La flamme olympique est un symbole des JO. La sélection des personnalités chargées de la porter est un évènement médiatisé. Mais saviez-vous qu’il y a une cérémonie spéciale en Grèce pour chaque JO ?

Pour la petite histoire, les Olympiades de la Grèce antique n’avaient pas de flamme olympique contrairement à ce que disent les sites officiels des JO. La cérémonie a été crée de toute pièce pour les jeux de 1936.  

En Grèce, tout commence quelques semaines avant la cérémonie d’ouverture des jeux sur l’ancien site des Olympiades. Les vierges Vestales allument la flamme au Temple d’Héra grâce aux rayons du soleil et un miroir parabolique. Cette flamme est utilisée pour allumer la première torche relais. Si jamais le jour de la cérémonie le soleil ne pointe pas le bout de son nez, la torche est allumée grâce à une torche allumée lors d’une répétition et gardée au cas où.

C’est une actrice qui va incarner la grande prêtresse au temple d’Héra et va présenter la torche ainsi qu’une branche d’olivier au premier porteur de la torche. C’est généralement un athlète grecque qui s’est qualifié pour les jeux. S’en suit la lecture d’un poème de Pindare, l’un des plus grands poètes lyriques grecs, et d’un lâché de colombes.

Puis la flamme va commencer son voyage d’abord là où repose le cœur de Pierre de Coubertin, puis plusieurs sites en Grèce avant de partir pour le pays hôte.

Au fil des années, la torche olympique a vu de nombreux modes de transport, certains plus originaux que d’autres. Elle a même fait un tour dans l’espace (la torche seule, sans la flamme) en 1996, 2000 et 2014. En 1976, ils se sont même amusés à utiliser des ondes radio pour la faire voyager par satellite d’Athènes vers Ottawa où un laser ralluma la flamme. En 1968, un nageur traversa le port de Marseille tout en la tenant à bout de bras.

Elle fut portée aussi à dos de chameau, dans l’avion supersonique Concorde, sur le canoé d’un natif américain, par un robot sous-marin… La torche olympique a vécu de nombreuses aventures et devrait encore en vivre d’autres. Et je l’espère un peu plus palpitantes que celle de cette année en France…