Né en Iran et résidant actuellement à Londres, Ash Koosha s’est vite fait un nom auprès des initiés des musiques électroniques pour sa musique que Pitchfork n’a pas hésité à qualifier « d’époustouflante et innovante ».

Travaillant principalement à partir de ses propres enregistrements, Ash traite chaque sample comme de la matière physique qu’il déforme, étire, façonne ; puis il les mêle à une musique classique : il met à profit  son background  de musique occidentale ou persane, appris au cours de ses années au Conservatoire de Musique de Téhéran ; il en résulte des oeuvres originales et uniques. Pour qualifier ce procédé Ash dit qu’il s’agit de « trouver de la géométrie dans des sons » .

À 30 ans, Koosha a déjà une histoire incroyable, incluant un séjour en prison en Iran à cause de sa musique, ce qui l’a conduit à demander l’asile au Royaume-Uni. Le film primé au Festival de Cannes, Les Chats Persans, est en partie inspirée par ses mésaventures.

Parmi ses activités du moment, des expériences synesthétiques mêlant le son et les images, des 1ères parties de Run The Jewels et Empress Of, un album nommé parmi les meilleurs de l’année par FACT et un intérêt très accru pour la réalité virtuelle qui conduira à une 1ère expérience de ce genre, à travers des écoutes spéciales de son album l’année prochaine.

Son procédé semble très technique mais le résultat « I AKA I » est un album résolument « humain » et marquera à pour sûr un tournant dans la carrière d’Ash Koosha lors de sa sortie le 01 avril prochain. D’ici là, vous pouvez écouter ‘Mudafossil‘ sur SoundCloud…