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Go! Go! PogoGirl : Un Platformer rebondissant !



Le titre a été conçu par Ohsat Games, une équipe composée d’un seul et unique membre : Andrej Preradovic aka Andy. Ce dernier développe des jeux dont le crédo est simple : concevoir des softs qu’il aurait aimés étant enfant. L’homme a notamment connu la Megadrive avec Sonic the Hedgehog et Castle of Illusion sans oublier Rocket Knight Adventures, et possède également un baccalauréat en linguistique japonaise, ainsi qu’une maîtrise en études japonaises modernes. On lui doit la création de plusieurs jeux en pixel art : Graviflip, Speer DX, Magnet Man Adventures, ou encore Go! Go! PogoGirl, faisant l’objet de cette critique aujourd’hui.

A la recherche du trésor perdu

Pour la petite histoire de Go! Go! PogoGirl, une nuit, un intrus s’introduit dans la maison de notre jeune protagoniste, une jeune fille. Au réveil, l’habitante des lieux constate immédiatement que son bâton sauteur, premier prix, a été dérobé. Elle part donc à la poursuite du mécréant, à l’aide d’un autre bâton sauteur. L’aventure au cours des saisons commence !

La base d’un Platformer classique, avec l’intégration d’un bâton sauteur !

Eh oui, notre jeune protagoniste part à la recherche de son trésor dérobé au fil de plusieurs saisons. Ces dernières reprennent le format que l’on connaît avec le quatuor : printemps, été, automne et hiver, chacun apportant son lot de colorimétrie, bébêtes et features. Le tout se vit dans une sympathique ambiance plateformer des années 90 en side-scrolling 2D, mais pas seulement.

À travers chaque saison représentée par cinq stages (boss inclus), il est question de grande verticalité, d’embranchements, d’un visuel très « Sonic » et d’un feeling old-school à la prise en main immédiate pour petit(e)s et grand(e)s.

Si le but de chaque parcours consiste à atteindre l’arrivée (un bumber/interrupteur), il est aussi parsemé d’embûches. On y trouve ainsi tout le sel des bons platformers : un Timer (activable ou désactivable), des ennemis, des boss, des bonus (bulle de protection), des cheats codes à dénicher et autres pièges (piques, flammes,…), des plateformes mouvantes, des interrupteurs ou encore des ballons par exemple. Mais il y a aussi deux types de collectibles à amasser, à savoir 100 gemmes vertes par niveau et trois gemmes rouges, ces dernières étant davantage cachées parfois même à la vue de tous. N’oublions pas de citer l’autre principal défi de chaque Stage : finir un Level complet sans perdre une seule fois.

Jusque-là nous sommes donc en terrain totalement connu pour la base des Platformers, sauf que Go! Go! PogoGirl possède une particularité spécifique pour son gameplay : le bâton sauteur. Autrement dit, toutes les actions basiques (sauts, tournoiements, écrasement,…) se réalisent avec cet objet ne restant pas en place. Il faut donc gérer et réaliser de bons placements à chaque fois, et se servir du tournoiement comme d’un « double saut ». Tout ceci afin de passer les pièges et autres hauteur sans encombre, mais aussi trouver des passages secrets pour les collectibles, et évidemment vaincre des adversaires si le cœur vous en dit.

Pour un bref topo, éliminer un adversaire revient à lui sauter sur la tête (qui a dit Mario and co. ?), à l’écraser (via un piétinement) ou à tournoyer, rien de plus simple donc. Évidemment, parfois, on trépasse alors bien entendu il faudra refaire quelques essais pour un total sans faute, mais on vous rassure, des checkpoints bien placés sont aussi disséminés çà et là dans les Stages.

L’aventure principale, sans récolter tous les collectibles ni réaliser les défis du sans faute et le record au Timer, devrait vous prendre entre une et deux heures, voire le double pour l’ensemble et encore davantage si vous aimez battre vos propres records. C’est tout à fait correct compte tenu du prix (4,99€), même si forcément on en aurait aimé davantage. Il reste cependant des bonus cachés rallongeant un peu la durée de vie, la réalisation de challenges supplémentaires et facultatifs, la recherche de cheats codes et leurs implémentations, et le déblocage de plusieurs Extras dans la section du même nom, que l’on vous laisse découvrir.

Rétro

Concernant sa palette esthétique, encore une fois le titre d’Ohsat Games (Andrej Preradovic) fait facilement écho aux œuvres des années 90, dont l’emblématique mascotte de Sega. Pour rappel, l’environnement 2D en pixel art est représenté par les quatre saisons de l’année, faisant donc fortement penser à Green Hill (les opus Sonic the Hedgehog) : le décor, l’eau, les plantes, les effets de destruction et même de bruitages, comme le tourbillon par exemple. Chaque son, peu importe sa provenance, correspond bien aux éléments visibles. D’un point de vue musical, là aussi le soft s’en tire bien avec les morceaux de Peter Mullins, c’est rythmé, et entraînant. Terminons en précisant que l’interface des menus est en anglais, mais nul besoin de connaître la langue de Shakespeare pour s’y retrouver.

Testé sur Xbox Series X