Salut à tous ! On poursuit notre Top 3 des Mangas/Animes préférés de la rédac’ : après les choix de Tadam en la matière, et cette fois je vous propose en exclusivité le Top 3 super-secret de Tof, notre spécialiste comics et grand fan de Star Wars !
Albator
L’anime a bercé ma jeunesse, c’est pourquoi j’ai fini par m’intéresser au manga. Et pour cela, rien de mieux que de se pencher sur la version intégrale ! Une sphère mystérieuse s’écrase sur la Terre. Elle est le signe précurseur de l’invasion de la planète bleue par des femmes mystérieuses qui s’enflamment lors de leur mort : les Sylvidres. Albator, un corsaire de l’espace, va se dresser contre l’ennemi car le gouvernement Terrien est constitué de bons à rien, aussi couards que fragiles. C’est quasi un morceau d’histoire que nous avons là.
Voici donc le manga qui a donné naissance à la légende. Alors oui, les dessins paraissent un peu datés aujourd’hui mais ils sont bien dans l’esprit des mangas de l’époque. Les scènes impliquant des personnages sont parfois assez maladroites, c’est vrai. Par contre les vaisseaux sont fins au possible. On voit que notre artiste aime l’espace et ces engins qui le parcourent. Ce qui est intéressant, c’est de voir aussi l’évolution du trait qui prend de la maturité au fur et à mesure. 1088 pages de bonheur, inégal parfois certes. Il vous faut posséder cette oeuvre si vous êtes fan du corsaire. Un point c’est tout.
Ghost In The Shell
Même cheminement, j’ai commencé par l’anime, celui du film. A l’époque, cela a donné une claque à tout le monde. Nous étions habitués à des anime plus orientés série, là c’est un film fantastique qui nous plonge dans le cyberpunk. Magique ! De ce fait, comme pour Albator, je me suis procuré l’édition collector du manga, enfin son tome 1. On retrouve donc ce qui est à l’origine de la série, des anime, du film. Tout y est : les aspects cyberpunk, les tachikoma, les technos. Tout commence par une réunion secrète qui parle d’esclaves, de dépôts de silicium, d’argent, d’argent, d’argent … Alors que les autorités interviennent et tentent de capturer le boss de l’opération, Tomoko assassine le principal protagoniste. Et il semblerait qu’elle l’ait fait sur ordre du premier ministre. Voilà comment elle va finir par intégrer la section 9. Voilà donc le premier opus de la trilogie.
Cette version ultime nous remet dans le sens japonais de lecture. Cette version propose aussi des commentaires de l’auteur, page par page. Sympa d’avoir toutes ces explications. On retrouve en tout cas aussi l’humour de la série, grandement oublié dans les anime et le film. Cela donne une teinte toute particulière à l’ensemble, mélangeant gravité et légèreté. Certaines pages sont en couleur mais la plupart utilisent le noir et blanc propre au manga. Cet univers est fantastique et il est superbement servi par le trait sûr de l’auteur. Bref, s’il faut en posséder un, c’est celui-ci.
Les Chroniques de la Guerre de Lodoss – La Dame de Falis T1

J’ai toujours aimé l’univers de la Guerre de Lodoss. Cela m’a plongé dans la Fantasy avant le Seigneur des Anneaux. C’est donc un manga issu de la grande fresque que sont Les Chroniques de la guerre de Lodoss. A l’origine, ce sont des romans qui s’inspirent de l’univers de Donjons et Dragons. Rappelez-vous, nous vous avions présenté
un dossier sur l’OAV éponyme. L’histoire du manga que j’ai entre les mains se déroule avant les événements de l’OAV. Dans ce dernier, on parle des 6 héros du passé, cela fait justement référence à ce récit de la dame de Falis. Nous voilà donc sur l’île de Lodoss, terre qui accueille différentes races comme les humains, les elfes et les nains. Cela commence dans une cave sombre, le Duc de Skard a perdu la raison, il cherche à invoquer les créatures démoniaques pour son propre bénéfice. Mais au lieu de réveiller un démon entravé, au service de son maître, il a sorti Kardis, reine des ténèbres, de son repos éternel. La porte est ouverte pour les forces du mal mais heureusement les héros sont légion sur ces terres notamment la Dame de Falis …
Alors oui le scénario n’est pas des plus complexes : les méchants démons ont débarqué et les gentils veulent les éradiquer. Non le plaisir est ailleurs. Il est dans la foison des personnages, dans les différents royaumes qui ont leur propres desseins au départ et dans les relations qui se nouent petit à petit entre les héros. Et puis le récit commence doucement pour accélérer petit à petit avec une fin d’ouvrage dantesque. Ce que j’ai aimé aussi, ce sont les textes qui sont élégants en tous points, qui puisent dans un vocabulaire chevaleresque. Je dois avouer que ça fait du bien. Côté dessin, cela sent bon le old-school mais j’aime ça. C’est fin et c’est très détaillé. On est bien loin de certaines productions récentes dans le domaine qui misent sur une simplicité exacerbée. Il y a simplement un peu de confusion parfois pendant les combats mais c’est vite oublié. Concernant cette édition, rien de bien nouveau, on a simplement quelques pages en couleur qui introduisent l’histoire de l’île. Le récit se lit à l’européenne, je préfère le préciser, c’est-à-dire de gauche à droite. Pour conclure, c’est un must-have, surtout si vous aimez les univers à la Tolkien.