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Sélection MaXoël de Seb : Des livres et encore des livres, la pénurie de papier attendra…

C’est chaque fois pareil, et on y prend goût. Faire des cadeaux et saisir le regard de celui qui en est le destinataire, joie de l’instant et du partage, brillance des yeux et des sourires. En recevoir et se transformer en ce gamin qui, jadis, arrachait dans un geste frénétique le papier destiné à recouvrir l’emballage de l’objet si longtemps convoité. Se faire aussi des cadeaux, de beaux livres bien épais à dévorer pour les longues soirées d’hiver d’un hiver qui tout juste débute, des films déjà vus que l’on prend plaisir à redécouvrir dans des coffrets rivalisant de prestige, de bandes dessinées qui transportent au loin, de jeux à jouer, seul ou à plusieurs. Avec à chaque fois un imaginaire boosté comme jamais…

Si certains d’entre vous hésitent encore dans les cadeaux à faire ou veulent trouver tout simplement un cadeau original auquel ils n’auraient pas pensé, je vous propose cette année une hotte bien garnie de petites choses parues cette année, en roman, poésie, essais, BD et films. Et même si vos achats de Noël sont déjà faits, mais qu’il vous reste une petite pièce, peut-être que le cadeau du dernier instant sera celui qui émerveillera son destinataire… Il se peut aussi que le Père Noël ait laissé dans votre grosse chaussette de quoi prévoir des achats futurs… Première partie (littéraire) d’une petite sélection de belles choses. La deuxième (consacrée à la BD) vous parviendra d’ici la fin de cette année ! Promis !

Je le dis tout haut : « Ceux qui ne connaissent pas encore les éditions Monsieur Toussaint Louverture doivent réparer la chose ! ». L’éditeur basé en Gironde fait en tout cas partie de mes éditeurs préférés. Par les histoires qu’il publie, souvent teintées de merveilleux ou de fantastique, développées sur des récits au long cours qui nous permettent de suivre ses héros sur de longues soirées. Par l’écrin qu’il s’attache aussi à construire pour chaque récit. Un livre c’est d’abord un support à une histoire. Et avoir entre les mains un bel objet fait indéniablement plaisir, et donne incontestablement envie d’y revenir. Cette année deux références méritent notre attention, d’abord la fabuleuse saga Blackwater, décrite par l’éditeur comme « une saga matriarcale avec une touche de surnaturel et un soupçon d’horreur. ». Un récit développé sur six tomes pour lesquels les couvertures dues à l’illustrateur Pedro Oyarbide, sont de véritables œuvres d’art que l’on peut admirer de longues minutes durant. De beaux écrins pour une saga non moins passionnante ! Quel joli cadeau…

Autre récit édité cette année par Monsieur Toussaint Louverture, La maison des feuilles de Mark Z. Danielewski. Récit d’une maison plus grande à l’intérieur qu’à l’extérieur et qui s’allonge indéfiniment en de multiples couloirs placés dans le noir. Un récit étrange dans lequel l’auteur superpose plusieurs axes narratifs. Concrètement, l’audacieux lecteur qui prend en main ce pavé n’est pas au bout de ses surprises. D’un point de vue formel tout d’abord, le texte devient matière malléable, composée et décomposée dans tous les sens, avec un usage de polices de caractères différents d’une section à l’autre et la superposition de plusieurs couches et de notes de bas de page plutôt fournies. Sur le fond, trois trames principales se superposent. La première c’est celle du récit de Will, le propriétaire de la fameuse maison, qui flirte peu à peu avec la folie, la seconde celle d’un manuscrit déniché dans les cartons d’un essayiste récemment décédé qui avait entreprit, de son vivant, une analyse circonstanciée du film du reporter-cinéaste. La dernière trame vient des commentaires apposés par Johnny Errand, voisin de l’essayiste et découvreur du manuscrit, à même les pages retrouvées. Il y notera ses impressions ainsi que de longs passages sur sa vie personnelle, pas très bien callée, qui évolue bien souvent en milieu interlope. Le tout, mélangé dans tous les sens, forme La maison des feuilles, un roman qu’il faut avoir lu dans sa vie, ne serait-ce que pour pouvoir s’en faire sa propre opinion. Au travers d’une écriture libre et relâchée, Mark Z. Danielewski livre un récit documenté, foisonnant et érudit qui scotche le lecteur de la première à la dernière page. Un de ces ovnis littéraires comme il y en a qu’un par demi-siècle. Incontournable.

