Un conseil cette semaine : ne vous fiez pas aux apparences ! Car si le premier des deux films sélectionnés (qui font tous deux leur sortie aujourd’hui) apparaît politiquement engagé sans l’ombre d’un doute, le second est bien loin de l’image superficielle qu’il en ressort d’un prime abord. Il casse les codes, et ça plaît !

No

Genre : Drame historique

Support : DVD

Sortie en salle : 6 mars 2013

Réalisateur : Pablo Larrain

Avec : Gael Garcia Bernal, Antonia Zegers, Alfredo Castro

Durée : 1h 57min

Le synopsis officiel : Chili, 1988. Lorsque le dictateur chilien Augusto Pinochet, face à la pression internationale, consent à organiser un référendum sur sa présidence, les dirigeants de l’opposition persuadent un jeune et brillant publicitaire, René Saavedra, de concevoir leur campagne. Avec peu de moyens, mais des méthodes innovantes, Saavedra et son équipe construisent un plan audacieux pour libérer le pays de l’oppression, malgré la surveillance constante des hommes de Pinochet.

Les critiques de la presse : A l’inverse de son titre, No est un film optimiste, enthousiasmant et souvent drôle. La période est reconstituée à la perfection. La réflexion autour du pouvoir de l’image et du monde politique est pointue, offrant un scénario habile et captivant, extrêmement documenté. Quant à Gael Garcia Bernal, il se fond dans son rôle avec sa fougue habituelle et un naturel sans faille. Son jeu minimaliste maintient brillamment l’ambiguïté du personnage. Un conseil : dites « Oui » !

Spring Breakers

Genre : Drame

Support : DVD & Bluray

Sortie en salle : 6 mars 2013

Réalisateur : Harmony Korine

Avec : James Franco, Vanessa Hudgens, Selena Gomez, Ashley Benson, Rachel Korine,…

Durée : 1h 32min

Le synopsis officiel : Pour financer leur Spring Break, quatre filles aussi fauchées que sexy décident de braquer un fast-food. Et ce n’est que le début… Lors d’une fête dans une chambre de motel, la soirée dérape et les filles sont embarquées par la police. En bikini et avec une gueule de bois d’enfer, elles se retrouvent devant le juge, mais contre toute attente leur caution est payée par Alien, un malfrat local qui les prend sous son aile…

Les critiques de la presse : Les apparences sont trompeuses. Spring Breakers le prouve. Car non, ce film n’est pas un teen-movie. Ici, Harmony Korine orchestre de manière ultra stylisée tout l’ingrat et l’innommable de notre bas monde. Cette œuvre est une débauche. Une débauche de formes et de couleurs, une débauche des corps. Ses jeunes actrices sont bluffantes. Difficiles d’imaginer que deux d’entre elles viennent tout droit des séries Disney tant elles sont provocatrices et débordant d’érotisme. Le film est envoûtant, sensuel (sexuel même) et hallucinogène. Il est d’une beauté attirante et en même temps cruelle. Du pop art.