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Lundi Manga : Sword Art Online de Reki Kawahara (Ofelbe)



Salut à tous, on se retrouve pour un nouveau Lundi Manga, aujourd’hui on se penche sur un pilier du monde du Light Novel (roman illustré) dont la série d’animation sortie en 2012 a su secouer les otakus. Je parle bien-sûr de Sword Art Online.


Sword Art Online

Auteur : Reki Kawahara

Dessinateur : Abec

Genre : Action – Aventure – Fantasy – Romance – Drame

Éditeur (France) : Ofelbe (Light Novel) Ototo (Manga)

Nombre de Tomes : Light Novel (série principale) 28 tomes

Série animée : 3 saisons (96 épisodes) + 3 films

Studio d’animation : A-1 Pictures

Plateforme de streaming : Crunchyroll / ADN

Appréciation : '


De quoi que ça parle ?

On suit les aventures de Kirito, un passionné de MMORPG et de nouvelles technologies. Un jour sort le tout dernier casque de réalité virtuelle : le Nerve Gear, capable de transporter littéralement votre conscience dans un jeu vidéo. Ce lancement s’accompagne du très attendu MMORPG : Sword Art Online.

Kirito fait partie des 10 000 premiers joueurs chanceux à pouvoir tester le jeu. Ayant participé à la bêta, il maîtrise déjà de nombreuses mécaniques qui échappent aux nouveaux venus.

Alors que tous les joueurs profitent pleinement de leur immersion, ils sont soudainement téléportés au centre de la carte. C’est là que Kayaba Akihiko, le créateur du jeu et du casque, apparaît. Il leur annonce une terrible vérité :

Il est impossible de se déconnecter. Pour sortir du jeu, vous devrez atteindre et vaincre le boss du 100e étage du château flottant. Et surtout… si vous mourrez dans le jeu, vous mourrez également dans la vraie vie.

S’ensuit un mouvement de panique générale. Mais Kirito, comme d’autres joueurs, prend son destin en main et se lance dans l’ascension du château, déterminé à survivre et à atteindre la sortie.

Pourquoi c’est bien ?

Vous aimez les jeux vidéo ? Les personnages principaux surpuissants ? Les combats épiques ? Alors Sword Art Online (SAO) est fait pour vous !

SAO se situe à mi-chemin entre shônen et isekai. Contrairement aux isekai classiques où les protagonistes sont souvent envoyés dans un monde fantastique après un accident, ici nos héros sont plongés dans un monde virtuel grâce à un casque de réalité virtuelle : le Nerve Gear.

C’est une œuvre immersive qui vous donnera sûrement envie de vous replonger dans vos MMO préférés pour partir à la conquête de donjons !

Les combats sont intenses et spectaculaires, portés par des OST puissantes qui amplifient chaque moment d’action.
Les openings sont quasiment tous excellents : attention, vous risquez de les avoir en tête toute la journée ! Quant à l’animation, elle est très soignée avec des charadesigns réussis qui rendent chaque personnage reconnaissable et attachant.

Critique de Lhesurvivor (Spoiler Alert)

Ici, je vais vous parler des points positifs de l’œuvre mais aussi de ses défauts (et malheureusement, il y en a).

La formule de base de SAO est vraiment bonne. L’arc Aincrad (le premier de l’œuvre) reste le meilleur à mes yeux grâce à la tension dramatique liée à la mort réelle en cas de défaite dans le jeu, et à la progression à travers les 100 étages de la tour. C’est là qu’on découvre pour la première fois tous les protagonistes et la romance entre Kirito et Asuna y est bien développée et crédible.

Malheureusement, dans les arcs suivants la pression retombe. Il n’y a plus de réel danger en cas de mort ce qui réduit fortement l’enjeu dramatique. Pire encore, Kirito se retrouve au centre d’un harem de personnages féminins alors que la saison 1 avait posée une vraie relation stable avec Asuna. Cela donne une impression de fan service répétitif, parfois inutile qui nuit à la cohérence émotionnelle de l’histoire.

Il faudra attendre l’arc Alicization pour qu’un deutéragoniste masculin (Eugeo) vienne enfin équilibrer les choses, mettant temporairement fin à l’effet « harem ». Malheureusement, même dans la deuxième partie de cet arc, Kirito se retrouve à nouveau au centre de trop d’attentions féminines, ce qui casse la dynamique.

Si on met de côté cette surdose de fan service, les arcs suivants alternent entre le correct et le très bon mais sans jamais retrouver la magie d’Aincrad. D’ailleurs, l’auteur a pris conscience de ce problème puisqu’il a commencé à publier une nouvelle version de cet arc avec « Progressive », une relecture plus complète et détaillée de l’ascension des 75 étages, en mettant Kirito et Asuna au centre de l’intrigue.

Conclusion

Sword Art Online a été une véritable surprise et un vent de fraîcheur lors de sa sortie avec une animation de qualité, de bons OST et des openings mémorables. Encore aujourd’hui, la série reste très appréciée même si certains arcs peinent à égaler le potentiel du tout premier, Aincrad. Malgré quelques baisses de rythme ou de qualité dans certains passages, SAO reste une excellente référence, notamment pour ceux qui aiment les univers virtuels mêlant action, émotion et romance. Avec près de 100 épisodes et 3 films, il y a largement de quoi vous occuper pendant un bon moment.

Et si après cela vous n’avez toujours pas eu votre dose de monde virtuel, pas de panique : l’œuvre a également été adaptée en différents jeux vidéo testés par nos soins (SAO Hollow Realization, SAO Fatal Bullet, SAO Alicization Lycoris, ou encore SAO Fractured Daydream). De quoi vous immerger encore plus dans cet univers de fantasy. Et rassurez-vous, vous n’aurez pas besoin de mettre un casque capable de stopper votre cerveau pour y jouer !