Autre éditeur « découvert » cette année, Callidor, qui propose lui-aussi de superbes ouvrages enrichis d’illustrations. Le retour des illustrés qui faisaient le bonheur des lecteurs de la fin du dix-neuvième siècle et du début du vingtième. Là aussi deux titres que je puise dans le catalogue et que j’ai eu le bonheur d’avoir déjà entre les mains, le Salammbô de Gustave Flaubert illustré par Suzanne-Raphaële Lagneau dans les années 20. Un moyen de revenir au classique avec de somptueuses illustrations véritablement immersives. Second livre qui retient mon attention, Le roi en jaune publié en 1895 et qui se pare des atours du fantastique décadent très en « vogue » à cette époque. Recueil de plusieurs textes, Le Roi en jaune a fait l’objet de plusieurs éditions en français avant que celle de Callidor ne s’impose comme l’édition définitive, accompagnée des illustrations de Samuel Araya. Un livre-objet qui deviendra très vite un incontournable !

Au rayon de beaux objets livres, Le portrait de Dorian Gray illustré par Enrique Corominas. Le dessinateur avait déjà adapté en bande dessinée le récit composé par Oscar Wilde. Lorsque les Editions Daniel Maghen se décident à publier une version du roman, il est évident que l’idée de remettre en avant une partie du travail de Corominas s’est imposée. Le livre, reprend ainsi plus d’une centaine de dessins de l’auteur espagnol, des strips, cases isolées, parfois réassemblées, des croquis, des dessins préparatoires qui nous plongent littéralement dans l’ambiance du Londres de cette fin du dix-neuvième siècle. Proposé dans un beau format en 20 x 26 cm et 304 pages, avec une couverture bleue somptueuse en partie toilée, cette édition ne peut qu’embellir votre bibliothèque !

Et que dire de cette magnifique édition des Fleurs du mal proposée par Dupuis accompagnées d’illustrations du dessinateur Yslaire ? L’auteur du mythique Sambre avait travaillé sur un projet passionnant mettant en scène Jeanne, la muse de Baudelaire dans un album paru en avril 2021. Le projet de cet album avait débuté, éditorialement parlant, un an plus tôt avec la publication de trois cahiers Baudelaire. En cette fin d’année Yslaire nous revient avec Les Fleurs du mal qu’il illustre de plus de 100 dessins. La couverture épaisse à dorure, la qualité du papier et de la mise en page font de cette édition un véritable bonheur, à tel point que l’exemplaire qui est le mien trône fièrement sur la pile de mes ouvrages favoris du moment. Et je pense pour un long moment.  

Au rayon des curiosités de 2022, Le château des trompe-l’œil de Christophe Bigot figure en bonne place. D’abord pour sa couverture épaisse découpée en œilleton qui laisse apparaître l’illustration de garde. Par ces tranches bleutées qui ajoutent un côté mystérieux et précieux à l’ouvrage. Ensuite bien sûr, l’écrin ne faisant pas tout, pour son récit atmosphérique qui prend corps dans la première partie du dix-neuvième siècle. Un jeune homme, clerc de son état, arrive à un château pour consigner le testament d’une châtelaine mourante. Baptiste, c’est son prénom, va être plongé dans un récit incroyable sur le passé des personnages qui habitent les lieux.
Un roman inspiré par la littérature gothique chère à son auteur, subtilement illustré par Yohann Propin. Une lecture avec un twist final qui reste longtemps en tête…

