Comme un recueil de ses pense-bêtes, en musique. Ayelya, s’efforçant de se rappeler qui elle est, dans ce monde qui change si vite; longtemps paralysée par la prédominance de l’image et du faux. « Je fais » est le premier titre qu’elle nous livre en son nom, son hymne contre la procrastination ou le récit d’un réveil, après de longues années d’hibernations.
Après lui, « Morts ou vifs » sa « love song » aux allures de films d’action, où l’artiste déclare sa flamme en chanson à celui qui à fait d’elle sa Bonnie, sur scène comme dans la vie. Une poésie urbaine mise en musique par Clyde, producteur multi-instrumentiste, entre conservatoire jazz et école de la vie. La fille aux carnets pleins de chansons voit en ce véritable homme orchestre, la preuve que « Tout est permis » à qui s’en donne les moyens; c’est cette rencontre qui la pousse à faire entendre sa voix.
Une, mais plurielle, par la vérité du sentiment, sans atours, si ce n’est l’autodérision. Exposant ses failles, s’inscrivant en romantique, témoin de son époque et porteuse d’un message d’honnêteté et d’acceptation. Entre trap beats et influences R’n’b ou même Afro, Ayelya redéfinit avec « Nota Bene » sorti le 27 mars dernier, ce qu’est être artiste et ose enfin suivre son « Plan A ».