C’est l’heure de notre dernier dossier sur les expositions du Festival International de la BD 2025, et on peut presque dire que nous avons gardé le meilleur pour la fin : Vision Hallucinée, une magnifique rétrospective des œuvres du mangaka Gou Tanabe, qui redonne vie aux nouvelles de H.P. Lovecraft sous un nouveau jour.
Tout comme Makoto Yukimura, l’auteur de Vinland Saga et Kamome Shirahama l’autrice de L’Atelier des Sorciers, Gou Tanabe faisait partie des invités d’honneur de cette 52ᵉ édition du FIBD. En plus de quelques interviews et séances de dédicaces, ses œuvres étaient mises à l’honneur avec un stand magnifique de l’éditeur français Ki-oon, ainsi qu’une exposition retraçant l’ensemble de son travail.
Bienvenue dans le monde de H.P. Lovecraft !
Nous arrivons à l’hôtel Franquin et descendons un escalier aux marches craquelantes. Devant nous, une salle où la lumière est à peine perceptible.
Un homme est assis à son bureau, éclairé par une simple bougie, une pile de livres devant lui. Une étrange énergie plane dans l’air, entre surnaturel et malaise…
À peine entrés dans l’exposition, nous sommes plongés dans l’ambiance : une lumière tamisée, des murs sombres ornés de fresques en noir et blanc, et surtout un bruit blanc omniprésent, presque irréel… Comme si nous venions de franchir un portail vers un autre monde.
Un paysage cauchemardesque !
Nous nous réveillons sur une île étrange, presque mystique… Sommes-nous dans un rêve ?
Nous partons explorer l’endroit. Il fait nuit. Autour de nous, les vagues viennent se briser contre les parois rocheuses de la côte. D’énormes structures aux formes étranges apparaissent à mesure que nous nous approchons du centre de l’île.
Mais où sommes-nous ?
L’ambiance Lovecraftienne est partout, le son, les fresques, tout nous ramène à ses œuvres. Les adaptations de Gou Tanabe sont magnifiques, ces dessins arrivent à saisir avec exactitude l’horreur de Lovecraft et nous plongent à nouveau dans un monde cauchemardesque rempli de créatures surnaturelles.
soudain il apparu !
Nous poursuivons notre exploration à travers cette ancienne cité immergée, mais plus nous avançons, plus une présence se fait sentir… Quelque chose nous observe.
L’atmosphère est pesante, à tel point qu’il devient presque difficile de respirer. Il fait nuit et notre seul éclairage provient des éclairs qui déchirent le ciel au loin.
Soudain, un bruit retentit derrière nous. Nous nous retournons lentement… et restons figés, comme paralysés.
Il est là. Cthulhu.
Son visage, à peine perceptible dans l’obscurité, se dévoile à chaque grondement de l’orage. Il nous fixe, son regard transperce notre âme et nous cloue sur place… Nous sommes à sa merci.
Au cœur de l’expo se trouve une reproduction de Cthulhu caché entre plusieurs fresques mais assez visible pour nous faire ressentir un léger frisson et nous garder dans l’immersion.
Un sursaut mortel !
Nous nous réveillons chez nous, loin de cet endroit cauchemardesque.
Quel était ce lieu ? Pourquoi semblait-il si réel ?
À peine le temps de reprendre notre souffle qu’un grincement résonne dans un coin de la pièce… Le cauchemar n’est-il pas terminé ?
Et nous sommes déjà à la fin de l’expo, on y retrouve d’ailleurs un récapitulatif de toutes les œuvres de Lovecraft ainsi que des différentes adaptations de Gou Tanabe.
Retrouvez toutes les œuvres de Gou Tanabe aux éditions Ki-oon, et si vous avez envie d’en apprendre plus sur ces œuvres, vous pouvez lire notre chronique consacrée à son dernier manga Les chats d’Ulthar.
J’espère que ces retranscriptions des différentes expositions vous auront plu, et on se retrouve très bientôt pour notre dossier récapitulatif de l’événement !