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Sword Art Online Fractured Daydream : Un jeu multi qui en a dans le ventre ?
Best-of

NOTE DE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Après l’opus Last Recollection faisant suite au volet Alicization Lycoris, Sword Art Online Fractured Daydream -accès multijoueur- débarque pour fêter les dix ans d’adaptation de l’œuvre du mangaka Reki Kawahara en jeux vidéo. Si d’anciens volets avaient d’ores et déjà osé des composantes multijoueur, ici on peut rassembler jusqu’à vingt joueur(euse)s dans diverses sessions de jeu intense, et ce tout en profitant d’un mode solo disposant d’un scénario inédit. Alors voyons ensemble ce que vaut ce dernier SAO en date misant également à gogo sur les références, fan-service et autres chouchous des fans.

Après plusieurs épisodes vidéoludiques sous la houlette d’Aquria (Hollow Realization, Alicization Lycoris ou encore le dernier Last Recollection), la franchise revient auprès des développeurs Dimps déjà à l’œuvre sur le précédent Action-TPS, RPG : Fatal Bullet, mais on ne connaît pas Dimps que pour ce titre.

Le studio fondé en 2000 par le Game Designer Takashi Nishiyama et Hiroshi Matsumoto, a notamment travaillé sur la saga Dragon Ball, à savoir DBZ – Budokai 3, Xenoverse 2, Soul Calibur 6 ou encore sur la licence Street Fighter. On pense par exemple au quatrième opus SF où ils ont eu pour tâche la programmation et l’équilibrage. On les a aussi retrouvés au codéveloppement avec la Sonic Team sur des volets Sonic, là encore pour l’équilibrage et la programmation.

Ce n’est pas tout, car les développeurs ont diversifié leur panel d’activités avec des jeux de cartes et de plateau, n’étant pas dans le cadre du jeu vidéo pour précision. Cette année, Dimps revient donc avec SAO Fractured Daydream, un opus plutôt sympathique rempli de clins d’œil, références et personnages pour ravir les aficionados des animes, light novel, mangas ou encore des œuvres vidéoludiques.

Histoire originale

Concernant cette nouvelle épopée, nous retrouvons évidemment les spécificités du VRMMORPG (un jeu de rôle en réalité virtuelle massivement multijoueur en ligne) auprès de Kirito. S’il rejoint une grande partie de ses ami(e)s en compagnie d’une « nouvelle tête » (pas si nouvelle que ça d’ailleurs, mais on ne spoilera pas) afin de montrer le jeu vidéo ALheim Online à cette dernière, une nouvelle extension a été implémentée. Nommée Galaxia, le contenu additionnel de cette extension met particulièrement en avant la possibilité de revivre des événements du passé, et pourquoi pas de les modifier afin d’en changer les dénouements.

Malheureusement, n’ayant semble-t-il pas été suffisamment soignée par les développeurs en charge (on parle du contexte bien sûr), cette fonctionnalité a vu les choses un peu trop en grand dans le sens qu’au lieu de réaliser ce pour quoi elle a été créée, « Galaxia » a rassemblé des antagonistes comme des protagonistes de différents jeux VR de l’univers SAO (Gun Gale Online, etc…) mais surtout des souvenirs ont été modifiés. Bien sûr, l’équipe de Kirito, allié(e)s comme ancien(ne)s adversaires vont s’entraider pour « corriger » ces nombreux bugs.

Vous l’aurez compris, cette nouvelle aventure SAO est inédite, servant à la fois de prétexte pour la mise en situation d’alliance/compétition entre cinq équipes de quatre joueur(euse)s -en ligne avec un abonnement-, mais aussi beaucoup de fan-service entre les références et autres clins d’œil à la saga toute entière. D’ailleurs, il est possible de débloquer des séquences de souvenirs de chaque jeu via des diamants que l’on obtient durant les missions du mode scénario.

