Au croisement du chant, de la danse et du théâtre, une performance poétique sur les fantaisies de l’amour, quelques mots parfumés dans le mystère d’un boudoir improvisé. Dans un style glamour et burlesque, La Palombe révèle les fantasmes de la vie amoureuse d’une trentenaire décomplexée à l’imagination débridée.
Coquine, exaltée, pétillante, mutine! Sur scène (comme à la ville !) elle “dompte” l’Homme qui l’accompagne, et le spectateur se retrouve complice de leur sensualité et des histoires qu’ils se racontent…
Auteure de toutes ses chansons, La Palombe s’inspire des anecdotes que ses amis lui dévoilent. Observant une société en mal d’amour, elle s’en amuse pour mieux mettre en exergue le fossé creusé entre les hommes et les femmes au fil des générations. Et peut-être pour proposer des solutions…à sa manière.
Des mots susurrés à l’oreille, une guitare électrique qui crie, des ambiances cinématographiques… Osé ! Imaginez un endroit où les pavés de Paris joueraient avec le sable chaud, où les cheminées haussmanniennes brilleraient au soleil, où les cigales feraient écho aux accents de Saint-Germain des prés…
La Palombe interprète un florilège de chansons gourmandes: plaisirs acidulés, douceurs suaves, exotisme piquant, chaleur sensuelle… Chacune de ses chansons se déguste avec volupté. La Palombe pense avoir trouvé la recette du Bonheur: “Il faut faire l’amour, minimum 12 fois par mois !” Et elle compte bien nous expliquer tout ça.
Le spectacle s’ouvre sur un constat: “Faire l’amour, c’est si banal de nos jours, mais sans plus un poil autour… Ou sont passés les artistes, les endurants, les dessous élégants ?”.Le ton est donné. Le décors est planté: un banc en fond de scène, éclairé par une guirlande de cœurs, des accessoires (plumes, masque) sur une petite table en avant-scène, et les guitares de celui qui représente l’Homme.
L’histoire nous fait apercevoir La Palombe s’avancer, toute de blanc vêtue, un voile de mariée . Bien sûr, elle ne va pas l’épouser cet homme-là ! Parce que : “Quand passeront les années, sauras-tu me consoler, du temps qui s’est enfuit, de ma beauté flétrie ?” …
La Palombe nous montre la complexité et les excès de la possession féminine: “Je t’ai sectionné les jarrets, ils ne te serviront plus à rien ! Tu resteras allongé, c’est pour ton bien!” Elle nous fait voir la femme prise entre la volonté d’être libre et la peur de l’amour “Elle croque la pomme, cette douce conne”. Pourtant la joie de vivre est là tout près…et La Palombe est bien heureuse de fermer le rideau sur sa recette magique: “Je me fais sucer la friandise, je me fais caresser le gardon…”
La Palombe sera en spectacle au Sentier des Halles demain, le 8 mars à 21H45. Et vous pourrez aussi la voir sur la scène du Théâtre de la Cible les mercredi 28 mars, 18 avril, 16 Mai et 20 Juin à 21H15. Pour en savoir plus sur l’artiste, visitez son site officiel !