Qui dit nouveau jour sur la Croisette, dit nouvelles projections. Et, comme d’habitude, deux films de la Sélection Officielle en compétition.

D’une part, un film de l’américain Steven Soderbergh, habitué du tapis rouge (entre autres nominations), que ce soit hors ou en compétition. Cinq ans après Che (présenté lui aussi en compétition), il revient avec un nouveau biopic – Behind the Candelabra (Ma Vie avec Liberace en français) – inspiré d’une partie de la vie du pianiste Valentino Liberace. Peut-être portera-t-il à nouveau chance à l’un de ses interprètes, tout comme cela avait été le cas en 2008 pour Benicio Del Toro qui reçu le Prix d’interprétation masculine pour sa performance en Guevara. Sinon, pour de plus amples informations sur le film, suivez ce lien vers un article de tof.

D’autre part, le dernier film du réalisateur italien Paolo Sorrentino – La Grande Bellezza – dans lequel il dresse le portait sans concession d’une bourgeoisie italienne blasée du quotidien et qui respire le mal-être. Avec la magnifique Rome pour toile de fond. Ceci ne vous fait-il pas penser à ce chef-d’oeuvre (Palme d’Or en 1960) de Fellini qu’est La Dolce Vita ? En tout cas, Paolo Sorrentino ne s’en cache pas, le clin d’œil est au contraire plutôt clair. A noter pour finir que le réalisateur était déjà présent dans la Sélection Officielle en compétition il y a deux ans avec This Must Be The Place (notamment interprété par Sean Penn), et qu’il fût récompensé du Prix du Jury en 2008 pour Il Divo.

Et pour finir – et parce que Cannes ça n’est pas seulement la Sélection Officielle – signalons un film projeté dans le cadre d’une Séance Spéciale destinée à des lycéens. Il s’agit du premier film de Mohamed Hamidi, Né quelque part. Clairement autobiographique. Et qui traite de recherche identitaire ainsi que d’immigration, avec l’Algérie pour décors. En tête d’affiche Jamel Debbouze et Tewfik Jallal.