On vous le dit d’entrée, si un novice peut prendre l’initiative de jouer au titre et par la même occasion de découvrir différents styles de gameplay inhérents aux jeux de la licence, il sera difficile pour lui de tout saisir, et ce même si les développeurs ont réalisé des efforts pour faire comprendre les enjeux et les styles de chaque personnage. Bien entendu, les aficionados de la franchise que ce soit par le biais des jeux vidéo, des animes, light novel ou encore des mangas seront aux anges en retrouvant leurs personnages et univers préférés dans une aventure se laissant suivre sans déplaisir.

Un gameplay intéressant aux styles multiples

Cet univers, basé sur ALfheim Online est scindé en plusieurs modes de jeu sélectionnables à partir du menu principal. L’histoire du soft -servant également de grand tutoriel pour jouer/comprendre les styles et débloquer les personnages- est divisée en plusieurs missions, généralement très courtes. Enfin pour la longueur de la mission, tout dépend si vous souhaitez également dénicher les collectibles, ouvrir des coffres ou encore réaliser quelques annexes (éliminer des ennemis, boss unique ou encore effectuer des « puzzles »). Un procédé « mission courte » que l’on a déjà pu voir dans d’autres productions, notamment des softs de baston. Si cela peut amener une cassure de rythme par rapport aux autres volets SAO, les développeurs ont au moins pensé à celles et ceux ayant moins de temps devant eux. D’autant qu’on se répète, cette partie fait office de tutoriel grandeur nature permettant de bien mettre en avant la palette de mouvements du roster (épée, sabre, hache longue, sortilèges,…) et leur type (tank, combattant, renégat, mage…).

En sachant que l’on obtient de l’expérience et du loot supplémentaire en refaisant les missions selon plusieurs choix de difficulté et classements (jusqu’au rang S), un moyen comme un autre de pouvoir upgrader les protagonistes/antagonistes avant de se frotter aux composantes multijoueurs.

Pour en revenir au contenu solo -et pour les autres modes cela dit-, chaque mission se déroule sur une map liée à l’univers ALfheim Online disposant d’une zone ouverte très correcte, rappelons brièvement que diverses quêtes et collectibles sont cachées et accessibles au gré des pérégrinations dans les lieux. Au bout d’un moment, on croise forcément des ennemis que l’on affronte en temps réel avec un certain dynamisme.

Avec des combats dynamiques

Tous les personnages, quel que soit leur style, ont une palette commune, c’est-à-dire des attaques rapides et puissantes à combiner pour réaliser des combos, une garde pouvant également être utilisée en garde parfaite, des frappes dans les airs, ou encore des esquives. Mais ce n’est pas tout, car si l’on est en danger en plein mouvement (des frappes par exemple), on peut effectuer une annulation et donc une sorte « d’esquive d’urgence », celle-ci devant ensuite être régénérée afin de pouvoir être utilisée à nouveau, contrairement aux esquives classiques. En outre, on dispose aussi d’une palette de compétences à la sauce Cooldown (se régénérant avec le temps), et encore on ne vous cite pas toutes les possibilités -avec les personnages de type vol, au sol, etc…-, le système est ainsi d’ores et déjà assez riche et complet. Même si comme souvent dans les jeux du style, la caméra peut parfois faire des siennes.

Quand on en a fini avec le mode Histoire et la vingtaine de personnages principaux débloqués, on peut se jeter sur le Post-Game et/ou les extensions (si vous avez le passé dédié), dans le cas contraire, le contenu solo s’arrête là hormis tout le contenu d’amélioration/optimisation (quota RPG) classique et efficace avec des équipements à looter et équiper, divers bonus sur le stuff, ou encore à partir des éléments de souvenirs débloqués, des upgrades de personnages utilisés, entre autres. De plus, des défis/épreuves sont également de la partie -à réaliser en multi-, ainsi que des événements saisonniers pour prolonger la durée de vie.

