Cette semaine, deux films pour trois festivals. Le premier a été présenté en 2013 en compétition à la Mostra de Venise, ainsi que dans le cadre du Festival du Cinéma Américain de Deauville. Il y remporta le Grand Prix. Quant au second, il figurait dans la section Panorama de la Berlinale 2013. Tous deux dans les bacs mardi 2 septembre.

Night Moves

Réalisation : Kelly Reichardt

Scénario : Jonathan Raymond et Kelly Reichardt

Casting : Jesse Eisenberg, Dakota Fanning, Peter Sarsgaard, …

Genre : Drame, Thriller

Durée : 1h 57min

Sortie en salle : 23 avril 2014

Support : DVD & Blu-Ray

Synopsis officiel : Josh travaille dans une ferme biologique en Oregon. Au contact des activistes qu’il fréquente, ses convictions écologiques se radicalisent. Déterminé à agir, il s’associe à Dena, une jeune militante, et à Harmon, un homme au passé trouble. Ensemble, ils décident d’exécuter l’opération la plus spectaculaire de leur vie…

Critiques de la presse : La foi en une cause légitime-t-elle la violence ? C’est sur cette question que repose le scénario de Night Moves, un thriller qui a pour sujet la cause écologique mais qui n’a rien de vert. Il est bel et bien noir, nerveux, avec des plans ciselés et d’une précision géométrique. La nature sauvage y est filmée d’une manière sublime. Si la seconde partie du long-métrage est plus maladroite, la première est assurément une réussite. Un grand film sur la nuit. Et un grand film dans la nuit.

Mes séances de lutte

Réalisation : Jacques Doillon

Scénario : Jacques Doillon

Casting : Sara Forestier, James Thierrée, …

Genre : Drame

Durée : 1h 43min

Sortie en salle : 6 novembre 2013

Support : DVD

Synopsis officiel : Une jeune femme prétexte l’enterrement de son père pour retrouver un voisin plutôt charmant, et tenter de comprendre pourquoi elle a interrompu le rapport amoureux amorcé avec lui quelques mois plus tôt. Ils se retrouvent et rejouent la scène où sa dérobade a empêché leur histoire de commencer.
Ils s’y essaient, se débattent, s’empoignent, tout en se rapprochant. Ils se frottent, se cognent l’un contre l’autre et s’amusent à dialoguer avec autant de fantaisie que de gravité, et à entrer dans une lutte de plus en plus physique.
Ils vont finir par se lier l’un à l’autre au cours de séances quotidiennes qui ressemblent à un jeu. Par-delà leur joute verbale, cette confrontation devient une nécessité pour essayer de se trouver, un curieux rituel auquel ils ne peuvent échapper.
Peu à peu, l’évidence qu’il faudra que quelque chose se libère entre eux pour que ces luttes soient enfin devenues une vraie lutte d’amour.

Critiques de la presse : Un huis clos qui – par sa remarquable mise en scène – parvient à épouser tous les mouvements de ses acteurs, la dynamique de leurs torsions et de leurs tensions. Avec des images fortes, des dialogues charnus, piquants et douloureux et une direction d’acteurs éblouissante, Jacques Doillon livre un superbe élan de cinéma, extrêmement stylisé. Les deux comédiens qui l’accompagnent sont à leur meilleur, livrant un jeu impudique et fascinant. Jamais auparavant l’œuvre du cinéaste n’avait atteint une telle puissance viscérale.