Tous ces livres, proposés dans des éditions qui rivalisent de beauté, remettent au goût du jour, nous l’avons dit, le bel objet-livre. Mais au-delà, c’est un nouveau rapport à la lecture qui attend celui qui aime s’abandonner régulièrement dans les pages magnifiées par ces quelques éditeurs soucieux de belles éditions cartonnées. Pourtant je finirai par la présentation d’un récit et d’un auteur qui m’a particulièrement marqué en cette année 2022. Pas un nouvel auteur, mais une redécouverte : Walter Tevis. Je connaissais de lui Le jeu de la Dame, adapté en une série qui a cartonné sur Netflix. Mais ce récit échiquéen mettant en scène la belle et tourmentée Beth Harmon cache peut-être l’œuvre science-fictionnelle que l’auteur a construit durant sa brève carrière (il meurt en 1984 à 56 ans d’un cancer du poumon). Deux titres essentiels pour moi, réédités par Gallmeister en 2021 et 2022. L’oiseau moqueur (Le titre original de la traduction française de 1980 était L’oiseau d’Amérique) publié en 2021, m’avait déjà transporté assez loin, je l’avoue. Petite chronique :

Aidés par les avancées technologiques issues d’une révolution industrielle qui, depuis la fin du dix-neuvième siècle, a radicalement changé la manière de percevoir et d’appréhender le monde, les hommes ont peu à peu laissé les robots travailler pour eux. Les psi-bus roulent sans chauffeur, les serveuses des restaurants n’ont rien de charnel et les gardiens de zoo pas beaucoup plus. Les hommes et les femmes se voient donc délestés de la plupart des tâches contraignantes et vivent dans un monde idyllique, libérés des charges du quotidien.
Et pourtant non. Si les desseins de quelques décideurs passés se sont orientés vers ce modèle de société, la vérité, une fois grattée la couche de vernis qui la recouvre, n’est pas si idéale qu’il y parait. Déjà, le genre humain se trouve réduit à une portion congrue. Autrefois quelques milliards répartis sur cinq continents, ils ne sont plus, d’après les derniers recensements, que dix-neuf millions. Plusieurs facteurs économiques, (géo)politiques et écologiques peuvent l’expliquer, tout comme la distribution plus récente de contraceptifs dissimulés dans des cachets distribués à grande échelle et portant le doux nom de « sopors ». Des sopors ingurgités comme des bonbons dès qu’une petite contrariété vient se nicher dans l’esprit de l’un des derniers représentants de l’espèce humaine. Pire, pour des raisons encore obscures des hommes et des femmes se regroupent un peu partout dans les villes, sur la chaussée ou dans des brasseries bondées à l’heure du déjeuner, toujours pas trois, pour s’asperger d’essence et s’immoler par le feu.
