Libertad de Clara Roquet, avec María Morera, Nicolle García, Nora Navas, Vicky Peña, Carol Hurtad

Sortie dans nos salles le 06 Avril 2022.

Las Ninas de Pilar Palomero (Espagne)

Le scénario: 1992. Celia est une jeune fille de 11 ans qui vit avec sa mère à Saragosse et étudie dans un collège pour filles dirigé par des religieuses. Brisa, une nouvelle camarade arrivant de Barcelone, va l’entraîner vers une nouvelle étape de sa vie : l’adolescence.

Autour du film: Las niñas est le 1er long-métrage de Pilar Palomero, qui s’est inspirée de ses propres souvenirs pour filmer cette touchante chronique du passage de l’enfance à l’adolescence, portée par l’expressivité de la jeune Andrea Fandos. Avec ce portrait sensible et juste de deux solitudes, la cinéaste décrit avec finesse une Espagne du
début des années 90 encore corsetée par une morale rétrograde, perpétuée tout autant par l’Eglise catholique que par les femmes elles-mêmes. Le film a remporté 4 Goyas en 2021, dont Meilleur film et Meilleur scénario original.