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Samba de Amigo – Party Central : Sega revient dans le move



Si vous étiez passé à côté, la licence Samba de Amigo nous vient tout droit de la célèbre Sonic Team. Un premier volet fut d’ailleurs disponible en 1999 sur Arcade, avant de s’exporter un an plus tard (2000) sur Dreamcast. Une venue sur Dreamcast qui a permis de jouer avec un bel accessoire en lieu et place des manettes traditionnelles : des maracas. Autant dire que les amateur(trice)s de la console et du jeu ont fortement apprécié cette « nouveauté ».

Par la suite, en 2008, une mouture Wii est parue avec cette fois une jouabilité des Wiimotes en tant que pads. La version Nintendo Switch suit donc cette même tendance en reprenant ce capteur de mouvement via les Joy-Cons, mais pas de panique, car si vous n’êtes pas très à l’aise avec le fait de bouger votre corps, vos manettes et faire des poses tout en dansant -tout du moins au début-, il reste entièrement possible de jouer en mettant simplement l’accent sur les boutons. On y perd certes en intérêt mais au moins vous pourrez vous imprégner de l’atmosphère, de la difficulté et des éléments de jeu avant de vous lancer pleinement si l’envie vous en dit.

Les modes

Commençons tout de suite par les modes de jeu disponibles. En premier lieu, nous avons « Jeu de Rythme », autrement dit il s’agit du mode solo où il faut simplement choisir la difficulté, ainsi que le titre de son choix parmi une quarantaine de chansons accessibles durant ce lancement.

Sans citer tous les titres et artistes, libre à vous d’enflammer la « piste » en vous déhanchant sur Tik Tok (Kesha), The Cup of Life (La Copa de la Vida) de Ricky Martin, Break Free (Ariana Grande), Moves Like Jagger (Maroon 5 et Christina Aguilera) ou encore Pompeii (Bastille), mais aussi sur deux thèmes tirés de Sonic, à savoir Escape From The City de Sonic Adventure 2 et Fist Bump (Sonic Forces). Évidemment d’autres musiques arriveront par le biais de divers DLCs. Par contre, on doit avouer que l’on regrette le manque d’informations sur cette playlist en comparaison d’autres softs, on aurait bien aimé l’intégration de plusieurs types de choix, par exemple classements par artistes, par genre musical, etc…

Après cet aparté musical, continuons par le second mode de jeu : Fiesta Mondiale. Grosso modo, dans ce mode on affronte une douzaine d’amigo (des robots) et sept autres joueur(euse)s sur trois titres choisis de façon aléatoire. Le tout en apportant quelques malus aux autres durant leur propre partie. Ainsi, à la manière d’un « Battle Royal » le(la) meilleur(e) gagne à la fin, tout simplement.

Ensuite place à « À Deux, C’est Mieux ». Vous l’aurez peut-être compris, ce mode est en fait lié aux parties jouables localement, ici jusqu’à deux comme son nom l’indique. Plusieurs sous-variantes sont disponibles à l’instar de se mettre plutôt en compétition ou en « Amouromètre », comprenez par là être en rythme en duo, réaliser des mini-jeux ou simplement lancer la tracklist. Par contre, on aurait bien aimé jouer à plus de personnes en local, c’est assez dommage pour le coup, même si cela peut se comprendre avec le fait de devoir jouer avec une paire de Joy-Con chacun(e), mais aussi en mode sur table.

Pour continuer, place maintenant à StreamiGo correspondant à une « mini-campagne » prétexte, ou du moins un mode défi. Le but est simple : se déhancher et faire le maximum de score afin de gagner des followers provenant de réseaux sociaux. Parmi la bagatelle de 80 missions, on peut également tenter de réussir plusieurs challenges/sous-missions afin de glaner des deniers. Un mode à privilégier pour la récolte de cet argent d’ailleurs.

Car ces deniers, vous vous en doutiez peut-être, servent tout simplement à « acheter » virtuellement de multiples accessoires pour personnaliser/habiller Amigo dans la partie « Galerie » avec des chapeaux, vêtements, entre autres, ou encore des éléments de personnalisation à la sauce Sonic, oui le hérisson bleu étant bien sûr de la partie ! Pour finir, précisons qu’il y a également l’accès à un mode en ligne accessible de deux à quatre joueur(euse)s.

Un gameplay accessible

Maintenant que le tour des modes a été effectué, place au gameplay du soft qui outre son mode « boutons » uniquement, idéal pour les personnes totalement novices en la matière, propose logiquement la fonction « secousse ».

Très accessible, intuitif mais restant aussi permissif bien que l’on y trouve parfois un grand manque de précision, c’est-à-dire qu’il nous est arrivé que certains de nos mouvements ne soient pas pris en compte (et inversement), chacun(e) peut rapidement se prêter au jeu et s’amuser en secouant les Joy-Cons, que ce soit vers le haut, en bas, à gauche et à droite en fonction de l’emplacement des « billes/sphères ».

Au passage, les commandes, très facilement assimilables, correspondent à une mise en rythme toute simple : parfois il faut simplement secouer un seul Joy-Con, les deux en même temps ou alors via de multiples secousses rapides façon maracas justement. À cela s’ajoute des poses de Joy-Cons précises dans une direction, ou de gesticuler (en rappelant que les mouvements du corps ne sont pas vraiment comptabilisés mais plus l’orientation des Joy-Cons du coup), ou encore de suivre des trajectoires, tout ceci en rythme bien sûr !

Si tant est que vous bougiez vraiment votre corps et pas juste les bras, l’activation d’un symbole « ? » en pleine partie apporte des variantes sympathiques via une roulette, à l’instar de mini-jeux ou même pour ne pas tous les citer, d’une accélération de tempo de la rythmique pendant un laps de temps prédéfini ; de quoi pimenter un peu plus l’ensemble.

Festif

Pour sa palette visuelle, Samba de Amigo oblige, le ton emprunté est forcément joyeux et même festif dirons-nous, le tout avec une ribambelle d’effets et de « stages » différents en fonction des thèmes musicaux choisis. Évidemment, l’ensemble reste très propre et agréable à l’œil, bien qu’il soit parfois possible de s’y perdre dans la lisibilité entre les décors et les mouvements à réaliser.

Question son, on se répète, il y a donc une quarantaine de morceaux disponibles au lancement du jeu avant l’apparition de DLCs malheureusement payants, provenant de plusieurs horizons et genres musicaux. Eh oui, si l’on pouvait s’attendre logiquement, vu le titre « samba », à des thèmes sonores latinos comme à l’époque en somme, ici on sent davantage une volonté d’ouverture à un plus grand public à la façon de softs comme Just Dance ou encore Let’s Sing par exemple. On retrouve ainsi des morceaux comme Just Dance (Lady Gaga feat. Colby O’ Donis), Good Time (Owl City et Carly Rae Jepsen) ou encore les incontournables Macarena, La Bamba et bien sûr I Will Survive de Gloria Gaynor, ici via le mix d’Eric Kupper.

Testé sur Switch