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La Case du Mardi : ‘Moi ce que je préfère c’est les monstres’ d’Emil Ferris
Chez un éditeur qui n'a pas froid aux yeux : Monsieur Toussaint Louverture

Nouveau rendez-vous de la rentrée, La case du Mardi propose de parcourir une oeuvre à partir d’une case ou d’une planche qui résume un des points essentiels développés dans un récit. Un moyen de découvrir une oeuvre différemment en s’attachant parfois à  des détails qui en disent beaucoup…

Fin des années 60 à Chicago. La petite Karen Reyes s’imagine dans la peau d’un loup-garou et sillonne la ville pour se faire mordre et devenir immortelle. L’immeuble où elle habite, avec un frère séducteur invétéré, et une mère passionnée par les pratiques mystiques, ressemble à ces immeubles américains des quartiers populaires aux façades délavées habités d’hommes et de femmes qui y vivent avec, au fond de leur gorge, ce ressentiment que le meilleur est déjà passé. Cet immeuble c’est aussi une galerie de portraits celle d’individus habités de passés parfois chargés, de secrets inavouables et de souffrances lisibles sur des visages tirés. Anka Silverberg, une très belle voisine, s’est prise d’affection pour Karen et lui offre, tous les matins, deux tranches de pain au seigle noir. Cette vie faite d’une mécanique d’habitudes rassurantes va pourtant voir son équilibre se fragiliser et se rompre lors de la mort inquiétante d’Anka. Assassinée ou pas, elle est retrouvée morte d’une balle en plein cœur. La jeune Karen va alors mener l’enquête pour comprendre ce qui a pu arriver à cette étrange amie. Elle va ainsi, sans le savoir, dérouler le fil d’une vie tourmentée…

Dans le récit d’Emil Ferris, Karen la jeune fille, tient un journal dans lequel elle dessine et note ses impressions sur ce qu’elle vit. Dans un univers qu’elle ne comprend pas et qui ne la comprend pas Karen s’est liée d’amitié avec Anka, une voisine qui détonne dans son univers, d’abord car elle est l’une des rares avec qui elle a une relation sociale, enfin et surtout car elle dégage quelque chose de particulier. Une beauté, mais une beauté qui cache aussi des secrets. D’ailleurs Karen écrit dans ses notes qu’elle avait la sensation qu’Anka allait toujours pleurer. La mort de celle qui partageait une partie de son monde va mener la jeune fille à se poser des questions et à mener l’enquête sur ce qui a pu arriver. Elle va ainsi dégager des listes de suspects dont elle va tenter de comprendre le rôle et la relation qu’ils entretenaient avec Anka. Le début d’un récit tout en subtilités qui se dévore de bout en bout, sans trop se précipiter, pour être sûr de n’en rien louper…

Emil Ferris – Moi ce que j’aime, c’est les monstres – Monsieur Toussaint Louverture


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