Les survivants du monde ont aussi et surtout perdu le goût du « vivre ensemble ». Le mot famille ne possède ainsi plus aucun sens, comme bien des choses du passé. La faute en partie à l’oubli des mots de la langue et à l’arrêt de l’apprentissage de la lecture. Comme le dit Spofforth un robot de classe 9 « La lecture est trop intime. Elle conduit les humains à s’intéresser de trop près aux sentiments et aux idées des autres. Elle ne peut que vous troubler et vous embrouiller l’esprit. ». 
Pourtant, Paul Bentley, un homme chargé d’enseigner les rudiments de cette nouvelle société, apprend à lire malgré lui, en visionnant, pour préparer l’un de ses cours, un enregistrement vidéo. Émerveillé par ce nouveau savoir et ses potentialités, il se propose de le répandre au plus grand nombre. Spofforth qui dirige ce qui reste du monde depuis son siège à l’Université de New York, se décide alors d’enfermer Bentley dans les sous-sols de la faculté pour lui faire retranscrire les textes sous fonds noirs accompagnants les vieux films muets du début de l’histoire du cinéma. S’ouvrant au monde, découvrant des sentiments qui ne l’avait jamais effleuré, Bentley rencontrera une femme répondant au doux nom de Mary Lou et en tombera farouchement amoureux. Les deux, à l’image d’un nouvel Adam et d’une nouvelle Eve, bouleverseront dès lors la lente disparition programmée de l’espèce humaine, se réfugiant goulument dans la lecture de livres dénichés dans les sous-sols de l’université où Bentley s’attèle à la tâche que lui a confiée Spofforth, et, ce faisant, réapprenant peu à peu à domestiquer leurs sentiments et leurs passions qui les distinguent des intelligences artificielles… Cela suffira-t-il à inverser le lent processus qui mène à la disparition de l’homme ?  
Avec L’oiseau moqueur Walter Tevis, dont l’adaptation en série TV de son roman The Queen Gambit, fait un triomphe, livre un récit glaçant d’une société dystopique dirigée par des robots. Le monde devenu lénifiant ne permet plus aux individualités qui le composent de parvenir au bonheur qu’ils pourraient entrevoir. « Les gens sont tellement conditionnés depuis leur enfance que plus personne ne fait plus jamais rien », nous dit le texte. Suicidaires, repliés sur eux-mêmes, les hommes et les femmes composant ce monde du futur sont appelés à disparaître. Et Paul Bentley, qui pourrait remettre en cause cette inéluctabilité va en payer le prix fort. Jeté en prison il s’adonnera à sa nouvelle drogue, la lecture. Allant jusqu’à reconnaitre qu’il lui faut trouver « à nouveau des livres. Si je n’ai rien à lire, rien à apprendre, si je n’ai aucun sujet qui vaille la peine que j’y réfléchisse… je préfère m’immoler plutôt que de continuer à vivre ainsi. ». Au travers d’une écriture sobre, qui s’immisce avec délicatesse dans les pensées troublées de ses personnages, Walter Tevis offre un récit qui ne peut qu’interroger le lecteur sur la notion même de progrès. Voir le meilleur, n’est-ce pas aussi offrir le pire ? Une redécouverte majeure pour un récit composé il y a tout juste quarante ans.
Walter Tevis – L’oiseau moqueur – Gallmeister 