Le tout aussi en multijoueur

Petit aparté important, du côté des modes multijoueurs on peut soit prendre part à des Quêtes Coop, de l’Exploration Libre ou des Raids de Boss via quatre équipes de cinq joueur(euse)s pour un total de vingt combattant(e)s. Le gameplay -dans les trois cas- ne change pas fondamentalement, c’est-à-dire que les actions générales possibles avec nos personnages, ainsi que les frappes de coordination (que l’on n’avait pas encore mentionnées) sont toujours accessibles, même dans ce mode sauf qu’ici il faut l’activer avec les dix-neuf autres joueur(euse)s présent(e)s.

En plus de jouer coopératif, il y a même un système de classement récompensant la meilleure équipe. En bref, ce sont des modes bien implémentés qui ne nous ont pas posés de problème au niveau du Matchmaking ou encore pour la fluidité. On pourra juste constater de temps à autre un manque de lisibilité dans toutes ces batailles/boucans ; en même temps à vingt sur un boss unique -par exemple- c’est un peu logique, serait-on tenté de dire. Pour finir, comme mentionné en partie en plus de tout le reste, on a aussi accès à une boutique où l’on achète -avec de l’argent réel- plusieurs types de cosmétiques, mais attention cela ne modifie aucunement les statistiques, juste l’apparence.

Fidèle à la série

Parlons à présent de l’axe technique/graphique et sonore. Si vous suivez la licence SAO en jeux vidéo (et en ayant lu une partie de nos critiques), vous savez d’ores et déjà que les développeurs de chez Dimps ont déjà réalisé Fatal Bullet, titre Action-TPS RPG mettant également en lumière la franchise Sword Art Online.

On mentionne ce soft précédent pour une bonne raison, c’est que l’enrobage global est similaire dans le sens où le rendu « anime » artistique propre à la saga est bien présent. Sans être une merveille technique des consoles de dernière génération, la représentation de la direction artistique est fidèle, bien colorée avec des effets de lumière/magie/frappe parfois dans tous les sens. Les personnages sont également bien modélisés tout en restant reconnaissables avec leur touche de cel-shading, idem pour le bestiaire d’ailleurs. Précisons au passage que le titre est d’une fluidité exemplaire, que ce soit en solo avec l’IA et même en multijoueur avec la vingtaine de joueur(euse)s présent(e)s.

Concernant la bande sonore, ce dernier volet en date (Fractured Daydream) utilise des morceaux d’anciens opus à la fois remixés ou alors sans retouche (version originale donc). Sans épiloguer, l’ensemble de cette partie sonore ravira les fans -comme ce fut le cas pour nous-, et satisfera pleinement les nouveaux(elles) venu(e)s dans l’univers SAO avec des thèmes calmes et plus rythmés comme il faut. Pour finir, les textes sont en français et les voix en anglais ou japonais.

Testé sur PS5 avec un code fourni par l’éditeur

NOTE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Avec sa direction artistique et ses personnages fidèles à la série SAO, cet opus Fractured Daydream s’adresse avant tout aux fans de la franchise souhaitant se mettre au multi, tout en profitant d’un mode histoire original et de nombreux éléments à débloquer (incluant quelques souvenirs d’anciens volets) ; l’ensemble au travers d’un gameplay dynamique et assez riche. Si les nouveaux(elles) venu(e)s peuvent s’y essayer, il leur faudra, tout comme les aficionados, faire fi de la répétitivité, de quelques errances techniques (caméra, lisibilité), dans un jeu malgré tout fun et disposant d’un contenu très correct.
ON A AIMÉ !
- Le roster
- Mode histoire original
- Éléments à débloquer
- Références, fan-service,… à l’univers SAO
- Gameplay dynamique, divers et varié en fonction du type de combattant
- Améliorations/Loot
- Un multi sympa
ON A MOINS AIMÉ...
- Manque parfois de lisibilité en multi
- Quelques soucis de caméra
- Un mode solo un peu court
Sword Art Online Fractured Daydream : Un jeu multi qui en a dans le ventre ?
Sword Art Online Fractured Daydream
Editeur : Bandai Namco
Développeur : Dimps
Genre : Action-RPG
Support(s) : PC, PS5, Switch
Nombre de Joueur(s) : 1 / 1 à 20
Sortie France : 04/10/2024

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