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Le cinéma muet Indien du 19 mars au 6 avril à la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé

La Fondation Jérôme Seydoux-Pathé et la National Film Archive of India s’associent dans le cadre d’un cycle : « Mythique Cinéma Indien 1910 – 1933 ». Cet événement célèbre les premiers films muets ayant été tournés en Inde. Une rétrospective exceptionnelle en France.

Grâce à Bollywood, le cinéma indien est aujourd’hui une industrie florissante et colossale mais l’histoire de ce cinéma a commencé il y a plus d’un siècle. C’est le 3 mai 1913 que le cinéma indien fait ses débuts avec le film Raja Harishchandra signé Dhundiraj Govind Phalke. Ayant disparu, ce film fait alors l’objet d’un remake – sans doute l’un des premiers – en 1917.

Les deux sources principales d’inspirations sont à cette époque les deux grandes épopées mythologiques hindoues : le Mahâbhârata et le Râmâyana. Ces deux poèmes racontent des exploits héroïques où s’affrontent le bien et le mal faisant intervenir plusieurs divinités du panthéon hindoue contre une myriade de démons (Bhakta Prahlad, Lanka Dahan). Favorisant les passages magiques pour divertir son public, les effets spéciaux sont saisissants et ne sont pas sans rappeler les fameux « trucs » de Georges Méliès et de Segundo de Chomón.

En complément au registre mythologique, le genre « dévotionnel » se développe et devient le témoignage de l’admiration envers une divinité. Au cours de cette programmation, Krisna est mis à l’honneur sous l’apparence d’un petit garçon qui ne cesse de faire des bêtises dans son village à l’aide de pouvoirs surnaturels (Muraliwala et Kaliya Mardan).

Dans cette industrie du divertissement, la comédie séduit aussi les spectateurs des salles obscures. Jouant sur les codes du burlesque, les films Kaya Palat et Jamai Babu présentent deux personnages au comportement singulier, tel des cousins éloignés de Charlot, qui essayent de s’accoutumer tant bien que mal à la ville moderne et aux nouvelles mœurs.

L’Inde a été également un cadre idéal pour les cinéastes occidentaux. Franz Osten est de ceux-là en revoyant l’histoire des trois religions majoritaires en Inde. Après des séances spéciales de Prem Sanyas et de Shiraz, le dernier volet de cette trilogie sera présenté : Prapancha Pash (1929).

C’est donc une rétrospective exceptionnelle que propose la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé du 19 mars au 6 avril. Tous les films seront accompagnés au piano par les élèves de la classe d’improvisation de Jean-François Zygel.

Au programme de la rétrospective

Sati Savitri (1927) de Baburao Painter, Marthanda Varma (1931) de P. V. Rao, Gulami Nu Patan (1931) de Shyam Sundar Agarwal, Diler Jigar (1931) de G. P. Pawar, Prog. « Raretés du cinéma indien », Prog. « Comédies burlesques », Prog. « Dévotion », Prog. « Épopées mythologiques » et Prog. « Le Fleuve ».

Informations pratiques

Fondation Jérôme Seydoux-Pathé
73 avenue des Gobelins, 75013 Paris
www.fondation-jeromeseydoux-pathe.com

Tarifs
Billet couplé 1 séance de cinéma + accès aux espaces d’exposition :
Tarif plein : 6,50 € ; Tarif réduit : 5,00 € ; Moins de 14 ans : 4,50 €


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