Le second roman SF de Walter Tevis a être édité chez Gallmeister est L’homme tombé du ciel. Dans ce récit, Tevis, tourmenté comme peuvent l’être ses personnages, gangréné par ses faiblesses et notamment l’alcool, met beaucoup de lui. Comme une forme de thérapie ou de catharsis. Autre petite présentation :

Lorsqu’il rejoint la petite ville de Haneyville dans le Kentucky, Newton ne pense peut-être pas parvenir à s’intégrer aussi facilement à son environnement. Certes le petit accent (anglais) qu’il affiche le singularise dans cette bourgade perdue au milieu de nulle part, mais rien de bien rédhibitoire. Il est important de préciser, à ce stade, que notre homme n’est pas un voyageur ordinaire parvenu au cœur de cet État rural dans une voiture maintenant en panne, comme il l’indique à chacun. Newton est un extraterrestre tout droit venu d’Anthéa une planète inconnue sur Terre. Fraichement débarqué, il s’attelle à sa mission première, se fondre dans l’espace, s’anonymiser aux yeux de tous pour pouvoir, dans un second temps, dérouler le plan qui lui a été fixé. Un plan simple : parvenir à construire le vaisseau qui permettra à son peuple, réduit à la portion congrue de 300 âmes, de le rejoindre sur Terre. Car Anthéa, devenue invivable à la suite de nombreuses guerres, vit ses derniers jours.
« Il contempla par la fenêtre, dans la lumière plus vive du matin, le ciel bleu pâle. Quelque part là-haut, peut-être même à l’endroit précis qu’il regardait, tournait Anthéa. Un monde glacé, agonisant, mais pour lequel il éprouvait de la nostalgie ; un monde où vivaient des êtres qu’il ne reverrait pas avant très longtemps… Mais il les reverrait. »
Doté d’une intelligence supérieure à celle de l’être humain, Newton va déposer tout un tas de brevets qui vont lui assurer des revenus confortables. Devenu millionnaire, entouré de proches qu’il a choisis et triés selon ses propres critères, il commence à échafauder son plan. Il quitte d’abord New York et le siège de la société qu’il a fondée pour s’installer dans le Kentucky. Il y acquiert une immense maison à côté de laquelle il développe des ateliers high-tech au sein desquels travaillent des chercheurs et des scientifiques surpayés. Mais la nature de Newton, être frêle et fragile, mystérieux et peu loquace peut-elle indéfiniment rester cachée et ne susciter aucune interrogation ? D’autant plus dans un pays qui cultive la paranoïa la plus aigüe vis-à-vis de l’autre ? Un autre dont la réussite et le savoir, deviennent vite suspects ?
« L’homme tombé du ciel » peut se lire de plusieurs manières. Comme un cri d’alerte poussé contre ce monde qui s’automutile, développé ici au travers de la planète Anthéa et de cette Terre qui, déjà – le texte est écrit en 1963 -, court à sa perte : Pour vous dire la vérité, cela nous désole beaucoup de voir ce que vous êtes en train de faire d’une planète si belle et si fertile. Nous avons détruit la nôtre il y a longtemps, mais nous avions tellement moins de richesses que vous (…) Est-ce que vous vous rendez compte que vous n’allez pas seulement détruire votre civilisation, telle qu’elle est, et tuer la majorité de votre peuple, mais que vous allez aussi empoisonner les poissons de vos rivières, les écureuils dans vos arbres, les oiseaux, les sols, l’eau ?  Le roman peut aussi se traverser en se rapprochant au plus près de son personnage principal, Newton, dont la « nécessaire » acculturation, pour exister et tenter de sauver les siens, le fait devenir d’une certaine manière un autre que lui : « Jusqu’à quel point était-il devenu humain ? ». Un personnage attachant par ses faiblesses et par sa capacité à positiver la vie, même dans la pire des situations. Un roman crépusculaire qui offre pourtant une lueur d’espoir dans un monde qui ne le mérite pas nécessairement…
Walter Tevis – L’homme tombé du ciel – Gallmeister – 288 pages – 9,90 Euros  

Trois brèves pour finir. Premièrement il faut surveiller et accompagner la naissance de la nouvelle collection dédiée aux littératures de l’imaginaire Le Rayon imaginaire (Hachette) qui depuis sa lancée propose une littérature vraiment séduisante, faite de nouveautés et de romans anciens remis au goût du jour. Deux titres en cette fin d’année peuvent se loger dans la hotte du père Noël : Golden Age du remarquable Fabrice Colin, récit niché dans le sud de l’Angleterre peu avant le début de la Grande guerre, qui met en scène des auteurs du patrimoine littéraire mondial touchés par un mal étrange, la disparition de l’inspiration. Second récit, sous forme de gros pavé, Le temps des sorcières d’Alix E. Harrow, marraine de la collection initiée par Brigitte Leblanc, qui présente la destinée tragique de trois sœurs dans une New Salem qui n’aime pas plus les sorcières que par le passé.

Dernière mise en avant, la biographie de Terry Pratchett publiée chez Third éditions. L’homme au chapeau, la première partie de cet essai dédié à l’œuvre de Pratchett, s’impose, parmi les biographies d’auteurs, comme une pure merveille du genre. Sans tomber dans un panégyrique qui aurait desservi son sujet, Aude Federspiel auteure de cet essai, décortique le parcours de l’auteur du Disque-Monde en quatre chapitres qui correspondent à autant de phases de sa carrière. Bourrée d’informations qui permettent de dimensionner son auteur cette partie biographie peut suffire à celui qui veut appréhender le personnage. L’essayiste poursuit quant à elle son ouvrage par une analyse détaillée de l’œuvre principale (Les Annales du Disque-monde) et secondaire de Pratchett. Un indispensable !

Belle fin d’année à tous et à tout bientôt pour la mise en avant de récits dessinés !


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