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Les Studios Universal à la Fondation Jerome Seydoux-Pathé à partir du 09 janvier 2019

Amis cinéphiles et plus particulièrement du cinéma américain, cette nouvelle programmation de la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé devrait pour plaire.

En effet, pour commencer l’année 2019, la fondationcélèbre les débuts de l’un des plus vieux studios de production et de distribution américain : les studios Universal. De John Ford à Erich von Stroheim en passant par Laura La Plante, l’une des plus grandes stars du Studio, ces chefs-d’œuvre du 7ème art sont à découvrir en Ciné-Concert du 09 au 29 janvier 2019.

La rétrospective que consacre la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé aux Studios de cinéma Universal est l’occasion d’honorer la mémoire de son fondateur, Carl Laemmle, disparu il y a 80 ans cette année. Cet immigré allemand, devenu entrepreneur indépendant, s’était d’abord aventuré dans l’industrie cinématographique avec l’acquisition de salles de cinéma de quartier, les célèbres Nickelodéon. Sa bonne connaissance du public l’incita ensuite à se lancer dans la production et la distribution de films. Il réunit ainsi les trois activités dans une même entité et réussit à fidéliser ses spectateurs en choisissant des acteurs et des actrices en vogue qui apparaîtront dans des films de plus en plus longs. C’est la naissance du star- system hollywoodien.

Laura La Plante est une des figures emblématiques d’Universal dans les années 1920. Pendant cette période, elle est la star la plus populaire du studio, capable de s’illustrer dans une grande variété de genres comme le film d’horreur The Cat and the Canary (1927) de Paul Leni ou la comédie Skinner’s Dress Suit (1926) de William A. Seiter, deux films qui seront présentés dans le cycle de la Fondation. Pour ce dernier titre, Laura La Plante partage l’affiche avec Reginald Denny, un acteur au personnage proche d’Harold Lloyd ou de Buster Keaton. Il est ainsi une figure marquante des studios Universal, mais aussi de la comédie burlesque. La Fondation Jérôme Seydoux-Pathé présentera trois autres films dans lequel il apparaît au générique : Reckless Age (1924) et Oh, Doctor ! (1925) d’Harry Pollard et What Happened to Jones ? (1926) de William A. Seiter.

Dès ses débuts, Universal lance aussi de jeunes talents de la réalisation. Âgé de 22 ans, John Ford tournera ses premiers westerns avec les Studios et posera ainsi les fondements de son esthétique personnelle. La Fondation Jérôme Seydoux-Pathé présentera le plus ancien des films de John Ford retrouvé à ce jour : Straight Shooting (1917).

Erich von Stroheim est également un des cinéastes-auteurs clés d’Universal. Il y connut son heure de gloire en tant que réalisateur mais aussi son déclin en produisant des films de plus en plus coûteux où s’exprimera librement son goût de la démesure. Il sera congédié en plein tournage de Merry-Go-Round (1923). C’est le réalisateur Rupert Julian qui finira le film accomplissant ainsi une œuvre à quatre mains.

La Fondation Jérôme Seydoux-Pathé avait déjà rendu hommage à Universal en présentant en 2016 les « Universal Monsters », fraichement restaurés. Mais en redonnant vie aux premières grandes icônes, celles qui firent le succès de la marque aux origines de sa création, la Fondation souhaite à nouveau mettre Universal à l’honneur du 09 au 29 Janvier 2019.

Au programme aussi : The Last Warning (1928) de Paul Leni, Sensation Seekers (1927) de Lois Weber, Outside the Law (1920) de Tod Browning, What Happened to Jones ? (1926) de William A. Seiter, The Shakedown (1929) de William Wyler, Shield of Honor (1928) d’Emory Johnson, etc…

Pour télécharger le programme complet, c’est ici que cela se passe !



Illustration / Photo : The Cat and the Canary (1927) © Droits Réservés

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