Au XXIIIème siècle, Caleb l’humain et Mézoké la Sandjarr sont agents de l’ODI : Office Diplomatique Intermondial dont le but est de préserver la paix entre les espèces. Jamais un humain et un Sandjarr n’avaient eu l’honneur d’occuper un tel poste.

Tout s’est mal déroulé lors de l’épisode précédent, Caleb est entre la vie et la mort, Mézoké est accusée de trahison par ceux-là mêmes qui lui avaient donné sa mission. Ce cinquième épisode commence avec un règlement de compte puis un attentat le jour de l’inauguration du premier temple Achérode sur Terre dans la ville de New York. Le maire de la ville et la plus haute autorité religieuse sont assassinés devant la foule.

Les Achérodes souhaitent faire avouer à Mézoké lors de son procès qu’Evana Toot, présidente du directoire, est la responsable du fiasco de Kuala Lumpur. Ils espèrent ainsi  faire succéder un membre de leur espèce. Pendant ce temps, l’ODI tente de réanimer Caleb dans le coma au risque que celui-ci garde de graves séquelles. Mézoké s’échappe durant un ajournement du procès et part rejoindre Caleb : intervention  musclée. Nos deux héros sont au cœur d’une conspiration intermondiale. Ils vont devoir fuir la Terre.

Visuellement, c’est beau et bluffant. Les immeubles, les vaisseaux et les créatures nous plongent dans une ambiance du type Cinquième Elément. Chapeau au dessinateur Pellé pour qui il s’agit de la première série avec cinq albums au compteur et un sixième en préparation : « Résistance », qui clôturera la troisième mission. Le scénario est bien ficelé mais pas toujours évident à suivre avec les créatures de la même espèce qui ont toutes le même visage. Le scénariste Runberg a déjà fait parlé de lui avec la série Kookaburra ou encore Agence Interpol.